Portugal

Préalable.

Nous profitons d’une disponibilité de plus de trois semaines pour faire une échappée un peu plus longue et sortir du pays outre la Belgique pour la première fois. Pour cette organisation nous avons mis les bouchées doubles. Ainsi le congélateur a été rempli jusqu’à la gorge et nous avons réussi à y mettre des plats et des repas pour 14 jours. Dans la soute nous y avons placé (dans la chariote, pas dans le congélateur!) deux bidons d’eau plutôt qu’un au cas où elle serait une difficulté en cours de route. Le tandem nous accompagne avec quelques modifications puisque nous lui avons ajouté l’éclairage reçu en cadeau.

Si vous lisez ce blog après notre retour, certains noms propres en rose gras sont des liens vers des sites Internet qui vous permettront, si le coeur vous en dit, d’en savoir plus sur le lieu de notre visite.

Mardi 28 avril 2009

Contrairement à ce qui était prévu nous avançons la date du départ et démarrons le soir ce qui nous permet de faire déjà 200 km le 28. Nous logeons à Saint-Pierre-la-Mer, étape qui devient habituelle. Nous arriverons à  21h30.
Le parking était en travaux et l’aire de vidange également mais ça ne nous empêche pas d’y passer la nuit.

Mercredi 29 avril 2009

L’organisation du matin est modifiée et ça nous permet de gagner un temps précieux. D’ailleurs une fois n’est pas coutume nous arrivons à partir à 7h40. La météo est bonne et nous filons à 100 km/h de moyenne en direction de la frontière espagnole. Comme la route est longue nous avons prévu de ne pas nous arrêter à midi et de manger en route. Et quand on dit en route c’est même en roulant. Un sandwich cette fois fera parfaitement l’affaire. Il semble que nous reprenions nos bonnes habitudes comme lorsque nous faisions les aller-retour France Belgique. Et Belgique France. Cette fois, pas de croque-monsieur traditionnel du jour du départ !

La météo est clémente sur tout le parcours et en milieu d’après-midi nous somme contraints de mettre la clim car la température monte à bord. Vers 15h30 nous arrivons à Jalance en Espagne où nous nous garons pour passer  la nuit.

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En sortant pour prendre la photo je constate que le parking est surmonté d’un castel en ruine. Nous faisons l’ascension de la colline qui y mène en gravissant le chemin qui tourne autour comme un sentier en escargot. Ce qui fait que nous passons plusieurs fois à hauteur du clocher et nous constatons qu’il sonne trois coups à chaque quart puis l’heure qu’il répète une minute après. Et à chaque fois cela suivi d’un long carillon à l’heure et au quart. Ce qui fait qu’il nous semble que les moments de silence sont plus courts que les moments de carillon. Nous arrivons au château et nous en profitons pour prendre quelques photos ensoleillées de ces vieilles pierres.

De retour à la chariote je prends plaisir à tester mon nouveau programme de dictée vocale avec lequel je vous écris ce texte. Relax max.

Nous sommes en bordure de route mais peu passante et la nuit est calme.

Jeudi 30 avril 2009

Une nouvelle fois nous nous levons tôt avec la même organisation matinale et nous gagnons beaucoup de temps. Nous prenons la route avant 8h00 et la chariote nous emmène vers le Portugal à la même vitesse moyenne de 100 km/h. L’essentiel est d’avancer. Pas de tourisme à la clé. Cependant nous ouvrons les yeux et nous remarquons deux ou trois étrangetés. Tout d’abord les énergies renouvelables. Ici les éoliennes sont légions. On constate le retard de la France en la matière. Mais également des champs entiers de panneaux solaires couvrant de nombreux hectares.
Plus loin nous arrivons en Andalousie et nous parcourons près de 450 km en ne traversant que des forêts… d’Oliviers. Des oliviers à perte de vue. À n’en plus finir. On comprend que l’huile d’olive espagnole soit la plus abordable de toutes les huiles d’olive européennes. Rien à voir avec les maigres surfaces de nos AOC huile d’olive de Nyons ou des Baux de Provence.

Nous arrivons à Castro marim , notre premier village au Portugal un peu avant 17h00 et nous nous garons sur l’aire des camping-cars déjà bien garnies. Nous prenons quelques minutes pour visiter le petit Castello. Après quoi nous passons par le supermarché (super mercato) et nous ne pouvons résister à acheter des fraises portugaises et du jus d’oranges pressées sous nos yeux. ;

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Si vous agrandissez l’image, vous verrez que nous nous sommes garés là pour la nuit.;

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Belle cruche !

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;Vendredi 1er mai 2009.

Séquence surprises.

Le mieux est l’ennemi du bien. Hier, j’ai constaté que le chargeur de piles était un appareil en 12 V adapté en 220 V. Nous le connections généralement à votre générateur de 220 V. C’est un peu stupide puisque c’est un appareil 12 V. Dernièrement j’ai retrouvé un petit transformateur adaptateur Multi tension et je me suis dit:” Tiens ce serait le moment de l’utiliser.” Je l’ai donc mis en place et l’ai connecté aux 12 V d’un côté et au chargeur de piles de l’autre côté. Et directement un petit claquement accompagné d’un éclair m’a fait comprendre que l’affaire était dans le sac et que tout était cuit. Nous n’avons donc plus de chargeur de piles…  🙂 En cause, une mauvaise polarité, tout simplement.

Ce matin toujours avec le même scénario, nous nous sommes levés de très bonne heure pour pouvoir profiter pleinement de notre journée. C’est ainsi que nous prenions la route déjà avant 8h00 étonnés de constater que nous étions les seuls sur la route. Généralement nous étions parmi les derniers camping-caristes à quitter le parking alors qu’ici nous étions les premiers. Et même dans les villages les volets étaient fermés. Les différents guides que nous avions consultés nous disaient, certains que le 1er mai était férié d’autres non. Mais à voir cela nous pensions bien que oui. Arrivé au premier village, nous constatons, en plus, que notre heure n’est pas la bonne. Nous étions une heure en avance. Pas étonnant qu’il fasse encore calme ….

En quittant Castro marim le matin nous sommes arrivés à Odeleite petit village typique que nous voulions visiter. Généralement nous nous garons en périphérie. Mais comme nous ne trouvions pas de parking nous nous sommes un peu avancés. Sans doute un peu trop et dans une ruelle qui devint vite trop étroite à tel point que nous avons dû reculer. Mais elle était pentue et à reculons, c’était donc une marche arrière en côte. La manoeuvre était délicate et l’embrayage en a pris pour son grade nous enfumant passablement l’habitacle. Il a fallu le laisser reposer à plusieurs reprises. Finalement la pente s’est inversée et nous avons pu terminer la manoeuvre. Au bout de la rue un petit carrefour nous a permis de manoeuvrer de justesse pour reprendre la route dans l’autre sens. Mais ce carrefour avait un tel dévert qu’à ce moment ce n’était plus l’embrayage qui patinait mais la roue avant gauche. J’ai reculé d’un mètre pour mieux m’élancer. Peine IMG_4100perdue. 1 m 50. Rien de mieux. Et comme derrière c’était le vide il n’y avait rien de mieux à faire. Finalement après cinq essais et beaucoup de fumée un habitant voisin sans doute habitué à la difficulté de ce carrefour est venu nous apporter ses bons conseils et nous nous sommes rapidement sortis des lieux. Après quelques heures la chariote sent toujours le feu d’artifice.

Durant la IMG_4103 route, nous remarquons que les platanes sont remplacés par des eucalyptus. Il y en a le long des routes, mais aussi des forêts entières. Nous ne savons pas comment est exploité ce bois. Sur les pylônes de nombreuses cigognes. Toujours des champs d’oliviers à perte de vue. Quelques chênes-lièges. Des pins boules et maritimes.

Les hirondelles ne sont pas en voie de disparition et créent un style nouveau sous certains balcons.

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Alcoutim: nous y effectuons notre première étude sur les cheminées portugaises. Et nous remarquons qu’elles ne fument sans doute pas souvent car il n’y a pas beaucoup de traces de suie en périphérie.

IMG_4118 En cours de route un panneau attire notre attention vers les menhirs de Lavajo. Nous nous dévoyons et empruntons une piste douteuse qui nous mènera à un tertre garni de deux menhirs qui finalement n’ont rien à voir avec ceux d’Obélix.

IMG_4122 A Mertola, nous réussissons à emprunter en sens unique, mais heureusement sans heurts. Nous y repassons à pieds et constatons qu’il n’y a pas de panneau !!! Nous visitons le château et la mosquée.

IMG_4124 Nous mangeons au bord du lac Minas de Sao Domingos. Au menu: paupiettes de volaille à la provençale accompagnée de pâtes.

Serpa. Une ville fortifiée.IMG_4139

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Mourao. Vue de loin. Pas de renseignements.

Monsaraz. Sur hauteur en bord d’un lac artificiel énorme et découpé. Vue à couper le souffle. C’est le lac du barrage d’Alqueva le plus grand d’Europe terminé en 2002. Nous visitons la ville et y passons la nuit. Le soir, des AMIS viennent nous serrer de près. Ils s’abreuvent tard dans la nuit. Bruits de bouteilles, chants de guerriers, mais nous finissons par nous endormir du sommeil du juste…;

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Notre vue de la chariote.

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Samedi 2 mai 2009

Bonne nuit, finalement, même si elle était venteuse. Nous quittons en direction de Luz pour vidanger.IMG_4248-fontaine-de-Telheiro Mais à la fontaine de Telheiro, nous remarquons des WC publics. Nous y vidangeons proprement nos toilettes, les eaux usées via notre cassette et faisons le plein d’eau à la fontaine avec le bidon souple, remarquant qu’il fuit à deux plis, deux petits trous. Pas très grave, puisque ce bidon ne sert que pour de brefs transferts. Ca s’passe comme ça chez Mc Dan !!!

Nous entrons dans Evora, ancienne ville historique Romaine, Maure, espagnole, bref tous les envahisseurs semblent y être passés. De crainte de ne pas nous y retrouver (nous n’avons pas le plan de la ville) nous prenons une photo de la fontaine proche de la chariote afin de pouvoir éventuellement demander notre chemin si besoin …);

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A Evoramonte, la devise était:”AprèsIMG_4299 vous, nous“. Et le mot “Nous” se confondant avec le mot noeud, ce dernier a été repris sur la façade à plusieurs niveaux. Avec un peu de couleurs, on était proche du paquet cadeau !!! Nous y mangeons… du faisan au cidre… mmmhmhmhmh

IMG_4312 Estremoz: petit, mais typique, par ses façades en marbre blanc. A noter l’anneau en façade… en pierre.

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IMG_4325 Le long de la route, nous nous régalons de la variété des paysages, du charme des lieux, de la propreté constante même dans les endroit les plus sobres…

Le Baragem da Povoda retient notre attention. Comme nous sommes largement en avance sur l’horaire, nous décidons non seulement d’y passer la nuit, mais aussi la journée de demain. ;

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Dimanche 3 mai 2009

Nuit fraîche au bord du lac en compagnie d’autres amis assez éloignés. Nationalités diverses. Tintamarre par les crapauds, rossignols, cigognes et autre faune diverse. Mais bonne nuit tout de même. Le coucher de soleil était bref, comme le levé.

En matinée, le tandem nous a conduit au bord du lac, plutôt VTT que route. C’est là que nous nous rendons compte que le Portugal ne “pense” pas encore “tourisme” car ce lac, non seulement n’est aucunement organisé. Pas même moyen d’en faire le tour par un quelconque chemin, ni à pied, ni à cheval, ni à bicyclette. Mais aucune infrastructure n’est prévue pour une exploitation touristique qui, si elle existait, pourrait contribuer à l’augmentation du PIB. Nous prenons quelques chemins de travers, tous en cul-de-sac. Finalement, le paysage est magnifique et nous profitons pleinement de cette sortie, mais aucune boucle possible. Juste d’incessants aller-retours.

IMG_4385 A midi, en extérieur, wok de volaille au curry brut et poivrons, riz. Merveille. Sinon, le vent qui fit s’envoler la nappe et avec elle, les assiettes, les couverts, les verres. Le tout rattrapé de justesse avant la cata. Ouf!

Après-midi, rédaction des cartes postales, farniente, bronzette (enfin, coups de soleil quoi !!!) Quoi de mieux pour des vacances en parfaite détente? Il nous reste à trouver du lait “après soleil” …

Lundi 4 mai 2009.

Rien ne nous presse ce matin, nous comptons donc nous lever de façon naturelle sans réveil. Mais les éboueurs qui passent à cinq heures du matin, même au bord du lac en décident autrement 🙂

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IMG_4390 Le petit déjeuner avalé et la douche écoulée, nous partons en direction de Castello de Vide, cité ex-médiévale dotée de charmes impérissables. Nous y prenons notre temps et de nombreuses photos, sans oublier que l’étape suivante, Marvao, est IMG_4394 l’une IMG_4407 des plus belles du Portugal, chaudement recommandée dans tous les guides.

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IMG_4420 Une autre pierre anneau

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Marvao retient effectivement notre attention. C’est une ancienne ville fortifiée dont il ne reste plus que les fortifications, mais intactes. Et d’une rare beauté dans un décor de rêve. Nous avons la chance d’y entrer (gratuitement, ça c’est comme tout le monde…) sans quasi aucun autre visiteur. Pas de car, pas de cohue. Nous sommes au mois de mai, période peu fréquentée et parfaite. Le soleil est radieux, la luminosité absolue et l’ambiance photo est exceptionnelle. Je ne me retiens pas. Les échauguettes (tours d’angle de vigie) sont légion. La citerne d’eau est intacte et se visite. L’écho y est phénoménal. Il s’y prolonge de nombreuses secondes alors que la pièce fait moins de trois cents mètres carrés.;

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Encore une pierre anneau …, mais comme charnière cette fois.

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Depuis quelques jours, nos narines sont titillées par les odeurs de cuisine locale. Et ce midi, bien que le repas préparé d’avance soit sorti, nous n’y tenons pas. Nous poussons la porte d’un petit resto pour découvrir le bachalao (morue) que nous commandons selon deux préparations différentes. L’une, brouillée aux oeufs, oignons, ail et pomme de terre écrasées, l’autre cuit au four aux oignons, ail et tomates. (8€). Lorsque les deux plats sont arrivés, nous nous sommes dit que nous aurions bien eu assez d’un pour deux. Mais le délice développe les talents du gourmand. Ce qui fait que nous sommes arrivé (presqu’) au bout. Sans aucune peine, et surtout sans regret. La mousse de mangue en dessert accompagnait parfaitement l’ensemble.

Séquence événement.

De retour à la chariote, un besoin se fait sentir. L’usage des toilettes est quelque chose d’utile autant que d’appréciable dans ce type de locomotion. L’ennui, c’est, d’une part, l’étroitesse des lieux qui se mélange à la douche, et d’autre part, la proximité avec l’habitacle qui crée une promiscuité faisant que ce type de voyage n’est généralement partagé qu’avec des intimes. Voilà pour l’introduction. Et pour vous dire, en plus, que je me trouvais en position assise, normalement pour quelques minutes, au moins. Dans ce cas, comme j’en ai l’habitude, j’emporte avec moi un peu de lecture ou des mots croisés. Cette dernière solution était celle retenue. Pour réduire l’effet des inconvénients de la promiscuité, j’avais pris soins de fermer la porte d’entre deux et d’ouvrir le lanterneau, mais en fermant la moustiquaire. Tout occupé à mes besognes, voilà que je surprends la survenue d’un intrus que j’identifie vaguement entre la punaise et la mouche à merde. “De circonstances” direz vous? Certes, on peut en convenir. Sans trop réfléchir, et dans un réflexe admirable pour mon âge avancé, aussitôt la bestiole posée sur le bord du lavabo, je l’esgourde de mon magazine, sans penser qu’une punaise émet une odeur un peu forte. Mais de punaise, en fait, il n’en était point question. Quand je vous dis que j’hésitais entre la punaise et la mouche à merde, je crois que mes hésitations étaient justifiées. Car il s’agissait en réalité d’un croisement des deux espèces. Et j’allais le réaliser vite fait. Au moment même de l’impact du magazine, une odeur d’une violence inouïe, n’ayant rien à voir avec toutes celles qui puissent être imaginées se dégager en ce lieu, vient à s’émettre de la bouillie infâme qui s’était répandue sur le bord du lavabo ainsi souillé. Mon olfactimètre entrait immédiatement dans le rouge enclenchant les sirènes d’alerte les plus vives. Papier absorbant, pour ramasser les coules et les débris de l’animal, les passer à Marianne qui expulsait le tout à l’extérieur, dans un container, un peu loin. Lorsqu’elle revint, elle était effarée de l’intensité de la flagrance persistante n’en revenant pas de l’impact qu’un aussi petit animal pouvait avoir sur le volume de l’habitacle. D’autre part, il est à noter que l’animal n’en est pas revenu de l’impact des mots croisés non plus. Finalement, j’ai quitté la pièce en utilisant, plus que de coutume, le pulvérisateur désodorisant aux huiles essentielles muguet-chèvrefeuille. Quel bonheur que cette douce invention.

L’après-midi, nous nous sommes rappelés qu’hier nous avons pris le soleil immodérément. Les températures ont dépassé les 34°C à l’ombre. Le problème, c’est que nos visites n’étaient pas à l’ombre. Et la chariote à beau être équipée de la clim en roulant, ça aide, mais ça ne suffit pas.

IMG_4520-Castelo-de-Almourol Fin d’après-midi, nous arrivons à Castelo de Almourol. Joli château au milieu de l’eau du Tage. L’accès ne s’y fait qu’en barge. Nous ne sommes pas aux bonnes heures. Nous nous arrêtons pour la nuit … mais constatons, une fois installés, que la voie ferrée est proche, même très proche et que des trains de marchandises y passent bruyamment.;IMG_4541

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Mardi 5 mai 2009

Les soupçons de la veille étaient fondés. AMIS camping-caristes, cette aire ne doit être réservées qu’à trois catégories de personnes:

– les sourds (entendez par là, sans mauvais jeu de mots, les vrais sourds, les sourds-sourds, pas les mal-entendants)

– les amateurs de trains, de trains bruyants, de trains fréquents, de trains longs, de trains qui klaxonnent, …(Moi qui ai connu les trains à vapeurs, ces derniers faisaient moins de bruits)

– les preneurs de son en manque de bruits de trains.

A cela près, nous avons passé une bonne nuit. A sept heures, il y avait 15°C. Le soleil se levait sur le château parfaitement illuminé. J’étais allé prendre quelques photos de nuit hier soir du bord du Tage. Ce matin, j’ai voulu me rendre au même endroit, mais il avait été inondé par une crue d’un mètre du Tage durant la nuit. Pour quelle raison? Nous ne le saurons certainement jamais. Il n’y a pas eu d’orage dans la région.

Aujourd’hui est une journée sainte: nous ne visiterons que des lieux bénis!

Le premier: Tomar. Château fort du XII° siècle construit par l’ordre des Templiers et abritant le couvent du Christ, un joyau classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco. IMG_4554

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Le second: Fatima (dont deux moulins, juste avant d’y arriver). La Vierge y serait apparue à trois enfants en 1917 le treize de chaque IMG_4644 mois de mai à octobre. Il faut penser IMG_4646-Fatima qu’il y à moins d’un siècle paissaient encore paisiblement les moutons dans les campagnes de cet endroit. Maintenant, le lieu est “différent”, mêlé de touristes pèlerins en quête de grâces et de commerçants qui s’en remettent à la grâce de Dieu.

Nous prenons un “repas chariote” à Fatima: Colombo de Thon, riz. Celui qui avait été laissé de côté la veille. Mais délicieuse dégustation cependant.

Le troisième: Batalha. Monastère d’art gothique flamboyant, mais non terminé. ;IMG_4649-Batalha

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Séquence “Cric crac, je t’ai vu

Le Monastère de Batalha abrite la tombe du soldat inconnu. Il s’agit d’ailleurs de plusieurs soldats, mais comme toujours ou généralement. Ceci n’a aucune influence sur la suite de l’histoire, mais j’aime ce détail qui n’apporte que cette précision sans suite  🙂

Le monastère est conçu de plusieurs cloîtres en jardins autour desquels se trouvent des salles importantes, d’autant plus importantes que ce monastère est très grand. L’une d’elles abrite la tombe du soldat inconnu. Il s’agit d’une pierre tombale à même le sol.

Lorsque nous sommes arrivé dans l’allée qui sépare le cloître de cette salle, nous avons un peu été surpris par la présence d’un militaire. Nous étions presque seuls, en ce sens que le monastère n’était pas envahi de très nombreux touristes. A notre arrivée, ce militaire est entré dans la salle, en réalité quelques secondes avant nous. Lorsque nous sommes entrés, nous avons remarqué la présence de deux autres soldats au parfait garde-à-vous de faction de part et d’autre de la tombe, alors que le gradé déambulait librement.

Une fois la visite de la salle terminée et nos photos prises, nous avons quitté la salle nonchalamment. Mais Marianne, un peu curieuse, se demandant (tout comme moi) s’il n’y avait pas du relâchement en absence de visiteurs, fit un rapide demi-tour et revint subrepticement dans la salle avant que le gradé puisse la précéder. Et que vit-elle? Je vous le demande? Deux soldats ayant quitté la pose, déconfits, totalement dégingandés. Le gradé, voyant le cinéma de Marianne n’a pu s’empêcher d’éclater de rire. Marianne non plus.

Il n’y a plus de sérieux dans l’armée!!!

Le quatrième: Alcobaça. L’un des plus grand monastère qui abrite l’une des plus belle abbaye cistércienne du moyen-âge. Le plus long monument religieux du Portugal.(250m)IMG_4695--Alcobaça IMG_4697

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Nous arrivons à Obidos. Un employé municipal a été autorisé à louer un terrain communal pour y recevoir les camping-cars. Nous y prenons un emplacement. Le premier payant depuis notre départ. Nous côtoyons de nombreux français tous très  heureux de leur parcours au Portugal. Echanges de point de vues.

LIMG_4748a ville est fortifiée et illuminée dès le soir. Nous en profitons de notre emplacement.

Mercredi 6 mai 2009.

Levé sans réveil, puisque rien ne nous presse. Nous sommes à pied d’oeuvre. La première visite sera pour Obidos dont les murailles, en parfait état, font le tour de la ville et se visitent … gratuitement. Marianne m’y abandonne, vertige oblige. Ce qui ne l’empêche pas de rencontrer quelques AMIS avec qui tailler la bavette à l’escalier de descente où elle m’attendait. La vue est belle sur les toitures et cheminées de la ville. On sent ici un peu plus l’attrait du touriste. L’ambiance et les prix commencent à s’en ressentir.;

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A midi, repas chariote: poulet à la kriek, pdt, encore meilleur qu’à la maison.

Puis nous filons sans oublier de faire le plein d’eau et les vidanges. Là, non seulement la programmation de Tomtom a un peu laissé à désirer, mais nous avons cumulé avec quelques erreurs d’orientation aux carrefours. Et nous avons parcourus des kilomètres inutiles dont nous nous serions bien passés. D’autant que les paysages traversés n’étaient pas les plus jolis rencontrés jusqu’alors.

IMG_4804-Lagoa-de-Obidos Nous tentons de faire le tour de la lagune (Lagoa de Obidos) mais sans jamais y parvenir. Tomtom ne trouve pas les bonnes routes et … nous non plus.

A Sao Martinho do Porto, station balnéaire avec l’une des seules plages sûres pour les enfants. Très bel environnement, vue dégagée, quai de promenade en bois bien aménagé que nous empruntons pour la visite.IMG_4806-Sao-Martinho-do-Porto

De là, normalement, nous aurions dû arriver à Péniche pour loger. Nous avions prévu  de prendre le tandem pour rejoindre le cap Carvoeiro. Mais la position GPS que nous avions donnée à Tomtom était en réalité celle du cap, près du phare. Nous décidons d’y passer IMG_4814-Cap-Carvoeiro-(Peniche)la nuit, car les aller-retours de la journée sont suffisants.

Face à la mer, nous attendons le coucher de soleil qui, avec les falaises de rochers sculptés, devrait nous donner une impression meilleure de cette fin de journée.IMG_4817

 

Jeudi 7 mai 2010

C’est loupé pour l’impression attendue. Les nuages accumulés à l’horizon nous cachent totalement les lueurs du soleil et nous ne profitons donc pas du couché attendu.

La nuit est du même accabi: bruyante. L’arrêt est à un cap, près d’un phare. Un restaurant y est proche. De nombreuses voitures viennent faire le tour du rond-point, … certaines pour le restaurant. Les gens en sortiront aux petites heures. Par bonheur, il y a des bulles à verres et il semble que la coutume locale soit de venir les y déposer la nuit. Le restaurant ne s’en prive pas. Les soiffarts du coin non plus. Tout cela ajouté au groupe de clim extérieur du restaurant, la nuit fut parfaite.;

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Le levé du soleil est ce matin, dans la prolongation du couché, sans doute magnifique, mais seulement pour ceux qui sont de l’autre côté des nuages. Le ciel est plombé et nous modifions notre programme prévu de tandem ce matin. Nous longeons la côte en chariote et nous arrêtons à l’occasion de quelques photos. Les falaises escarpées sont de toute beauté. Quelques fois, le soleil ose pointer son nez et ce n’en est que mieux. Nous continuons jusque Sao Lorenço où nous cassons la graine dans la chariote: ossobucco de volaille aux zestes d’orange, riz. Je ne vous dis rien de plus.IMG_4882

Pour le reste, outre les falaises, les paysages ne sont plus remarquables et les habitations non plus. Nous sommes dans la civilisation  avec tout ce qu’elle comporte de modernité, ayant effacé sur sa venue, la typicité régionale tant recherchée, comme c’est souvent le cas.

Depuis deux jours, IMG_4883-Praïa-de-Sao-Lorençola pompe à eau couine, d’abord par intermittence, puis de façon presque permanente. Sur le parking où nous nous sommes arrêté, nous remarquons une Land Roover aménagée portant les logos d’un revendeur en matériel  de camping.

Nous lui exposons le problème, tant bien que mal et il nous donne rendez-vous dans sa boutique, le temps, pour lui aussi,IMG_4898 d’un bain de soleil relax.

La crique où nous sommes est tellement agréable que nous décidons d’y faire une pose un peu plus longue que prévu et  d’y revenir pour y passer la nuit. Nous espérons cette fois n’avoir que le bruit du vent et des vagues…

A la boutique, nous avons pu nous exprimer. Mon anglais lointain ressemblant étrangement à l’anglais du Portugal. Finalement, nous emportons une pompe à eau dont le modèle de IMG_4917connexion semble standard. Nous le gardons sous la manche au cas où…

Vendredi 8 Mai 2009

Ce jour n’est pas férié au Portugal. Normalement !

La nuit a été calme sur la crique. Sinon le bruit des vagues, assez fort tout de même. C’est un bruit naturel, agréable, mais d’un niveau sonore assez intense dans certaines circonstances. Et cette nuit, les vagues et la résonance des parois des falaises de la crique nous renvoyaient parfaitement tout ça. Mais c’était bien malgré tout.

Nous vidangeons à Ericeira, dans une station de lavage pour camping-car. L’eau est accessible gratuitement. Nous faisons le plein.

IMG_4935Pas  de couché ni de levé de soleil, pour les mêmes raisons qu’hier. Nuages intenses à l’horizon, ciel couvert le matin. Nous partons en direction de Sintra, pour visiter le Palacio Nacional da Tena. Ce palais fichtrement romantique est exceptionnel dans sa taille, dans sa conceptionIMG_4925, dans ses coloris, même s’ils sont, pour la plupart, délavés. Nous  faisons la visite, chaudement recommandée par le guide vert. IMG_4938 Mais nous constatons vite que nous sommes considérés de la même façon que les animaux de l’abattoir. Nous sommes mis en files et guidés d’une salle à l’autre entre des cordes tendues ou entre des parois formant couloirs en verre. Pas de photo autorisée à l’intérieur. Les pièces se succèdent entre touristes serrés comme dans une boîte à sardines. Il manque l’huile. L’attrait est là, effectivement. La visite est particulièrement originale, car les pièces, nombreuses, sont toutes meublées d’époque, avec une accumulation d’objets hétéroclites ayant appartenus aux anciens habitants, toutes très différentes et il est à parier que Walt Dysney a dû visiter ce château-palais avant de faire construire ceux de ses parcs d’attractions.

Nous modifions notre programme des visites et conservons uniquement les sites naturels, plus adaptés à nos goûts

IMG_4941 Le repas chariote est pris au Cabo da Roca qui est le point le plus occidental de l’Europe. Le Syndicat d’Initiative délivre des certificats de passage. Pâtes au Parmesan basilic, sauce bocal.

Les photos se suivent et la carte mémoire de l’appareil étant pleine, je passe à la suivante, mais me disant bien qu’à ce rythme, je ne tiendrai pas le séjour. Certes, je peux décharger les cartes sur l’ordinateur portable que IMG_4962nous avons emporté, mais par sécurité, je n’aime pas effacer une carte, tant que les photos ne sont pas gravées. Nous allons donc dans une boutique en vue d’acheter quelques DVD pour faire cette opération. Mais finalement, au vu du prix des cartes mémoires, j’en achète une nouvelle de 8 Go pour 17€ qui me permettra un complément de 3200 photos en 10 Mégapixels. Normalement, ça devrait aller…

IMG_4983-Sanctuario-de-Nossa-Senhora-do-Cabo-Sesimbra Notre route longe la côte et passe par Lisbonne que nous choisissons de ne pas visiter. Nous passons sur le grand pont suspendu du 25 avril et aboutissons au Centuario de Nossa Cenhora do Tabo près du Cabo Espichel (Sesimbra). Il s’agit d’un ancien monastère à l’abandon dont deux ailes ont été construites par des pèlerins. On nous annonce du vent en bourrasques sur ce cap. Attendons la IMG_4977 nuit pour savoir.

Deux AMIS viennent nous rejoindre pour la nuit.

Samedi 9 mai 2009.

Excellente nuit, pas de bourrasques. Par contre, ce matin, grisaille, quelques gouttes de pluie.Le soleil hésite vraiment à montrer son nez. Il arrive à le pointer le temps de la photo du monastère illuminé. Nous entrons le visiter. A l’intérieur, il est en parfait état. La visite est gratuite, mais comme toujours, les photos sont interdites, et nous nous plions à l’usage, d’ailleurs contrôlé.

Nous modifions, une fois de plus, l’itinéraire, en fonction de la météo, mais aussi des commentaires collectés de nos AMIS.

Nous descendons à la verticale de Lisbonne, le long de la côte, assez rapidement. La région ne présentant pas grand intérêt par rapport à nos préférences.

Séquence “Nuance d’utilisation intelligente de la signalisation routière”

Sur une route à deux voies (une dans chaque sens) nous arrivons, en rase campagne, à un carrefour, où nous aurons à céder la priorité. Notre voie de circulation, dans les derniers mètres, sans ilot, se divise en deux: la voie qui prendra à gauche est barrée par un “”stop”, car elle coupe l’axe de circulation prioritaire; la voie qui prendra à droite s’incurve et est barrée par un “cédez le passage”, car elle suit la voie de circulation principale et prioritaire. Voilà de quoi fluidifier la circulation. Peu (jamais, pour ma part) vu dans nos régions outre les grands carrefours multi-voies avec ilots.

A midi, nous n’arrivons pas à trouver un endroit intéressant où nous IMG_4995 arrêter.  IMG_5001 Ce qui fait que nous n’avons mangé que passé 15h00. Une fois n’est pas coutume.

Nous visitons le centre historique de Palmela. Il en faut peu pour que nous restions coincés une fois de plus. Mais nous l’avons vu venir à temps cette fois et avons pu faire demi tour dans un petit carrefour avant l’excès d’étroitesse par les voitures en stationnement et les travaux non annoncés à temps. Le Castelo de Palmela est en accès libre et la salle la plus belle de la grande chapelle est magnifique. Au plafond, un trompe l’oeil semble en prolonger la hauteur par des colonnes de marbre rose qui IMG_4991montent vers le ciel. Du centre de la salle, l’effet est spectaculaire. Mais une fois du plus, si les visites sont agréablement gratuites, les photos sont strictement interdites et le contrôle est de rigueur. Nous nous y soumettons donc. Et vous aussi, puisque nous ne pouvons vous ramener aucune image. Par contre, le cadran d’une horloge de l’église provient de Liège et cela est annoncé… La photo était autorisée, car à l’extérieur…

IMG_5015 Ce soir, nous bivouaquons le long de la mer à Porto Covo, petites falaises découpées, mer très belle, nombreuses aires d’arrêts libres, sans service, mais gratuites, la nôtre est en terre battue, juste au bord de la falaise d’une trentaine de mètres. Nous profiterons donc pleinement, cette fois encore, du doux bruit des vagues tout au long de la nuit. S’il nous berce, c’est bien, s’il nous secoue, c’est IMG_5024 moins bien. Nous profitons de cet arrêt pour une lessive du petit linge et du change d’eau dans les bouteilles. Nous partions avec notre eau de source et deux bidons de réserve que nous n’avons pas encore utilisés. Comme il s’agit d’une excellente eau, nous la remettons en bouteille et nous remplirons demain le bidon par sécurité lors de la vidange.

Comme hier, couché de soleil furtif et capté de justesse, car nuages denses à l’horizon.

IMG_5026 Dimanche 10 mai 2009.

Levé tardif, poussif même. Il faut dire, nous pensions d’abord à la pluie, puis aux embruns. Mais finalement le ciel lourd du matin qui devient une habitude l’emporte, car la mer n’est pas si agitée et la hauteur des falaises nécessiterait un vent autrement plus violent pour nous inonder de tant d’embruns.

Voici quelques jours que nous longeons la côte Atlantique. Chaque soir le couché de soleil est encombré d’une bande nuageuse qui obscurci l’horizon plein ouest. Il semble que cette bande avance et nous amène la pluie du matin. Il faut attendre midi pour l’amélioration spectaculaire et à couper au couteau. Le soleil revient alors en force, et quelle force.

La lessive d’hier n’est pas sèche !!! Et elle nous encombre légèrement dans notre petit volume. Nous décidons d’y rester confinés, le temps de nous mettre à jour dans nos rédactions et collage de photos. Ensuite, après avoir mangé, nous vidangerons et ferons le plein d’eau au camping proche, car pas d’autre solution en vue pour les wc.

D’une façon générale, les routes sont en bon état. Cependant, nous tombons sur quelques exceptions. La N120 et la N10 sont en terre battue. Et nous les suivons quelques kilomètres malgré tout.

Aujourd’hui, pour accéder à certains petits villages ou des plages isolées, nous empruntons des pistes de sable. Le passage des véhicules y forme de la “tôle ondulée” phénomène connu des pistards. Il faut choisir de rouler très lentement pour éviter les vibrations atroces ou alors d’atteindre, voire dépasser la vitesse critique qui permet aux amortisseurs de ne plus réagir à temps. Ceci varie selon les véhicules, selon l’amplitude et la fréquence de la tôle ondulée. Nous choisissons la voie la plus prudente, celle de la lenteur qui nous contraint à rester sous les quinze km/h. Heureusement, ce ne sont que des tronçons de quelques km.

A midi, repas chariote. Pour sortir de l’ordinaire (!), nous ouvrons une boîte que nous remettions toujours à plus tard. Il s’agit d’une boîte d’un lot que nous avions acquis par correspondance à l’un des nombreux vendeurs de produits dits gastronomiques du Sud-ouest. Comme il s’agissait d’une première offre très promotionnelle, nous nous sommes laissés tenter, mais sans aucune conviction. Les premières boîtes ouvertes, c’est vrai, avaient été succulentes. Rien à voir avec les produits ordinaires. Ici, nous ouvrons des quenelles de canard au foie gras accompagnées de riz. Pétard, il faudra noter le IMG_5030-Porto-Covo nom du fournisseur et voir s’il y a d’autres offres promotionnelles, car nous avons relèché le fond de la boîte.

Le guide vert nous vente quelques qualités de Porto Covo, mais surtout nous recommande de ne pas quitter la ville sans passer par la place Marquès et son glacier pâtissier: ses produits étant remarquables. Nous suivons ses conseils à la lettre. Et la glace était bonne.

IMG_5031-Ile-do-PessegueiroNous rencontrons des AMIS et taillons une bavette à l’occasion. Beaucoup rentrent du Maroc. Et pas nécessairement en convoi. Les ennuis de parcours ne sont pas nécessairement  les plus réputés. Il faut accepter de se mettre au parfum local, voilà sans doute la règle de base.

De notre côté, nous nous baladons toujours agréablement et calmement. Nous avons trois jours d’avance sur le planning et cela nous permettra de faire face à l’imprévu s’il arrive ou de nous loger agréablement dans un coin de paradis si nous le trouvons un de ces prochains jours.

IMG_5043-Vila-Nova-de-Milfontes Ce soir, nous pensions avoir trouvé l’emplacement du bivouac et étions partis à pieds visiter le village Vila Nova de Milfontes et le fortin restauré en hostellerie à l’embouchure du Rio Mira. A notre retour, nous constatons la présence d’un grand panneau interdisant le stationnement des véhicules de logement plus de trois heures … Zut alors ! Déménagement… recherche d’un nouvel hôtel… IMG_5063 que nous trouvons assez rapidement le long de la côte. D’autres AMIS y sont également. D’autres arrivent encore après nous. Nous sommes rarement seuls, mais toujours très au calme.

Après quelques instant, une voiture arrive et les passagers descendent, emportant dans le coffre de grosses bouteilles de 5 litres vides en plastic. Ils en avaient plein les bras et, comme du temps des brasseurs livrant à domicile, étaient très habiles pour en placer entre les doigts et en porter quatre à cinq dans chaque main. (je me rappelle d’un de ces brasseurs livreur engagé grâce à une malformation, il avait six doigts à chaque main!) A peine avaient-ils disparus, qu’ils réapparaissent, mais bouteilles pleines. Cette fois, sous les bras, plus entre les doigts  🙂  Une source coule généreusement à quelques mètres de nous. Nous la voici bien heureusement révélée. Nous ferons le plein demain avant de partir.

Lundi 11 mai 2009.

IMG_5065 Nuit identique aux quelques précédentes: venteuse, bruyante par la mer et le vent, mais proche de la nature. La première partie (avant le premier pipi) impeccable, puis, plus proche de la somnolence que du profond sommeil. Mais le repos est atteint sereinement, et l’essentiel est là.

La source coule toujours et nous avons besoin d’une quinzaine de litres pour effectuer le plein. ce n’est pas trop pour une journée, deux douches et la vaisselle… et les toilettes semi-chimiques, mais à l’eau quand même.

IMG_5083 Nous continuons notre périple en longeant les côtes le long de l’Atlantique. Nous nous régalons encore plus aujourd’hui que le soleil est pleinement présent. Ces côtes déchiquetées sont d’une beauté féroce. Chaque crique, chaque plage est l’objet d’une nouvelle découverte. Et nous voudrions les faire toutes… mais l’excès nuit en tout et il nous faut en laisser de côté.

Les cigognes cohabitent avec les mouettes et nichent tant sur les falaises que sur les pylônes ou les cheminées. Nous avons eu le plaisir IMG_5078 d’observer quelques nids avec des jeunes toujours au berceau.(cliquez pour agrandir l’image)

Vers onze heures nous poussons la porte de ce qui nous semble être une boulangerie, mais sans trop de succès. ce n’est qu’une pâtisserie. Nous prenons une pâtisserie aux amandes, à l’essai !!. Mais nous remarquons que derrière le comptoir se trouve une machine à presser les oranges. Alors, nous ne pouvons résister et nous commandons deux parfaits grands verres de 40 cl que nous avalons goulûment les yeux brillants de plaisir.

A midi, nous mangeons, toujours en bord de mer, un repas chariote, maison: langue de veau sauce crème champignons, pâtes mac tordus, juste pour le plaisir des papilles.

IMG_5142 Le long des falaises, les emplacements de stationnements ne sont pas organisés, cependant les camping-cars sont nombreux. Entendez par là qu’il y en a souvent, mais ils ne se serrent les uns contre les autres que dans les stationnements organisés. En pleine nature, la règle est de laisser la vue aux premiers installés, donc de s’en écarter. Et comme la place ne manque pas, ce n’est pas très difficile. Observez bien cette photo, au sommet de la falaise, il y a deux camping-cars. Le plus petit en gris est le nôtre. Le blanc qui se découpe dans le ciel est notre voisin à cent cinquante mètres.

L’Europe semble apporter beaucoup d’organisation et de finances au Portugal qui en reporte une partie sensible à la canalisation du tourisme. Ce que nous trouvons particulièrement attrayant aujourd’hui le sera-t-il encore demain? Des passerelles en bois traités viennent d’être installées sur des kilomètres de long sur le littoral. De nouvelles pistes cyclables. … Tout semble s’organiser dans ce sens, ce qui nous paraît absolument normal … mais sans doute bien à regrets.

Le soir, nous nous posons à une cinquantaine de mètres d’altitude à Carrapateira. La vue est plus que belle, elle est magique. Aux amateurs de nature sauvage, visitez le Portugal, vous en aurez pour votre mise.

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Séquence (très illustrée) “Cheminées”

Au Portugal, la luminosité est forte car l’ensoleillement est exceptionnel. Les façades des maisons sont majoritairement blanches dans les régions que nous avons traversées. Des notes de couleurs viennent s’y ajouter. Les cheminées suivent cette règle et sont généralement blanches elles aussi. Nous ne savons pas comment elles servent, mais traditionnellement, les cheminées servent au feu à bois. Il est à noter que nous avons rarement aperçu des réserves de bois même si toutes les maisons sont équipées de cheminées. Autre remarque et de taille: plus la maison est petite, plus la cheminée est grande. Ce qui semble illogique. Au point que nous nous demandions si le cabanon au fond de la cour n’était pas le fournil, puisque tout le pignon servait de cheminée. Mais cette règle d’inversion proportionnelle ne valait pas que pour ce fournil… Enfin, il faut remarquer que de rares cheminées présentent des traces de suie. La plupart restent nettes et blanches, parfaites…

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;Mardi 12 mai 2009.

La nuit est excellente et le programme de la journée reprend le même scénario que les jours précédents: ciel couvert avec pluies éparses, éclaircies qui s’élargissent avec les heures pour trouver le plein ciel bleu à midi.

Nos narines sont titillées par une odeur proche de la cannelle et pensons qu’elle provient sans doute d’un restaurant proche. Mais ce n’est pas le cas. Nous rencontrons cette senteur suave dans toutes les collines avoisinantes. C’est la ciste, herbe aromatique qui pousse de façon drue et sauvage et qui embaume l’air de façon intense.

Ces collines de la côtes ouest, qui se terminent par les falaises tombant à pic sur la mer, nous donnent des vues d’autant plus admirables que les vagues font une écume d’une blancheur absolue contrastant avec la couleur de l’eau de l’Atlantique. Ajoutez à cela les camaïeux des roches sous le soleil, le contraste des jeux d’ombres et de lumières, les dentelles des roches escarpées et il n’en faut pas plus pour faire un album photos.

Nous mangeons une fricassée de poule au curry que nous avions acquise à une aire France Passion au retour de Roissy. Très bon, copieux, à retenir, …

Nos visites vont de Praia (plage) en Vila (village), de castello (château) en Cabo (cap). Et nous nous en réjouissons toujours.

IMG_5146  ;IMG_5149 Point de vue de Torre de Aspa

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Nous passons au point le plus “sud-ouest” de l’Europe, le Cabo de Sao Vicente. Dès cet endroit, le charme de la nature prend fin pour laisser la place aux cars, aux échoppes, aux parkings réglementés… bref, notre plaisir sera autant modifié, car les règles seront dès à présent bouleversées. Des AMIS nous informent que les stationnements plus à l’Est le long de la côte sont dès à présent complets. En conséquence, nous modifions l’itinéraire prévu initialement le long de la côte et rentrons un peu plus dans le pays.

Pour ces mêmes raisons, nous nous arrêtons un peu plus tôt que prévu, avec ces mêmes AMIS, le long d’une petite plage, un peu peuplée d’AMIS, c’est vrai, mais encore respirable.

Mercredi 13 mai 2009.

Bonne nuit. Les AMIS ont été calmes… La mer aussi. Légère pluie du matin, suivie de rayons de soleil entrecoupés de nuages blancs.

IMG_5195 Nous IMG_5179 avons prévu de découvrir la côte sud, la Côte de l’Algarve, la plus réputée du Portugal. Mais nous nous rendons vite compte qu’elle est réputée au même titre que la Côte d’Azur, et que les constructions sont du type de la Grande Motte. Nous réussissons péniblement à  nous faufiler jusqu’à un phare où nous faisons une agréable promenade le long des falaises et où nous découvrons les Furno, grottes marines, donnant, d’un côté sur la mer, de l’autre, par le haut, sur la terre. Nous aurions voulu les visiter de l’intérieur, mais cela nécessitait l’accès par la mer. Et nous n’avons pas le coeur à faIMG_5183ire file en ville. L’empressement nous pousse dans les terres, au plus vite. A Silves, nous pensons voir le castelo et la cathédrale. Nous y arrivons à 17h, juste pour la fermeture. La visite sera donc pour une autre fois. Et nous rejoignons Monchique, arrêt camping-cars chaudement recommandé sur Internet par d’autres AMIS. Nous y arrivons vers 18h et sommes accueillis par Antonio et d’autres AMIS anglais et français déjà installés avec qui nous taillons IMG_5180 une sérieuse bavette, pleine de bonne humeur sur la crise mondiale. Le site est parfaitement situé au grand calme (le vrai) dans les montagnes et bénéficie de tous les services que l’on peut attendre: eau, toilettes, lave-linge, douches, vidange, électricité, barbecue, piscine, Wifi… Pour la première fois, nous nous branchons au 220 v. Mais si nous sommes bien connectés au Wifi, nous ne captons rien et ne pouvons rien envoyer…

Demain, nous restons sur place, relax. L’avance était faite pour ça.

Jeudi 14 mai 2009.

Bonne nuit, mais à 7h, un peu d’émotions. Le vent, sans prévenir, se lève d’un coup sec et secoue la chariote latéralement nous tirant de la torpeur. Nous ne nous éveillons cependant pas tout à fait et flemmardons encore un peu.

Hier, nous avons fait quelques courses en prévision du barbecue annoncé chez Antonio, où nous logeons. Mais lors de notre arrivée, Antonio nous annonce que les barbecues sont en réfection. Cependant, il pourra nous dépanner avec un petit modèle individuel. Ouf! nous n’avons pas acheté le poulet mariné et les côtes à l’os pour rien! Ce midi, je vais donc lui demander le barbecue et je constate qu’il n’a pas menti en prétendant qu’il s’agissait d’un petit modèle individuel. Notre poulet y tiendra-t-il? Combien de morceaux de charbon de bois vais-je pouvoir y mettre d’un coup? Pas des kilos en tout cas. C’est un modèle individuel, c’est sûr. Me voilà donc aux prises avec cet appareil aussi sobre que peu encombrant qui s’allume du premier coup sous les assauts du vent. Mais la grille ne se règle pas en hauteur et IMG_5202 le poulet une fois posé (c’est un poulet juste déployé, ouvert, tout d’une pièce) étant trop près des braises s’échauffe un peu vite et il me faut ruser pour l’en éloigner. J’ai une ferraille coudée dans la soute et je m’en sers. Mais il faut retourner la bête le plus souvent possible. Voici que les flammes s’en mèlent. L’urgence s’impose. Les gestes s’accélèrent, les poils se brûlent, les jurons se retiennent de justesse jusqu’à ce que le poulet finisse par atterrir sur le gravier comme de bien entendu. Nous le mangerons avec les dents qui crissent, plaisir supplémentaire que tout le monde n’a pas tous les jours, il faut l’admettre.

Le Wifi est parfaitement capté mais personne parmi les AMIS n’arrive à aller sur Internet. Si vous consultez ce blog, c’est que finalement nous y sommes un jour parvenus…

Marianne profite des installations pour faire la lessive.

Grâce à Antonio, nous avons enfin les réponses à quelques questions… La culture intensive de l’eucalyptus est destinée à la pâte à papier essentiellement exportée vers l’Espagne. La coupe de l’eucalyptus s’effectue après une croissance d’une quinzaine d’années. A ce moment, les rejets de la souche datant de déjà trois à quatre années sont maintenus en place durant la coupe. Cela permet une substantielle économie… pas besoin de nouveaux plants, pas le travail de la mise en terre, gain de trois à quatre années de pousse, croissance plus rapide due à un meilleur enracinement sur ancienne souche. Par ailleurs les plantations de pins boule en terrasses sont destinées à la récolte des pignons, hors prix à ce jour.

L’après midi, notre intention est d’aller nous allonger près de la piscine. Mais tout d’abord, il faut découvrir les lieux. Car ici, tout étant à flanc de colline, se déplacer de quelques mètres à l’horizontale implique une descente ou une montée adaptée. Et la piscine est en contrebas. A vol d’oiseau, elle n’est pas bien loin, mais c’est en réalité une vrai promenade que de s’y rendre. Nous découvrons les lieux, aménagés avec beaucoup de charme autour de petits logements de vacances typiques. La piscine, petite, mais sympa en forme de haricot où l’eau ne dépasse certainement pas les quinze degrés. Raison sans doute pour laquelle il n’y a pas de thermomètre. Comme nous trouvons ces lieux charmants, isolés, tranquilles, nous décidons de retourner à la chariote, passer un maillot et emporter nos serviettes de bain pour y revenir le temps d’une bronzette que nous espérons agréable. En remontant, nous croisons l’arrivée d’une voiture d’un autochtone, vraisemblablement habitué des lieux, musique tonitruante à bord, mais qui l’arrête à son arrivée.  Nous nous changeons et refaisons la promenade dans l’autre sens. A notre arrivée, nous constatons que le personnage en question semble être le jardinier ou l’homme à tout faire. Il est en train de régler l’arrosage. Aïe! Ca peut aller vite, comme ça peut prendre un certain temps, mais aussi entraîner certains inconvénients. Finalement, il nous aperçoit, se lève et abandonne le réglage de l’arrosage pour se diriger, sous une paillotte, vers une installation obsolète plus proche du poste à galène que d’une installation Hifi. Alors que nous étions occupé à trouver la meilleure orientation pour le soleil, il nous enclenche un “Luis Mariono Portugais” grésillant, nous regardant droit dans les yeux au travers de ses lunettes noires achetées sur un stand africain, fier de son exploit et du choix de son interprète. Il n’a pas tenu la pose longtemps et a empoigné une disqueuse modifiée en coupe bordure, grâce à quatre bouts de fils électriques et s’est appliqué à tailler les bordures des pelouses. Il n’a sans doute pas compris la raison pour laquelle il nous a vu repasser dans l’autre sens l’instant d’après. Nous avons sorti nos luxueux fauteuils Mc Dan et les avons installés près de la chariote le temps de trouver qu’il y avait déséquilibre entre la fraîcheur du vent et la chaleur du soleil.

Comme la lessive était terminée, nous avons refait le lit. Toute une aventure.;IMG_5203

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Vendredi 15 mai 2009.

Excellente nuit dans la fraîcheur des montagnes, toujours surpris pas les bourrasques impromptues du vent démarrant net, s’arrêtant aussi sec.

IMG_5212 Journée relax à Carrasqueira. Le matin, quelques contacts avec nos AMIS proches qui nous ont invités à prendre l’apéro devant leur camping-car. Il faisait beau. Nous avons dégusté un Porto blanc doux “Les Larmes du Christ”. On a raison de dire que le malheur des uns fait le bonheur des autres, car ce Porto était délicieux, n’en déplaise à Notre Seigneur Jésus.

A midi, deux côtes à l’os sur le mini barbecue. Il n’en pouvait plus le pauvre.

L’après midi, un peu de IMG_5213 douceur au soleil le long de la piscine, sans musique cette fois. Le poste à galène avait déménagé avant que je puisse prendre la photo. Dommage.

Antonio nous invite à visiter ses logements de vacances. Beaucoup d’idées, d’originalités et de goûts dans les aménagements. A cette occasion, il nous montre une curiosité: une poutre maîtresse (au faîte du toit) visible de l’intérieur, au même titre que toutes les tuiles du toit, qui, chaque année dès début juin, (et d’ailleurs dès ces jours de mai) se met à pleurer de l’eau. Aucun spécialiste ne peut lui en donner la raison. Il a déjà colmaté les extrémités de la poutre, mais le phénomène continue.

Chaque rencontre avec Antonio (et il y en a beaucoup sur une journée) est toujours l’objet d’un bon mot, d’une rigolade, d’un échange de bons propos… Cela fait partie du charme de l’endroit. le personnage en fait partie.

IMG_5217 Le soir, nous invitons nos AMIS à l’apéro, avec une différence de taille. Il fait frais et nous ne pouvons les recevoir à l’extérieur. Nous nous retrouvons donc à six à l’intérieur de notre petite chariote, qui finalement à tout d’une grande (nous le savions, nous le savions!) et s’en sort honorablement. Dégustation de vin de la Vallée du Rhône étiqueté Chariote pour faire bonne impression ! accompagné de fromages et charcuteries locales portugaises. Nous évoquons les bêtises des camping-caristes, les caricatures rencontrées en routes et lorsque je leur dit que, parmi les camping-caristes il y a des “Marcel”, ils m’avouent qu’ils comprennent parfaitement ce que je veux dire. Mais quand je leur dit alors que ceux là je tente toujours de les inviter à l’apéro, il y a une seconde d’hésitation … avant de retrouver le sourire…

Samedi 16 mai.

Excellente nuit. Parfait soleil au petit matin. Journée prometteuse en matière de météo.

Vacances un peu immobiles entre AMIS, à parlotter de bêtises diverses, déconades multiples.

A midi, porc aux poivrons, riz. D’habitude, nous reléchons les assiettes. Mais nous avons dû, à regrets, nous retenir, car en extérieur, nous sommes trop visibles et notre éducation en souffrirait !!!

IMG_5218Antonio m’explique les subtilités du Portugal en bricolant un joug de boeuf réparé avec quatre pieds de chaises.

Un peu de parlotte, soleil couci couça, vent généreux, fin de journée à l’apéro entre AMIS autour d’une bonne bouteille Opéra “Les Bastignan”. Quoi de mieux?

Dimanche 17 mai 2009

Bonne nuit pour moi, nettement moins pour Marianne qui s’est disputée avec la saucisse à l’ail et l’ananas du soir durant toute la nuit….IMG_5221

Le départ est annoncé. A quelle heure? C’est la bonne question. Le temps de la douche, des vidanges, du paiement de l’addition, …

Photo de groupe avec nos AMIS et Antonio (deuxième en partant de la gauche) notre hôte. Nous prenons congé de cet endroit idyllique peu après 10h et voguons vers la côte avec l’intention de visiter quelques villages typiques. En chemin, première IMG_5223 rencontre: un troupeau de chèvres qui nous barre la route quelques instants. Nous remarquons, aux dépôts de nigules sur la routes, qu’elles ont déjà parcouru de nombreux kilomètres avant d’en arriver là.

Très belle église à Sao  Lorenço. Contrairement à ce que l’on pourrait croire ou espérer, toutes les églises IMG_5226sont fermées le dimanche, sauf le temps de la messe.

Dans les ruelles, un nouvel anneau de pierre à l’un des IMG_5229murs. Un autre un peu plus loin, en position horizontale, mais la photo n’était pas  idéale.

Au tout début IMG_5232 du séjour, nous avons eu un soleil éclatant qui nous a cuit un peu plus que nécessaire. J’ai eu des coups de soleil sur les bras et le front. Les bras pèlent toujours et le front reste douloureux. Marianne rit (se moque, oui!) de moi avec un certain plaisir, car je me protège souvent le front du soleil avec la main. Nous finissons par acheter une casquette qui me va comme un gant.IMG_5272

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;IMG_5233 En passant, photo d’un banc publiIMG_5239c très fleuri !!!

A Loulé, le  style de l’église change considérablement.

Nous trouvons quelqu’un à qui nous adresser, mais finalement cette dame nous raconte des histoires qui nous laissent pétrifiés.IMG_5244

Les terrasses d’orangers se développent quelques fois à perte de vue. Au bord des routes, les échoppes vendent des oranges: 1€ pour … 5Kg   🙂  Nous nous délectons encore cet après midi d’un délicieux jus d’orange pressé devant nous.

IMG_5246 Nous faisons un arrêt à Alte (Hihihi). Nous remarquons un seuil d’entrée particulièrement souillé. La cause est simple: le nid d’hirondelles une fois de plus installées bien à l’abri.IMG_5281 IMG_5280

Nous laissons loin de nous Salir (Hahaha).

A Querença, très joli clocher.

Magnifique pub en faïences pour le Schweppes à Sao Bras de Alportel.

Et puis, et puis, de nombreuses cheminées exceptionnelles qui viennent s’ajouter à la série déjà longue ci-dessus.IMG_5293-Sao-Bras-de-Alportel

Nous campons à Pedras d’el Rei. Le long de très belles villas dont les occupants ne doivent pas toujours trouver très drôle l’alignement de camping-cars entre leurs jardins et la lagune, situation qu’ils ont acquise pour la vue.IMG_5285

Lundi 18 mai 2009

Cette nuit, les rippers portugais ont fait fort: ils sont passés ramasser les poubelles devant nos chariotes à 2h30. Discrétion non assurée  cela va sans dire. Il faut ajouter à cela quelques voitures arrivant dans l’allée en gravier et se rendant compte qu’il s’agit d’un cul-de-sac, donc s’en suit un demi tour, IMG_5312puis quelques trains au loin, mais pas durant la nuit, fort heureusement. Sans quoi, outre la chaleur, la nuit fut excellente… pour moi, mais toujours la même bataille digestive pour Marianne.

Ce matin, nous avons dépendu le tandem pour nous rendre à Tavira. Juste quelques kilomètres pour nous dérouiller les jambes. IMG_5311Finalement, la balade était très agréable. Quelques belles vues à Santa Luiza et … les cheminées, évidemment.

Nous avons laissé le tandem  sur la place de la République et avons continué à pieds. Les odeurs de cuisine étant toujours stimulantes, nous nous sommes mis IMG_5330à la recherche d’un restaurant sympatique pour nous recevoir. Nous avons finalement, après une recherche un peu longue, fini par trouver un restaurant. Le menu du jour était celui du type que nous recherchions: du poulpe avec des frites (les frites n’étaient pas vraiment IMG_5331 nécessaires. Nous nous installons. Le garçon, lors de la commande, nous informe que pour le poulpe, il faut patienter quinze minutes, sinon, il peut nous servir du calamar. Pas de problème, nous maintenons la commande et patientons. Il nous présente le pain et les olives que nous déclinons (nous ne mangeons jamais de pain au repas chaud). Mais après le quart d’heure IMG_5334 annoncé, un autre quart d’heure est nécessaire avant de voir venir nos assiettes. Il n’avait pas IMG_5344 précisé que, soit les minutes portugaises n’étaient pas les mêmes, soit qu’il s’agissait d’attendre un quart d’heure par poulpe commandé. Sans doute fallait-il encore aller les pêcher. Tout une histoire. Mais l’attente fut récompensée, car le plat, une fois de plus s’avéra vraiment à la hauteur de nos espérances: délicieux. Longuement cuit à l’ail, le poulpe ne se défendait  plus et se laissait fondre en bouche. Un petit café et l’addition était IMG_5359 réclamée. Mais le sourire portugais ressemble à une grimace. Nous n’avons donc trouvé qu’un restaurant alors que nous recherchions un restaurant sympa. Heureusement, non seulement le menu était excellent, mais l’addition était légère. Seule l’humeur du garçon ne semblait pas adaptée, mais comme dans la plupart des commerces desquels nous avons poussé les portes.

Retour à la place de la République pour y déguster une glace artisanale. Est-il possible de passer devant un glacier sans y succomber ?   De retour à la chariote, nous rangeons le tandem et traversons la passerelle à pieds qui nous sépare d’une IMG_5352plage recommandée par le Guide Vert. Un petit train fait la navette, mais nous y allons à pieds. Il n’y a qu’un kilomètre. La plage est très belle et est couverte d’un sable blond sur une très grande longueur. Nous la parcourons durant plus d’une heure et nous nous faisons un champs d’ancres.(photo)

Au retour, nous dégustons, une fois de plus, mais c’est la région, un excellent jus d’orange frais. IMG_5361

Voyez le sourire engagé de Marianne.(cliquer pour agrandir) La raison? Simplement parce qu’au dernier moment, juste avant que l’appareil photo déclenche, j’ai ôté ma belle casquette. Faut-il en faire autant? N’est-ce pas précisément cela la moquerie? Je vous le demande…

Mardi 19 mai 2009

L’heure du départ a sonné. Nos valises sont faites. Il faut se faire une IMG_5380-Castro-Marim raison. Les vacances se terminent. Il faut rentrer. Nous faisons la route jusqu’aux murailles de Cacela.  Puis nous pensons à nous rendre à Castro Marim, la ville par laquelle nous sommes entrés au Portugal. Au supermercado les dernières emplettes, sans oublier une sérieuse réserve en jus d’orange fraîchement pressées. Repas rapide: pâtes pesto rosso. Vidanges, puis, en route. Le reste n’est plus maintenant qu’une affaire de kilomètres. Et de souvenirs.

IMG_5382-ArchidonaNous nous arrêtons et logeons sur une place de village , près d’un club de gym fréquenté par les hommes le soir, les dames le matin à Archidona.

Mercredi 20 mai 2009

Bonne nuit… levés tôt pour la route. En chemin nous appelons Jordane et Alex qui visitent les châteaux cathares et convenons d’un rendez-vous dans cette région.

A midi, lapin aux olives, pdt…

Dormons sur un parking normalement réservé à des cars à Péniscola. D’autres nombreux AMIS nous précédant, nous nous installons. Mais les cars arrivent encore… Finalement, ça passe; ouf!

Jeudi 21 mai 2009

Un peu le cirque, car Tomtom ne nous trouve pas l’aire de vidange et les toilettes sont pleines. Nous reprenons la route et finalement vidangeons sur l’autoroute.

A midi, nous voulons prendre un sandwich pour réserver le repas chaud avec Alex et Jordane, mais l’offre style Sodebo ne retient pas notre attention. Nous mangeons finalement nos petites boulettes tomate coriandre pâtes. Mmhmhmh. Juste le temps de relécher les assiettes. Cette fois, personne pour nous voir.

IMG_5387-Montréal Arrivés à Montréal, nous trouvons aisément le lac recommandé et le temps de nous garer, Alex et Jordane nous rejoignent. Ils profiteront de la douche et mangeront autre chose que des pâtes, car nous avions encore quelques réserves, dont un massala de poule dont ils se sont régalés. Echanges sur nos voyages respectifs et projets irréalistes …

IMG_5388 Excellente nuit au bord du lac avec crapauds, rossignols et canards… et AMIS. Jo et Alex auraient voulu voir leur fourgon, mais le contact ne s’est produit qu’un instant après leur départ.

Nous mangeons un panini à midi à l’aire des Corbières. Nous en profitons pour faire le plein de quelques conserves (bocaux) qui nous semblent succulentes, en vue des prochains périples. Il faut renouveler le stock entamé… et arrivons à la maison vers 17h.

Quel bonheur de voir que le gazon a bien poussé en notre absence…

Séquence:”Remarques générales”

– Au Portugal, nous rencontrons de grandes enseignes connues: Intermarché, BP, Total, Leclerc, Feu vert, ainsi que bien d’autres. Par contre, Mc Do est très peu présent. Mais quand on voit le prix d’un menu pantagruélique dans un restaurant classique, il n’est pas certain que Mc Do puisse concurrencer …

– Les supermarchés distribuent toujours gratuitement des sacs en plastic. Par contre, il n’y en a aucun dans les fossés, sur les accotements, dans les vignes, …

– Les toilettes publiques sont avec cuvettes classiques (non turques), toujours propres, toujours gratuites et il y a toujours du papier. Par contre, il est une habitude qui change, fondamentalement. Le papier toilette se jette dans la poubelle, pas dans les toilettes.

– sur les plages, les poubelles à l’attention des usagers sont des poubelles à tri sélectif de cinq couleurs pour un tri sur cinq variétés. Les plages sont propres du matin au soir. Les villes, les campagnes également. Nous n’avons pas rencontré de décharges sauvages.

– Manger des yaourts ou des céréales, au Portugal, c’est du luxe. Par exemple, Activia, une des marques les plus chères en France: 3,45€/16x125g en France contre 2,89€/4x100g au Portugal.

– par contre, les fraises sont à 1€ le kg, les oranges 5kg pour 1€…

Epilogue.

Nous partions, en principe pour découvrir l’Algarve, une région du Portugal des plus réputées. Dans sa préparation, Marianne a agrandi sensiblement le périple nous faisant parcourir la moitié sud du pays. Grand bien lui prit. L’intérieur du pays et la côte ouest est le paradis du camping-cariste. Les régions traversées étaient celles du bonheur. Nous n’avons jamais rencontré le stress, quel que soit l’arrêt, la plupart étant sauvages. Les vues, les sites étaient d’une beauté farouche, dignes d’un calendrier ou d’un diaporama. Finalement, l’Algarve a été laissée de côté pour l’essentiel. Et nous nous promettons d’orienter un prochain parcours sur le Portugal si l’occasion se présente, afin d’en visiter le nord que d’aucuns décrient comme encore plus beau que le sud et abritant les meilleurs vins portugais.

Il s’agissait de notre plus beau voyage à ce jour en chariote.

Juan-les-Pins

 

Prologue

Alors que nous rentrions d’une tournée “Vins” en Belgique, nous tentions de nous remettre de quelques refroidissements à la belge, de reprendre nos marques en Provence, de rassurer Gus sur la constance de notre présence, quand l’idée nous prit d’aller dire bonjour à Bubu. Un peu de tergiversation en fonction de la toux persistante, de locataires hésitants pour le week-end, mais qui, finalement, ne louant pas, nous libèrent la période. Mercredi, nous appelons Bubu pour lui en faire part et savoir si notre visite ne contrarierait pas ses projets de week-end. Manque de pot, elle travaille justement ce samedi. Comme il n’y a guère d’autres weekend de libre prochainement, nous décidons de prendre la route. La chariote est récupérée chez Fiat où, pour la deuxième fois, on y changeait le compteur sous garantie, pour cause de défaut d’usine. Cette fois, il bloquait le témoin de température…

Vendredi 21 novembre 2008

Au matin, malgré un levé pas trop hâtif, je rafraîchis la chariote au Karcher qui en avait grand besoin, juste pour lui enlever son aspect boueux. Le plein d’eau est fait. Les vidanges avaient été faites lors du retour de Belgique. Un bidon de 20 l d’eau est placé en réserve dans la soute. Nous prenons la route en milieu de matinée par les départementales en direction du grand sud-est. Tom tom nous guide avec quelques folies à la clef. Il prend de l’âge ou a la danse de Saint-Guy, je n’en sais rien, mais il lui prend quelques couâcs exceptionnels. Pas d’arrêt, sinon à midi (et pipi) avant le bivouac de La Motte, petit village du Var, pour éviter l’aire des Arcs spécialisée dans les groupes électrogènes et dont la triste mais brève expérience reste gravée IMG_2927 dans nos mémoires. Nous nous installons sur cette aire, évitant la proximité des arbres. La météo nous annonce un vent violent pour la nuit. En soirée effectivement, nous sommes un peu secoué. Et nous avons la sensation que les branches d’un arbre viennent caresser la carrosserie. Mais il n’en est rien. Ce sont des feuilles et des branchettes qui viennent de plus loin et qui aboutissent sur le toit et le lanterneau, provoquant des bruits similaires. La nuit est de ce fait un peu perturbée, mais sans plus.

 Samedi 22 novembre 2008

IMG_2935 Dès les préparatifs matinaux terminés, nous reprenons la route et constatons rapidement qu’il s’est passé quelques chose durant l’ inconscience de notre sommeil. De nombreux arbres sont couchés, ceux qui étaient en travers de la route paraissent récemment sectionnés afin de libérer le passage. La quantité nous IMG_2940 interpelle. Comment peut-on avoir mis un contingent de bûcherons sur pied pour abattre un tel boulot en si peu de temps ? Les routes, par endroit, disparaissent sous les aiguilles de pin. Les espaces ne sont que cahots. Dans son jardin, un homme, voyant que la tornade a épargné son plus grand arbre, décide de l’abattre avant qu’il ne tombe sur sa maison. Finalement, nous apprenons que la tempête a duré toute la nuit et que tous les pompiers ont été mobilisés la nuit entière.

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Nous passons à Seillan et Gourdon, très jolis villages avec une belle IMG_2999 fontaine et un beau lavoir.

 

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Fin de journée, nous arrivons à Juan-les-Pins où nous récupérons Bubu à son travail et la ramenons à son bercail provisoire, chez Beau-papa et Belle-maman où nous garerons la chariote le temps du week-end et de la visite.

IMG_3004 Le soir, nous allons voir le port des milliardaires.

 

 

 

 

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Quelques bateaux amarrés face aux vieux fort attendent impatiemment de voguer, ce qu’ils semblent faire si rarement. De là nous nous rendons au restaurant réservé par Mat et Bubu. Un italien. Nous prenons un menu pantagruélique dont nous ne nous sortons pas. Il en reste dans les assiettes. Mais très bon. Très bon moment IMG_3006 partagé.

 

 

 

 

 

Dimanche 23 novembre 2008

Bonne nuit, bien calme.

Le matin, nous allons jusque Biot, revisiter la verrerie et le vieux Biot. Le ciel n’est pas clément et le soleil se cache. C’est toujours dommage.

IMG_3008 Les citronniers ploient sous le poids des fruits.

Bubu et Mat nous ont préparé le repas de midi que nous partageons en famille.

IMG_3009 L’après midi, nous visitons le vieux Nice et son château, à l’image des falaises de Pimpol. Il n’existe que dans la légende. Peut-être a-t-il existé. Toujours est-il IMG_3014 fléché. On y arrive, mais il n’y est pas. Une plaque annonce même le donjon, qui n’est pas visible.

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Nous plaçons un mot sur Internet à l’attention des camping-caristes pour renseigner la qualité de l’aire  de stationnement, car il y en a peu sur la côte et encore aucun à Biot. Le point GPS est donné pour le jardin des parents de Mat, avec en option, l’eau, l’électricité, les poubelles et sur commande, table d’hôte.IMG_3025

IMG_3026 Nous passons une soirée agréable auprès de Bubu et de sa belle famille d’accueil qui nous reçoit pour la circonstance, bien agréablement. Nous parlons des travaux de la chambre, toujours lents et en attente, de vins que nous dégustons, de visite de la région, de l’ avenir, de l’ emploi, du job de Mat, de la recette de la terrine de lapin initialement celle de la maman de Philippe, mais IMG_3027 adaptée par Christine et que Philippe trouve alors trop sucrée, mais qui reste excellente puisqu’en fin de repas il n’en reste guère….

Puis surprise, un peu en avance, je reçois un cadeau de Bubu et Mat. Car demain, c’est vrai, c’est mon anniversaire. Et le départ matinal ne laissera guère de temps…

Lundi 24 novembre 2008

Comme tous les jours de semaine, chacun prend son envol à l’heure dite, fonction de son travail, de la circulation et de tous les impératifs. Alors que nous flânons et qu’il nous restera à refermer la grille derrière nous après notre départ.IMG_3029

Nous prenons le chemin du retour, gentiment, avec le souvenir des tempêtes. Le long de notre route, il nous semble voir de la neige dans les fossés. Oui, nous n’avons pas la berlue.

Nous passons par Marseille et l’itinéraire passe par un tronçon en travaux. Déviation coûteuse en temps. Nous arrivons pour prendre Jordane à son travail avec quelques minutes de retard, mais pas trop. Et passons la soirée chez eux. Alex rentre toujours un peu plus tard, travail oblige.

Jordane et Alex sont pris dans un projet à grande échelle. Et là, ce projet vient de prendre une dimension nouvelle avec une info peu réjouissante dont ils nous font l’annonce. L’incertitude plane et comme l’enjeu est de taille, l’angoisse aussi.

Nous passons une soirée agréable, tant sur ce sujet que sur un repas, toujours agréablement préparé par Jordane et, cette fois, une tartiflette, pour me faire plaisir.

IMG_3043 Le soir, nous logeons à l’aire de Gréasques, proche d’une ancienne mine.

Mardi 25 novembre 2008

Au matin, Bubu nous passe un texto pour nous annoncer une nouvelle tempête, mais de grêle cette fois. La côte est refroidie, sous une couche de grêlons. Heureusement, les vendanges sont terminées.

Nous rentrons sans encombres, vidangeons chez Leclerc en même temps que de faire le plein de gasoil et de GPL et quelques courses, ainsi le prochain départ peut être annoncé.

Epilogue

Pas vraiment un parcours de vacances, mais plutôt l’occasion de retrouvailles. Ensuite, beaucoup, beaucoup de questions …

Biot

 

Prologue

Gilliane vient de terminer ses études en alternance à Lyon et a décroché un emploi en CDI à Juan-les-Pins (près d’Antibes) pas par hasard, puisque Matthieu provient de Biot, juste à côté. Ils ont prévu d’intégrer une chambre en cours d’aménagement dans le garage chez les parents de Matthieu. Cela, le temps de trouver un appartement selon le lieu où Matthieu trouvera son premier emploi. Nous allons la conduire dans sa nouvelle demeure provisoire avec armes et bagages.

Dimanche 21 septembre 2008, St Matthieu, 1° jour d’automne!

IMG_2860 Nous sommes attendus pour midi chez Jordane et Alex à Marseille. Nous prenons le départ à 10h22. Il va falloir mettre les gaz pour arriver à l’heure. Sur l’autoroute, le régulateur de vitesse entre en fonction sur 114 km/h GPS (cad réel). C’est à dire un très bon régime. Et il fallait ça, car nous arrivons à moins cinq. Ouf.

Jordane et Alex rentraient justement à ce moment là. Nous nous rencontrons donc sur le seuil.

Comme ils partent mercredi pour trois semaines et demie au Maroc en tandem, nous leur apportons un complément de bagages également. Mais c’est surtout pour nous l’occasion, le plaisir de les voir avant cette absence prolongée.

Nous partageons ce temps de midi avec eux autour d’une bonne assiette mijotée par Jordane comme elle sait et aime le faire, aux saveurs indiennes épicées. Régal répété.

Nous profitons de cette rencontre des deux soeurs pour un petit retour arrière sur la jeunesse, les années de prime jeunesse etc etc. Nostalgie évidemment. Mais bonne ambiance que nous ne pouvons prolonger car Gilliane est attendue et la route reste encore longue jusque Biot.

Nous reprenons la chariote après des embrassades soutenues et répétées et réenclenchons le régulateur, mais à un rythme moindre cette fois. Arrivée vers 17h chez Matthieu. Très belle maison de style néo-méditerranéen idéalement située au fond d’un cul-de-sac. Nous garons la chariote par un demi-tour sur place dans la cour d’entrée juste derrière la grille et nous laissons accueillir très agréablement par Philippe et Christine, les parents de Mat. Visite des lieux, apéritif et repas nous font partager un très agréable moment de détente en compagnie également de Thomas et Angélique, son frère et sa copine.

Cette soirée, particulièrement détendue, montrait la qualité de l’accueil réservé à Gilliane. Mais, de cela, nous en étions déjà certains. Nous aurions voulu qu’elle nous fasse un peu oublier que Gilliane quittait la maisonnée. Mais ça, c’était évidemment plus présent dans notre esprit, donc plus difficile à gommer, même l’instant d’une soirée détente.

Après un petit verre d’alcool de camomille de toute première qualité, nous nous sommes séparés le temps d’une nuit dans la chariote.

Lundi 22 septembre 2008.

Nuit bonne, quoi que chaude. Petite pluie du matin, celle qui n’arrête pas le pélerin.

Philippe part au boulot alors que nous sommes encore dans la chariote. Il semble un peu gêné de venir nous trouver pensant sans doute que nous ne sommes pas prêts. Mais nous avions convenus avec Gilliane la veille qu’elle viendrait frapper à notre porte quand la voie serait libre. Comme elle ne vient pas, nous patientons.

Au petit déjeuner, nous faisons le point, puis prenons le départ après de gros poutous plein d’émotions cachées.

IMG_2862_1 Nous prenons la route Napoléon dont le début se cache sous quelques gouttes de pluie. Mais le soleil n’est pas loin. Quelques souvenirs lointains me reviennent puisque j’y suis passé dernièrement, voici juste… 38 ans. Elle a bien changé, le revêtement et la largeur, mais pas les paysages, toujours superbes.IMG_2869

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Escale à Digne-les-bains. Nous vidangeons dans une aire et nous stationnons dans une autre. Question d’ambiance. Et profitons de faire le tour du petit lac. Quelques panneaux nous interpellent, interrogatifs!?!

Mardi 23 septembre 2008

IMG_2881 Bonne nuit, calme pour nos voisins, bruyante par la route proche pour nous. Tout est relatif.

Ciel un peu couvert, mais promesse de dégagement.

Nous reprenons la route de Napoléon. Nous arrivons à Sisteron. Très joli. Mais le ciel n’étant pas encore dégagé et l’espoir de revenir sous des cieux meilleurs nous pousse à aller voir plus loin aujourd’hui.

Le château de Mison se détache un peu en porte-à-faux sur la colline. IMG_2883 Nous nous en approchons et découvrons le magnifique parking recommandé sur Internet avec une vue trois étoiles. A retenir pour un prochain passage. Calme et plat. Pas de services, car pas prévu pour camping-cars. Mais c’est ça le plaisir.

Le château est en cours de consolidation. Pour ce qu’il en IMG_2884 reste. Il est construit essentiellement en gros galets. Quand ils tombent, ils roulent loin.

Dans le village, un tout petit lavoir derrière la fontaine. Magnifique d’intimisme. Juste à proximité, la tour, bien conservée, bien restaurée. Beaucoup de charme, pour un village assez isolé, quasi en cul-de-sac.:IMG_2886

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Nous décidons d’y rester pour nous rassasier d’un lapin aux olives mijoté par Marianne. Malheureux pour le lapin, mais quel bonheur pour nous !!!

IMG_2900Au village d’Orpierre, plus de 400 voies sont équipées pour l’alpinisme. Et de fait, bon nombre sont déjà en place. Nous les observons un bon moment sur des parois verticales, des surplombs, parfaitement à l’aise. IMG_2901

 

 

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Et de là, nous reprenons gentiment la route vers notre humble demeure, nous promettant de revenir dans l’extrême sud-est, sans doute à Monaco, vers l’Italie, pour à l’aller, comme au retour, profiter de la proximité du passage, pour voir notre Bubu qui nous manque déjà tant.

 

Epilogue

Côté technique: extrêmes de consommation: 11,29 l/100 à l’aller,  7,89 au retour.

Côté sentiments: on a beau être préparé…

Les Châteaux Cathares

 

Prologue.

Comme toujours, plusieurs voyages sont prêts et c’est la météo qui nous guide. Cette fois, vers les châteaux cathares.

Les châteaux cathares furent d’abord une position de repli des Wisigoths refoulés du Haut-Languedoc vers le sud. Après l’intégration au domaine royal français en 1229, la frontière entre l’Espagne et la France se stabilise et durant cinq siècles, ces châteaux deviennent des garnisons face à la menace espagnole. L’annexion du Roussillon leur fera perdre leur rôle militaire.

Un peu d’histoire.

Dès le XIIe siècle une religion chrétienne différente et concurrente du catholicisme s’implante et se développe dans le Sud de la France: le catharisme.

Cette hérésie repérable dans toute l’Europe d’alors sera dans un premier temps mieux acceptée dans le Midi. La pape Innocent III décidera pour contrer ce mouvement de lancer en 1209 la croisade contre les Albigeois. Cette véritable guerre de religion se transformera peu à peu en une longue guerre de conquête où s’affronteront les seigneurs croisés du royaume de France et les seigneurs méridionaux. Une dernière croisade royale menée par Louis VIII brisera définitivement les résistance du Midi.

L’Inquisition finira de pourchasser les derniers cathares là où la croisade n’avait pas pu en venir à bout, malgré de nombreux bûchers collectifs. La religion des Bons Hommes mettra finalement près de trois siècles pour disparaître. La mémoire régionale en a fait un symbole de tolérance et de liberté et un objet de fierté culturelle.

Les siècles ont passé et il ne reste que très peu de vestiges contemporains du catharisme et de l’affrontement de ces deux messages religieux chrétiens. Les châteaux, les abbayes et les musées du Pays Cathare, de témoins sont devenus conteurs de cette belle histoire qui résonne encore aujourd’hui comme une épopée aux dimensions européennes.

Image de carte

Le fond des vallées est garni de vignes de vins de caractères très remaniées ces dernières années.

Les paysages ont la réputation d’y être sauvages, grandioses, fabuleux, majestueux.

C’est tout cela et d’autres détails que nous voulons découvrir.

Samedi 6 septembre 2008.

Changement de locataires à Tauleigne. Les arrivants restent quinze jours. Nous en profitons pour planifier une bonne dizaine de jours de voyage. Mais avant tout, il est nécessaire de lessiver les draps de lits, de les repasser, mais aussi ceux d’autres amis loueurs qui ont un changement de locataires justement le même jour. Il faut tondre également, car durant dix jours, ça pousse… bref, samedi chargé.

Dimanche 7 septembre 2008

Le dimanche au matin, tout est fait, la chek-list est analysée et tout est mis en branle pour le départ qui a lieu vers 10h30. Les sièges de la cellule de la chariote sont revêtus de nouveau tissus, car nous craignions de voir trop rapidement vieillir ceux d’origine. Marianne s’est remise à la couture. Du bleu, nous sommes passés au rouge. “Ca jette Georgette.” La nappe est assortie, quelle chance !!!

Nous roulons bon train par les nationales et départementales pour rejoindre l’Aude. A midi, traditionnel Croque-monsieur au Ketchup que nous mangeons goulûment. Pourquoi changer?IMG_2205

Le soir, nous arrivons à Lagrasse (et nous nous réjouissons déjà d’être demain en mâtinée hahahahaha). L’abbaye est un peu réputée mais nous  la laissons donc de côté pour l’instant, juste l’objet d’une photo. Sur les hauteurs, un moulin domine la ville. Au coeur de la ville, les vieilles halles se dressent en parfait état. IMG_2207

Nos locataires nous appellent pour nous signaler un problème de connexion Internet. Nous tentons de les aider, mais il nous faut pour cela joindre la hotline Orange, car nous sommes dans un trou perdu et ne captons pas Internet. Hot, ça veut dire chaud en anglais. Et bien, c’est vrai, ce fut chaud. D’une cabine téléphonique, nous avons composé le 3900 d’Orange, tout IMG_2209 d’abord pour nous entendre dire que l’attente serait de 8 minutes, mais qu’elle n’était pas payante. Toutes les dix secondes, au milieu de la musique, une voix suave nous répétait qu’un technicien allait donner suite à notre appel… et enfin, après huit minutes, la sonnerie qui donne enfin l’espoir que le technicien va nous prêter une oreille attentive… IMG_2212 Quelques sonneries, puis la même voix suave qui nous dit que… tous les techniciens étant en ligne, merci de renouveler votre appel…

Re 3900… l’attente est de 10 minutes…. au bout de 10 minutes, sonneries, puis une voix d’une jeune dame, jeune fille (?) très aimable, très polie, à qui j’explique la situation… mais qui, pour me répondre exige mon numéro IMG_2215 d’appel. Je lui dit que je suis dans une cabine… Ca ne marche pas. Elle ne comprend  pas. Visiblement, je ne suis pas tombé sur une lumière. Je lui donne alors mon numéro d’abonné. Mais rien de mieux, elle ne trouve pas mon dossier. Je lui répète quatre fois mon numéro. Finalement, c’est moi qui lui demande de le répéter. Elle se trompe sur le dernier chiffre. Je corrige. Après un certain temps, elle trouve. Ouf. Elle me demande la raison de mon appel. Je lui demande si elle se souvient que je viens juste de lui expliquer? Je recommence. Elle me dit que j’ai besoin d’insérer le code qui protège le Wifi. Je lui dit que le Wifi n’est pas protégé… gngngn  et nous nous enfonçons lentement, mais sûrement la tête dans le mur. A tout moment, elle me met en attente. Et à chaque fois, après quelques minutes, reviens vers moi et me dit:”Je vous remercie infiniment d’avoir patienté…” Mais elle reviens toujours sans solution. Les aiguilles tournent et celles du compteur également. Bref, nous raccrochons sans avoir de réponse à nos questions. Nous appelons nos locataires pour débloquer la situation…

Bien loin des châteaux cathares que tout cela, mais juste pour vous dire que les vacances sont parfois parsemées d’embûches et de déplaisirs.

En rentrant de la cabine téléphonique, nous retrouvons les halles dans la nuit

Soirée “Mots fléchés” et parcours du lendemain.

Lundi 8 septembre 2008.

Bonne nuit, un peu fraîche, car trois aérations ouvertes.  11°C au réveil, soleil. Photo du parking.IMG_2220

Nous faisons un tour dans le village, classé “Plus beau de France” pour le voir sous le soleil. Effectivement, quelques ruelles sont magnfiques. C’est là que la notion de “calades” prend vraiment son sens, ces ruelles étroites, pavées de pierres larges quelques fois avec une rigole ou ruisseau en son milieu. Ici, les chemins de roulage étaient magnifiques.  Nous tournons autour de l’abbaye dans laquelle nous n’entrons pas, car IMG_2223 nous avons un programme chargé et axé sur les château essentiellement.

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Le premier visité est celui de Peyrepertuse, l’un des plus beau, jamais assiégé, jamais pris par les assaillants, et je veux le croire. Situé tout en longueur au sommet d’une colline, il présente des ruines majestueuses, respectables et pleines d’un passé IMG_2263 tourmenté, mais surtout, entourées de paysages grandioses, de mont et de vaux embrumés qui forment des horizons magiques. L’accès en véhicule est aisé, mais il faut continuer encore une bonne vingtaine de minutes à pied dans des passages escarpés. La récompense est au bout de ce chemin.

IMG_2267  Peu de commentaires à nos visites. les photos parleront d’elles-mêmes, au risque de vous saouler.:IMG_2282

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IMG_2343 A la sortie, Cucugnan, le village du curé connu pour son célèbre sermon. Au sommet, le moulin.

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IMG_2344 Nous continuons vers le château de Quéribus, juché sur un piton rocheux. A  première vue, il paraît dérisoire, petit, étroit. :

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Mais une fois sur place après avoir gravis le chemin tout aussi escarpé qui y mène, on peut se rendre compte qu’il est construit comme un dédalle.  Au centre, un escalier à vis distribue sur les différents étages. IMG_2359

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Au détour d’un passage un peu dissimulé, nous croisons un anglais qui nous dit dans un français approximatif:”Attention, ça glisse et il n’y a pas de lumière“. Nous osons nous  avancer et trouvons directement sur IMG_2395 notre droite, dans le noir, un panneau qui, d’une part, porte le numéro 19 et d’autre part empêche de tomber dans un trou profond. Sur le plan itinéraire remis à l’entrée, l’itinéraire s’arrête à 16!!! Nous avançons à tâtons. Mais au sens propre. C’est le pied qui s’avance pour savoir s’il y a du sol devant, s’il s’agit d’une marche ou d’un trou…. même avec le temps, nos yeux ne s’habituent guère et nous n’y voyons goutte. Une lueur cependant nous vient à l’esprit!!! nous avons de mini lampes de  poche attachées à nos trousseaux. A l’aide de ces LED nous  pouvons deviner la forme du sol et ainsi voir qu’un escalier prolonge la visite, mais plutôt comme IMG_2394 une grotte. Nous nous heurtons la tête au plafond bas, cognons un peu les murs malgré l’extrême prudence pour ne pas tomber, nous fouler une cheville et compromettre la  visite, le voyage, la santé…. et nous nous enfonçons semble-t-il bien bas sous terre. Après quelques dizaines de mètres parfois un peu éclairés par des lucarnes, des meurtrières, nous arrivons à l’intérieur d’une IMG_2398 casemate, et apprenons par un panneau d’information que le chemin qui y accède est une caponnière. Nous sommes heureux de lire, en fin de parcours, l’avertissement sur ce panneau, précisant que l’accès et le cheminement sont dangereux. Merci aux GO!!!:

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Nous restons en bordure de terrasse quelques instants, le temps de contempler ces paysages exceptionnels, magiques, envoûtants que nous découvrons avec une joie partagée.IMG_2405

En redescendant, nous avons la dalle et un magnum (de crème glacée, pas de vin) en vient à bout pour quelques temps.

Nous regagnons la chariote, des images plein les yeux et atteignons l’aire de Douilhac-sous-Peyrepertuse au milieu de plein d’Amis, le plus proche étant occupé à allumer un barbecue. Installé depuis peu, nous voyons approcher le plus grand format, visiblement accessible aux seuls permis poids lourds.

Souper léger et rédaction…

Mardi 9 septembre 2008.

Au lever, ciel couvert. Cloches de l’église en retard de 10 minutes, puis IMG_2410 12, car elles sonnent deux fois. Photo parking. :

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IMG_2411 En route pour le château de Padern. En y arrivant péniblement à pied, nous faisons face à un panneau qui nous indique “Danger chute de pierre. Visite interdite“. Nous en sommes donc pour nos frais et faisons demi-tour à regrets.

Nous constatons que le soleil n’est pas de la partie, qu’il manque cruellement à l’ambiance de la journée, à celle des photos et qu’il semble bien ne pas nous rejoindre aujourd’hui. Nous ferons donc avec, c’est à dire sans !!!

IMG_2413 Le château d’Aguilar, vue agréable sur le vignoble. La caisse est fermée, mais l’accès est ouvert. Nous avions acquis un “pass” pour avoir réduction au cours des différentes visites. Ca vaut bien la peine!!!  Nous montons à l’assaut de cette forteresse en ruine dont nous n’avons, pour cause de fermeture, que peu de IMG_2416 renseignements.

La vue est belle. Les IMG_2417 photos vous le diront.

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IMG_2438 Le château de Durban compte peu dans l’histoire cathare car rapidement insérée dans l’histoire de France. Il n’en reste plus guère qu’une imposante façade avec des fenêtres à meneaux très  travaillées.

 

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Nous dînons à Villerouge-Terménes: agneau façon des Indes avec un essai de riz cuit en sachet pour éviter le nettoyage de l’égouttoir. Parfait!

IMG_2443 Nous visitons son château (Villerouge-Terménes) au coeur du village. Partiellement restauré et animé par des audioramas reçus à l’entrée, le dernier étage est consacré à la vie du bailli au moyen-âge. Une aile du château abrite un restaurant médiéval qui propose des menus d’époque. Fermé pour cause de dégâts de grêle. La visite en vaut la peine, même si nous nous sommes un peu fourvoyés dans les chemins et couloirs et que nous en avions finalement marre de ne pas être syncros avec les audioramas.

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Vidanges à Félines-Terménes. Rencontre d’AMIS belges. Voisins de la veilles!!! tenancier du barbecue. Quelques palabres, bien nécessaires pour entretenir la forme. Ils nous tuyautent sur l’eau…

IMG_2457  Château de Termes. En passant prendre notre billet, je vais aux toilettes pour économiser les nôtres. La porte était fermée, car quelqu’un me précédait. Je patiente… Elle s’ouvre. Je prends la place. EnIMG_2458 arrivant, je constate que la cuvette des toilettes est pleine d’eau. Elle est visiblement bouchée. J’ose encore faire un petit pipi, mais par prudence, je ne tire pas la chasse. Fort heureusement. En me retournant, je constate que le niveau d’eau, plus haut dans la cuvette, fait IMG_2464 certainement pression sur un “bouchon” situé dans la canalisation plus bas. L’eau suinte par les joints et commence à envahir le plancher. Il est temps que je m’en aille. Je signale cependant l’incident au tenancier qui, IMG_2466d’un échange de regard, me fait comprendre l’ampleur de l’embarras. 

Il nous donne la documentation, nous priant de la glisser dans la boîte aux lettres si nous quittons le château après 18 heures. Nous y accédons en un petit quart d’heure de marche et de lecture essoufflée IMG_2467 de Marianne.

Ayant cédé au terme d’un siège de quatre mois. Il fut démoli volontairement au XVII° s et servit de carrière de pierres. Pour cette raisons, les vestiges sont relativement pauvres.

IMG_2470Une des rares fenêtre en croix est encore visible et conservée dans les vestiges de la chapelle.

 

IMG_2479 Cette photo semble anodine. Mais à tout bien savoir, voici les détails. Remarquez le sourire de Marianne: il est un peu crispé. Son inclinaison: ce n’est pas par hasard qu’elle penche vers l’intérieur de l’enceinte. Même son pied: il est tourné vers l’intérieur. En réalité, pour prendre cette photo, je me suis reculé, trop à son goût, et me suis approché trop près du précipice. Voilà la cause de ce résultat décrypté pour vous.

Au retour, nous déposons la documentation et sommes soulagés de ne pas voir d’inondations sous la porte d’entrée.

Nous regagnons notre logement de la veille. Il y reste des places. Nous en prenons une pour la nuit…. que nous espérons douce…

Mercredi 10 septembre 2008

Bonne nuit, clocher toujours en retard. Normal, c’est le même que lundi. Donc pas de photo du parking.

Le matin, nous faisons un test. Remplissage au bidon. A l’entrée du parking, une borne d’eau payante. Dans le fond, une gratuite. J’y vais avec un bidon souple. Prix normal: 16 € chez Narbonne Accessoires. 2,50€ chez Mac Dan. Donc il faut voir ce que ça vaut une fois déplié. Comme nous avions fait le plein la veille, nos deux douches économiques de ce matin n’ont pas consommé beaucoup d’eau. Trois LED sur quatre sont toujours allumés. En retirant le bouchon, j’estime à 20 litres maxi le volume manquant. Le bidon fait quinze litres. Je le déplie et le remplis au robinet de la borne. Effectivement, il tient l’eau. C’est déjà bien. Et j’arrive même à refermer le bouchon. C’est encore mieux. Il faut avouer qu’il se déforme pas mal lors du transport, mais c’est le propre des bidons souples, c’est d’être souples… Arrivé à la chariote, je place l’ entonnoir acheté récemment et qui n’a jamais servi non plus. Double exercice en somme (sans jeu de mots!) Là, l’effort IMG_2487 consiste à lever le bidon et verser l’essentiel dans l’entonnoir et le moins possible dans la manche de la chemise. Merveille, pas une goutte dehors. C’est pas trop haut, pas trop lourd, ça marche. Et une fois fait, le bidon accepte de se remettre dans ses plis. Le réservoir est plein. On peut partir. Quelle satisfaction !!!!

IMG_2492 Nous arrivons au château de Puilaurens, une citadelle de vertige, c’est à dire haut perchée contrastant avec celles de plaine. En arrivant à proximité, nous sommes surpris par sa situation, sa découpe sur crête parfaitement escarpée et n’osons imaginer le chantier en tel lieu. Nous nous garons sur un parking en contrebas et continuons l’ascension à pied. Au début, le chemin est pentu, raviné, creusé de fosses et de bosses. Directement, nous avons à l’esprit les plaintes de nos locataires qui critiquent le chemin de Tauleigne. Aussi, nous le prenons en photo et nous promettons qu’au premier plaignant nous ferons la proposition similaire: aménager un parking au bas du chemin pour continuer le reste à pied.

IMG_2493 Raide, très raide. Paraît-il, le chemin constitue une ancienne calade (chemin revêtu de pierres, de pavés) emprunté par les bêtes de somme. Nous parvenons au sommet pour découvrir les ruines de cette forteresse alambiquée détruite par la population qui est venue y récupérer dans un premier temps les tuiles et les IMG_2494 planchers, laissant, ensuite les murs se dégrader aux intempéries.

Nous restons un bon moment sur les lieux, silencieux et magiques. Bien que assez fréquentés, personne n’y crie, personne n’y parle à voix haute. Que du respect, simple et spontané.

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Nous mangeons sur la parking sur lequel nous nous étions arrêtés et, pour la première fois, déroulons l’auvent pour y placer la table à l’ombre et y dîner relax. Dinde à la mangue, riz… juste pour les papilles.

IMG_2555 L’abbaye d’Alet est sur notre route, avec des vestiges du IX° s, mais que nous ne visitons pas en détails. Les châteaux nous appellent…

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:IMG_2559Au passage, une magnifique ferme surélevée.

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IMG_2563ass  Juste avant d’arriver au château d’Arques, château de plaine, dressé droit comme un donjon qu’il est, de nombreuses fois attaqué, mais jamais pris. Remarquablement conservé et jouissant de détails architecturaux originaux comme, par exemple une clef de voûte circulaire et creuse au centre de la salle permettant le passage (monte charge). A noter que tout donjon a sa réserve d’eau. Ici, elle reste indéterminée.

Les quatre tours sont évidées de IMG_2561 façon qu’elles sont imprenables à leur base.

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Ces deux châteaux seront nos visites principales de cette journée. En fin d’après midi, nous peinons un peu à trouver un logement. Arrêté sur le côté du parking d’un camping où j’étais allé me renseigner, je reprends le volant et redémarre. Boum. Pas vu le muret bas devant le pare-choc. Un peu de peinture en moins. Rien de plus heureusement. Si, si, le sourire de Marianne. Mais il est revenu. Pas la peinture.

Finalement, nous aboutissons chez un relais France Passion. Elevage d’escargots. A notre arrivée, personne. Nous patientons, un certain temps, puis finalement, nous impatientons. Mais le tenancier arrive. Il fait dans l’escargot, mais dans la vache également. Et actuellement, deux moustiques sévissent, contaminant sérieusement ses vaches, l’obligeant à passer chez le vétérinaire. Voilà la raison de son retard. Il nous remet une barquette d’escargots que nous réchauffons ce soir. A la catalane, en coquille. Merveille. Nous en reprendrons demain pour faire avec des coquillettes. C’était trop bon. Il faudrait pouvoir vous en parler. Mais ce ne sont pas des pages gastronomiques. Bien dommage pour vous …

Jeudi 11 septembre 2008.

Bonne nuit, parfaitement calme en milieu rural. Le gros toutou (un saint-Bernard) qui reste attaché à la porte d’entrée a bien manifesté son humeur quelques fois, mais sans trop de dérangement, quoi que sa voix porte particulièrement bien.

Nous étions sur une aire de gazon mise quasiment de niveau et pouvant accueillir jusqu’à cinq camping-cars (ils disent tous cela, même s’ils ont de la place pour plus, car au-delà, ils sont considérés comme camping et tombent sous un autre statut. Donc cinq et jamais plus)

Nous rapportons les petits pics à escargots et la bouteille d’huile aimablement prêtés la veille, précisant le côté délicieux de la recette, le régal que nous en avons fait et le souhait de revenir, sans doute pas ce soir, mais peut-être bien demain. Les portes nous sont ouvertes…

Compte tenu des conditions météo instables, nous modifions le tracé et entamons aujourd’hui le circuit initialement prévu demain.  Pour laisser plus de chance au parcours tandem d’être effectué avec le moins de pluie possible. Ce n’est qu’un espoir, nous en sommes conscients.

En cours de route, nous croisons, dans un petit village, des toilettes publiques. Nous en profitons pour vidanger les nôtres proprement. Vider la cassette, c’est une chose, mais il n’y a pas d’eau pour la rincer. Alors, système D, je la remplis avec les eaux usées de la douche. Une fois, deux fois. Finalement, non seulement, la cassette est très propre, mais le réservoir des eaux usées est vidé. Et les toilettes publiques sont rincées également, avec une chasse en dernier ressort.  Parfait, plus que parfait.

IMG_2609 Un peu plus loin, voulant suivre un panneau menant à un château cathare (château Montaillou) nous arrivons au centre du hameau où se trouve tout de même un point info équipé du Wifi gratuit 8 Mo. Nous en profitons pleinement pour mettre le blog en ligne. Mais pas moyen d’envoyer les E-mails. Pas grave, ils partiront ce soir avec la clef 3G. Il y a également un point d’eau. Nous faisons le plein au bidon souple comme la veille. Le tour est joué. Nous sommes parés pour les trois jours à venir si rien ne nous sourit. Du château, il ne reste pas grand chose, au point que la photo est difficile à prendre de loin. Le temps, (ou le courage) sous la grisaille, nous manque pour nous en approcher.

IMG_2612 La région change. Nous sommes en Pyrennées ariégeoises. Les routes sont étroites, les ravins abruptes et profonds. Marianne stresse fameusement, d’autant plus lorsqu’elle est du côté du vide. Elle appréhende le croisement.

Le temps est très incertain. Nous regardons pour manger à Lordat, sous les ruines d’un château haut perché. Mais rien n’était IMG_2613 plat et nous reprenons la route jusqu’à Axiat. Nous cassons la graine devant la petite chapelle, magnifique à l’extérieur, un peu vieillotte à l’intérieur, mais fichtrement authentique. Curry de volaille, riz (pour un peu changer, mais IMG_2614 nous aimons ça). Le ciel se couvre de plus en plus. Et nous décidons de remettre à demain, définitivement, le circuit vélo. Sans doute serait-il bon de trouver un IMG_2616endroit sympa, idéalement perché, pour voir les nuages surplombant la vallée jouer avec les éléments et évoluer avec le temps. C’est vrai que les brumes sont magnifiques dans la région. Nous cherchons. Et c’est ainsi que nous  montons à IMG_2620 Rabat les Trois Seigneurs, route en cul de sac qui arrive sur un parking  que nous espérions dégagé, mais finalement encore assez loin du sommet, seulement accessible à pied. Les montagnes sont encore élevées aux alentours et la vue est bouchée. Il faut reconnaître que l’endroit est bucolique. Le rIMG_2619uisseau est sympa avec un petit pont de bois, une table pique-nique. L’humidité relative est à  son comble. Le lichen pousse partout de façon assez dense. Quelques voitures attendent les baladeurs et une tente… les campeurs. Comme il est encore tôt, nous pensons qu’il est possible de trouver mieux. En routeIMG_2621 vers Foix. Le château nous semble splendide, parfaitement conservé et il nous paraîtrait bien triste de le visiter sous la pluie ou le ciel couvert. Nous faisons volte face vers Intermarché pour quelques courses nécessaires. A la sortie, rincée mémorable. A trente secondes près, nous serions rentrés au sec. Raté.

A l’anglaise, nous filons vers Roquepixade car un parking annoncé avec belle vue trois étoiles. En effet, mais parking minuscule en bord de route un peu pentu. Risqué tant pour le bruit que pour la sécurité. Une autre fois peut-être, pas aujourd’hui tout seuls… Nouveau départ pour le village en contrebas. Leychert. Il reste une place à côté du gros camion sur la place. Nous nous y engageons. Parfait. Mais  nous sommes en partie sous un arbre. A éviter, absolument, car il y pleut deux fois… Allons voir à Lavelanet. Un grand parking est annoncé. En effet, mais pour les gens du voyage…. Reprenons la route pour monter au col des Monts-D’Olmes, sation de ski en cul de sac. Il pleut toujours et la vue est bouchée. Mais la place est vaste et deux AMIS nous ont précédés. Nous nous installons… enfin.

On peut dire que la journée aura été à l’eau. Beaucoup de kilomètres pour ne pas voir grand chose. Certes, quelques ruines de châteaux qui sous la flotte paraissent mesquins. Nous y reviendrons si nous le pouvons car les circuits prévus dans la région ne sont pas abandonnés.

Plus de saoulerie avec les mots qu’avec les photos aujourd’hui.

Vendredi 12 septembre 2008.

IMG_2622Bonne nuit, malgré l’orage en début de soirée. Réveil avec 6,2°C et plafond bas. C’est manière de dire parce que nous sommes à près de 2000 mètres d’altitude.

Même valse d’hésitations concernant les activités de la journée, car le ciel reste couvert. Nous optons pour la visite du château cathare de IMG_2624Roquefixade, citadelle du vertige située sur un piton rocheux dominant le petit village du même nom. Les ruines sont un peu tristounettes, mais la situation joue  avec la beauté des lieux dont la magie est cependant un peu défaite par le bruit de la vallée, de ses activités et de la circulation, très peu passante, mais résonnante à chaque véhicule, car la vallée est très encaissée. A l’époque médiévale, les concepteurs n’avaient, j’en suis certain, pas pensé à ce souci. Le chemin est raide et glissant et à la descente, nous manquons, à plusieurs reprises d’arriver en bas plus vite que prévu.

Dans la chariote la vie vient de basculer. Dans un camping-car, tout n’est que promiscuité. La vie se partage IMG_2625dans un volume si réduit que les sens (et il y en a bien plus que cinq) sont tous mis à rude épreuve. Le moindre mouvement de l’un fait bouger la suspension, la lumière ne peut être utilisée discrètement, le bruit est toujours partagé, qu’en est-il des odeurs. Sur ce dernier point, j’en étais à polluer passablement l’atmosphère à chaque fois que je rentrais et IMG_2629ass enlevais mes chaussures préférées, certes d’un confort parfait, mais dans lesquelles se développait une odeur plus proche du Maroil faisandé que du muguet printanier. Hier, à l’occasion des petites courses, nous avons acheté un spray non parfumé contenant un produit combattant, semble-t-il très efficacement la source même des odeurs. Les IMG_2633 angoisses du retours à la chariote commencent à s’apaiser. Marianne a maintenant moins de crampes à l’estomac et elle m’a avoué qu’elle a rangé la pince à linge qu’elle utilisait comme pince-nez. Les effluves ne sont pas toutes éliminées. Il faut le temps que les bactéries s’éliminent. Mais tout de même, la vie a changé.

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Douze sergents, un gardien, un portier et un vigie avec quelques chien de qarde vivaient dans ce château.

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Nous mangeons (des carrés de sèche aux petits pois, oignons, tomates et à l’ail, cuits dans la friteuse sans huile et réchauffé à la poêle dans la chariote) sur le petit parking au pied du château  de Roquefixade. Des AMIS anglais nous y avaient rejoints durant l’ascension et le conducteur ne se doute pas que nous l’observons en train de pisser mal dissimulé derrière un buisson. Bon appétit.

IMG_2651 A Foix, Tomtom crée l’embrouille en nous  fourvoyant dans des ruelles inaccessibles avec la chariote. Ce n’est pas la première fois, mais ces derniers temps, il nous semble qu’il exagère… Une fois par un escalier étroit et raide, une autre par un sentier muletier désaffecté…Ce qui nous contraint à faire deux fois le IMG_2655 tour de la place du marché pour trouver le parking recommandé dans Foix. Nous y arrivons cependant.

IMG_2656 Le château de Foix n’est pas un château cathare. Il abrite une exposition que nous visitons. Des armures et divers armements, de nombreuses explications sur le château lui-même, le fait qu’il ait été prison durant un certain temps, que la IMG_2660 tour ronde n’est venue que quatre siècles plus IMG_2667 tard, tout cela fait l’objet de nombreux panneaux explicatifs et didactiques. Tellement grands, tellement nombreux qu’ils en abîment la magie de certaines pièces trop exiguës pour les recevoir. Une autre pièce dans la tour ronde dispose d’un portique audiophone IMG_2692qui occupe l’essentiel de la pièce et ne permet plus de l’admirer. Dommage pour de si beaux locaux.

Moi qui aime tant les verrous anciens, j’en ai eu pour mon compte, car les portes en étaient garnies et de parfaits exemplaires d’époque. Les prisons en détiennent certainement les plus beaux exemplaires.

Le ciel restait chargé. Aucune importance pour tout ce qui se trouvait à voir à l’intérieur. Mais bien pour les extérieurs, les cours sommitales, les créneaux, …

Nous avons été étonnés de la qualité du barreaudage des fenêtres de la tour ronde, mais pour une prison, c’était compréhensible tout de même.

IMG_2678 Quant aux latrines (sans s) le trou n’était pas grand. D’une part, il fallait parfaitement bien viser. Mais d’autre part, ne faire qu’un besoin à la fois. Pas toujours facile!

Courant d’après-midi, nous nous dirigeons gentiment vers notre aire nocture avec services vidanges de Serres-sur-Arget. Tomtom nous y conduit, mais, dans un village, nous envoie au casse pipe en nous plaçant dans un cul-de-sac particulièrement étroit et en montée très raide. Un peu de cailloux sur le sol et voilà la manoeuvre malaisée. Un demi tour est tenté à deux reprises, mais malgré quelques manoeuvres, la chariote est trop longue. La marche arrière est impérative. Heureusement, les rétroviseurs sont de qualité et Marianne est la meilleure caméra de recul qui soit!

Sur l’aire, grand parking asphalté. Pour les services, au pied de la mairie, un panneau indique que nous sommes les bienvenus et que la contribution est à hauteur de quatre euros à porter à la mairie si elle est ouverte, sinon à glisser dans la boîte aux lettres. Nous vidangeons déjà, car nous sommes au taquet. En effet, Marianne a trouvé nécessaire de faire la lessive de deux de mes chemises, car je commençais, paraît-il, à sentir le camping-cariste. En plus des pieds, ça commençait à bien faire. Demain, nous larguerons encore, ferons le plein d’eau et ne manquerons pas de déposer notre obole en mairie.

Samedi 13 septembre 2008.

Très bonne nuit. Passage de nombreuses voitures de bonne heure sur le parking. Rendez-vous au relais de chasse. L’ouverture est sans doute pour demain. Il faut lâcher les faisans!!!

Vidange de dernière minute, plein d’eau, obole en mairie avec la mitraille du fond du cendrier, mais quatre euros de mitraille, c’est quatre euros tout de même.

IMG_2703 En route vers le château cathare de Montségur, citadelle du vertige, dernier bastion de la résistance cathare. Après un siège de plus de dix mois le 1° mars 1244 une tentative de sortie des assiégés échoue et le 2 mars a lieu la reddition de la place forte. Une trêve de 15 jours est négociée à l’issue de laquelle les cathares auront à cIMG_2704hoisir, soit abjurer leur foi, soit périr par le feu. Pour la première (et la dernière) fois, les assiégé ont demandé a bénéficier de 15 jours pour mourir. Ainsi se termine la guerre contre les albigeois et Montségur entre dans l’histoire.

IMG_2705 Il a s’agit de combattre des personnes qui croyaient en un même Dieu, mais différemment, qui mettaient en avant les valeurs philosophiques et  morales, bannissaient l’appât du gain et les valeurs matérielles. Et aujourd’hui, certains veulent IMG_2707parler de la chrétienté comme une religion de tolérance. D’autres disent qu’il faut d’abord balayer devant sa porte.

IMG_2708 Ce château, tout petit, domine la colline et l’ascension est longue et raide. Le péage est à mi-hauteur. Heureusement, on IMG_2724 vous prévient en bas que les cartes de crédit sont refusées. Le caissier prend son poste à 9h30 dans la guérite qui n’est pas équipée ni en eau ni en électricité. Il doit monter avec la nourriture de la journée et sa billetterie. Il n’a donc pas de IMG_2726 toilettes. Et quand il est au bas de la côte et qu’il sait qu’il a encore une demi-heure d’ascension, son poste n’a pas encore commencé. Idem à la descente. Est-il syndiqué?

Beaucoup de vent, ambiance sauvage. Ce qui ajoute aux sensations de vertige. Marianne y est sensible et la montée sur un escalier raide et à clair-voie a été scabreux. Au moment de la descente, le vent a redoublé. En plus la vue étant dirigée vers le bas, j’ai cru, l’espace d’un instant, être dans la nécessité d’aller lui chercher quelques couvertures pour la nuit. Mais son courage a été plus qu’héroïque et sera certainement gravé dans une stèle régionale d’ici que nous revenions.

Nous profitons de quelques rayons de soleil le temps des premières photos. Mais pas de pluie. Ouf!

Sur la parking, nous déplaçons la chariote pour la remettre le plus à plat possible le temps de nous délecter d’un curry de poulet ananas gingembre riz, miam miam miam.

Nous reprogrammons Tomtom pour un nouveau circuit et passons par Camon, plus beau village de France qui mériterait certainement la visite. Seulement, une fois arrivés sur place, la pluie battante nous IMG_2728 confine dans la chariote. Nous avons beau patienter et nous dire à chaque fois qu’à la prochaine accalmie nous prendrons le parapluie… les averses se font de plus en plus belles, … Nous rejoignons les escargots Puivert un peu tôt dans la journée pour y faire un peu de lecture.(à remarquer sur la photo, l’état du pare-brise!)

La consultation de la météo nous confirme que les jours suivants seront similaires. Nous dévions franchement notre parcours, abandonnons la région et prévoyons de prendre la direction d’Agde pour trouver le soleil. Nous avons emporté d’autres circuits avec nous, dont un à proximité de Sommières (Nîmes) avec pistes tandem. A voir demain.

Le vent souffle tellement fort sous la pluie que nous devons déplacer la chariote qui se fait gifler par les branches des arbustes.

Dimanche 14 septembre 2008

IMG_2729 Nuit bonne à passable, bien que sans pluie. Ciel couvert au réveil. Nous partons avec deux raviers d’escargots que nous avons “décortiqués” à l’aide des petits pics prêtés par nos hôtes, tellement sympas que nous leur abandonnons une bouteille de pinard étiquetée en remerciement de l’hospitalité.

IMG_2732 Le dernier château de la région qui manquait à notre actif est celui de Puivert. Nous nous y rendons, il est à deux pas. Le ciel est menaçant. La publicité vente sa parfaite originalité, l’un des mieux conservé de France (?), meublé sur quatre étages de la tour, accessible sans effort par un large chemin…. Mais la route d’accès était tellement raide que la chariote en venait à patiner. Mais cela n’était pas dit dans la  chanson…

Une fois IMG_2738sur place, nous trouvons un château de grande taille en ce qui concerne la cour intérieure, de l’ordre de cent mètres. Remarquable. Des bâtiments aux deux extrémités de la cour. Des panneaux annoncent la restauration en … 2009.

Nous entrons dans la tour et commençons la visite par la IMG_2741 chapelle, jolie, où une fontaine y coulait lors des réceptions. Et l’eau était alimentée par un fontainier qui, derrière le mur, versait broc après broc pour faire illusion…

Quatre étages, dont un dédié aux troubadours, aux poètes, aux arts, rare à l’époque.

IMG_2748 Remarquable, et, paraît-il, unique, des cousièges à degrés, dans une pièce d’armes utilisée tant pour les jugements que pour les archives.

IMG_2753 Quant aux meubles, non seulement il n’y en a pas aux quatre étages, mais l’étage où ils sont n’en regroupe guère, pas tous d’époque, puisque assemblés avec des vis cruciformes zinguées bichromatées!!! Ne soyons pas chiche, et passons!!!

IMG_2737 Là une échelle du temps nous montre que le Château de Montségur n’a pas été le dernier à tomber comme il l’était écrit !?! mais bien les châteaux de Puilaurens et Quéribus.

Nous reprenons le chemin de la descente, toujours trop vertigineuse pour Marianne, mais qui s’en sort gaillardement et prévoyons l’arrêt à Félines-Termenès où nous mangeons les pâtes aux escargots de notre hôtes, recette à recommander.

Température toujours aussi glaciale!!! Nous avons perdu +/-15 degrés!!! Et on ne voit toujours pas le soleil pointer le bout de son nez, même à un horizon lointain!!! Donc notre but est d’aller au delà de cet horizon. L’espoir fait vivre………

IMG_2777ass Nous profitons de ce qui nous semble être une fenêtre météorologique, pour nous diriger vers l’abbaye de Fontfroide, IMG_2790 toujours en région cathare. Il s’agit d’une abbaye  cistercienne, de grande taille, en très bon état, complète, qui a été abandonnée par les moines en 1901, vendue et acquise par un particulier en 1908 et toujours dans la même famille depuis, qui l’habite et tente de la restaurer et de la faire vivre, notamment au travers des visites. Aujourd’hui, c’est dimanche, il fait mauvais presque partout et les badauds à la recherche de curiosités comme nous sont nombreux à venir se presser en des lieux plus que magiques. C’est ainsi que le IMG_2792groupe de 16 heures est parti avant l’heure, car déjà complet. Nous l’avons raté. Le suivant était prévu 45 minutes plus tard, mais il a été constitué plus rapidement. Fort bien, car l’attente n’a pas été trop longue. Mais faire la visite à cinquante, c’est pas toujours serein. Ni pour l’ambiance, ni pour le cadrage des photos. Ne nous plaignons pas tout le temps.

IMG_2796 Durant cette attente, nous feuilletons quelques livres dans la boutique et apprenons que l’abbaye de Fontfroide a été à la base de la lutte contre le catharisme. Et le détail de la lecture nous en fait mieux comprendre la raison.

Autant, sur la stèle située au pied du château de Montségur, quelques prospectus rédigés par un poète expliquaient le catharisme, la pureté de cette religion, tout le respect qu’il en restait aujourd’hui encore dans la population, le fait que les persécutés n’ont jamais voulu être considérés IMG_2804 comme des martyrs, car ils sont allés librement au bûcher, l’enveloppe charnelle n’étant pour eux, par la mort qu’une délivrance pour atteindre l’au-delà, la présence de fleurs fraîches tous les jours sur cette stèle déposées de façon parfaitement anonyme, tout montre le maintien de cette tradition culturelle. Autant dans le livre que nous entr’ouvions les mots résonnaient autrement. En réalité, ce livre, qui est vendu dans l’abbaye et qui explique le rôle de l’abbaye contre le catharisme, détaille que les adeptes de la religion cathare croyait en Dieu, mais ne respectait pas l’autorité du pape. Par IMG_2791 cela, ils refusaient de payer l’impôt, la dîme. Et comme cette religion, très suivie par les classes sociales élevée, la noblesse, faisait tache d’huile dans la population au point de désaffecter les églises tant qu’elles finissaient par s’écrouler (sic) .Le pape voyant ses revenus et son autorité sapée à sa base a décidé de lancer une croisade contre les cathares, mieux connue sous le nom de la croisade contre les albigeois.

D’une part, les cathares qui prônaient la pauvreté, et de l’autre, le pape qui IMG_2803 sauvait ses deniers.

Le soleil nous a éclairé de ses rayons durant une bonne partie de la visite. C’était particulièrement agréable.

Notre guide, charmante et efficace au demeurant, vantait les lieux avec passion. Nous avons suivi son parcours avec un plaisir que nous tentons de vous faire partager au travers d’une belle série de photos qui parleront d’elles mêmes.:

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Sortis de là, des images plein les yeux, nous gagnons l’aire de Pissevache à Saint-Pierre-la-Mer, pour y retrouver le soleil qui nous attendait. Nous y arrivons vers 19h et nous y posons avec soulagement de voir que la température y est clémente.

Lundi 15 septembre 2008.

Bonne nuit, vent fort, ciel dégagé, température clémente.

IMG_2845 Nous avons passé la nuit sur l’aire de Pissevache avec une foule d’AMIS. Sur l’aire, une IMG_2846 variété de camping-cars, des modèles des plus anciens aux plus prestigieux. Marrant de comparer. Voici, par exemple un modèle remarquable, de l’ordre de 8 mètres de long. Magnifique. Mais un “Concorde” est venu se garer juste à côté. Il est devenu tout petit. IMG_2847 Concorde, le Titanic de la route. Attention aux Icebergs.

Notre chariote est tellement petite à côté que nous allons y placer un logo “Smart” à l’arrière.

Aujourd’hui, congé dans les vacances… Nous restons un peu relax. Ca fait du bien aussi. Ce matin, nous partons au petit marché proche en tandem et ramenons quelques victuailles dans nos fontes reçues pour la fête des mères. Bien utiles.

A midi, deuxième fournée de pâtes aux escargots. Toujours les mêmes. Il en restait. Le même délice.

Après-midi, départ en tandem pour Gruissan. Objectif: manger une bonne glace comme la dernière fois à l’occasion de notre passage lors de la visite du Canal du Midi. Le vent est fort et le coup de pédale est un peu pénible. De plus, il y a belle lurette que le tandem n’est pas sorti et nos fessiers, jarrets et tendons divers s’en ressentent passablement. Arrivé sur place, malheur, le glacier est fermé pour cause de fin de saison. Mais qu’à cela ne tienne, nous en trouvons rapidement un autre. Ne faisons pas dans le mesquin et allons tout de suite au large cornet. Les parfums sont variés, il faut bien trois boules.

En mai, nous étions passé voir ce qui nous avait été recommandé: les maisons sur pilotis. Et nous nous en étions approchés en chariote. Nous avions trouvé cela plus que banal et même étonnés de savoir que le guide vert accordait une étoile. Simplement, le premier rang, IMG_2848 accessible en voiture est constitué essentiellement d’anciennes maisons sur pilotis dont les pilotis, maintenant devenus inutiles en raison des digues et de l’absence d’inondation, ont été recloisonnés et le rez-de-chaussée rendu habitable. Ces maisons, presque toutes blanches ou très claires, n’avaient que ça, la couleur, pour elles, sinon leur petite taille. Par contre, à vélo, en passant derrière, on entre dans un quartier où on découvre des centaines de maisons encore sur pilotis, certaines en meilleur état que d’autres, plus ou moins typiques, plus ou moins bien entretenus, mais presque toutes de la même taille. Il s’agit d’anciennes maisons de pêcheurs situées là pour la proximité et sur pilotis pour les marais, les inondations, bâties à la fin du XIX° s. Le quartier ne manque pas de charme. J’aurais voulu prendre quelques photos qui en valaient certainement la peine. Mais le vent, soutenu, violent, emportait tant et tant de sable que je craignais pour l’appareil photo. Je ne l’ai sorti que l’ombre de instant pour une seule photo furtive, qui vaudra ce qu’elle vaudra, car le cadrage n’a pas été réfléchi plus d’un dixième de seconde. Juste pour l’ambiance, le souvenir, la notion des lieux.

Durant le retour, nous avons pu juger du proverbe:”Qui voyage loin ménage sa monture” Et quand on réfléchit bien, la monture, c’est nous. Au retour, nous avons bien compris que le voyage de l’aller, nous l’avions déjà dans les jambes. Et que le vent, c’est, comme déjà dit, un peu comme une côte qui ne finit pas.

En arrivant à la chariote, nous nous demandions si nous arriverions à nous déplier, si nous n’allions pas perdre un morceau. Mais nous survivrons, 50 Km on n’en fait pas tout un plat!!! Une douche sera vraiment nécessaire pour nous désabler.

Soirée lecture et mot croisés.

Mardi 16 septembre 2008

Bonne nuit, beau.

Journée de simple détente. Retour au marché local, en tandem. Achat de tomates, un poulet rôti pour midi, …

Et toujours cette sensation aux fesses en tandem. Il faudra penser à une autre selle, ou à un peu plus d’entraînement… à voir.

A midi, repas le plus simple: une tomate en rondelle, à l’huile et vinaigre balsamique, poulet rôti encore chaud, mangé avec les doigts, évidemment.

L’après-midi, un peu de farniente au soleil. Juste pour déplyer les fauteuils. Promenade autour de l’étang de Pissevache, espace écologique hautement protégé.

Pas de grands actes en cette petite journée qui se termine gentiment comme la précédente.

Mercredi 17 septembre 2008

Bonne nuit, levé tôt pour aller à Sommières où nous arrivons vers midi. Beaucoup d’annonces touristiques à Sommières, mais rien en ce qui concerne la terre de Sommières, cependant hautement réputée.

Après-midi, nous prenons la voie verte, ancienne ligne de chemin de fer recyclée en piste cyclable. Le revêtement parfaitement asphalté est un rêve rare. Nous y restons durant 21 km … à l’aller, essentiellement à plat, comme tous les chemins de fer. Grand confort, peu de fréquentation, et plaisir restreint des paysages alentours, ni beaux ni laids.

Nous faisons un tour en ville pour déguster une glace artisanale. Le panneau annonce quinze parfums, mais pas le tarif. Nous nous faisons arnaquer IMG_2850à 4,10€ le cornet. Si les deux boules étaient de bonne taille, ça aurait pu passer, mais non seulement elles étaient mesquines, en plus il restait du vide à l’intérieur des boules, mais un moment, la boule mal formée avait des bavures. La serveuse ne les a-t-elle pas faites tomber avant de me tendre le cornet? Aucune éducation commerciale !  Cependant la ruelle était sympa. En arrière un clocher se distinguait par la forme spéciale de son clocher spiralé.

Nous passons a nuit en face du camping de Sommières.

Jeudi 18 septembre 2009.

Bonne nuit, départ pépère.

Arrêt à l’usine Haribo près d’Uzès pour acheter quelques bonbons préférés de Matthieu et Bubu. Toujours autant de monde, du même profil, les yeux gourmands.

A midi, nous mangions à la maison, mais nous reprenions la route encore quelques km, pour vidanger eaux usées et toilettes chez Leclerc, profiter de faire le plein de GPL, gasoil et quelques courses.

Epilogue

Les châteaux cathares, au moins les citadelles du vertiges, doivent se voir et se revoir. Une fois au soleil, une fois sous la neige, une fois dans les brumes variables mélangées aux lueurs matinales ou automnales.

Nous restons étonnés de la persistance de l’esprit cathare près de huit siècles après sa persécution. Ainsi, dans beaucoup de villes historiques, si l’on peut voir sur certaines maisons des plaques commémoratives du type “Ici est né l’illustre ….”, à Foix, c’est tout le contraire, des habitants ont fiché sur leur maison un écriteau: Ici n’est pas né Simon de Montfort, chef de la croisade contre les Albigeois…”

Luberon et Sainte-Victoire

 

Prologue

Nous sommes bien chez nous et, en principe, nous avions prévu de ne pas partir durant juillet août, période très chaude et durant laquelle les routes sont surchargées. Mais le coeur tire un peu et l’occasion d’un week-end se présente à nous. Nous nous laissons aller à en profiter.

Samedi 23 août 2008

Le temps de récupérer le linge au Mas des Fontaines et nous quittons la maison vers 10h direction le Luberon par les départementales. Il fait très beau, les routes ne sont pas surchargées en cette fin de période IMG_2031 de vacances et nous prenons tout notre temps.

Première halte au musée de la lavande à Coustellet. Sur le parking quelques vieux alambics magnifiques et l’un d’eux, sous abris, encore en état de marche. Il semble avoir fonctionné voici peu. La boutique est ouverte. Alors que Marianne reste occupée à la chariote, je m’y dirige vraiment par curiosité, car le domaine de la IMG_2030 lavande nous semble connu. Le parking qui n’était pas très fréquenté tranche avec le monde présent dans la boutique. Deux animatrices vantent les crèmes miracles à base de lavande, leurs vertus et, à les entendre, elles soignent vraiment tout (ou presque), et aussi le porte monnaie. Dans la boutique, les produits sont nombreux et variés. Vraiment très variés. Et je ne peux retenir un sourire parfaitement admiratif pour cette corne d’abondance, cette mine d’or que cette boutique placée à côté de ce musée. Alors que nos voisins dans la plaine nous fournissent en essence de lavande, la même est disponible dans la boutique. La seule différence c’est le format de la bouteille. Dans la plaine, pour le prix, la bouteille fait un litre, dans la boutique, elle fait 50 millilitres. C’est quand même IMG_2033 plus aisé pour le transport ! Pour le miel, c’est un peu pareil, dans la plaine, chez nos voisins, pour le prix, on a un kilo. Dans la boutique, 350 grammes. Et quand aux fleurs de lavandins que nous jetons chaque année, je pense que nous allons les collecter, car à 1,50€ les 20 grammes, ça commence à devenir intéressant.

IMG_2035 A Oppede-le-vieux, nous nous garons pour le croque monsieur du premier jour. Le stationnement est obligatoire et payant à l’entrée du village. Le gardien nous demande de nous placer en bas du parking avec notre chariote et de ne pas faire comme le camping-cariste qui semblait réticent et qui est resté sur la banquette IMG_2043 supérieure. Nous suivons donc ses conseils et prenons, en première, le chemin exigu et très pentu de la descente. Arrivé en bas, il y avait  certes assez de place pour nous, mais chaque déplacement éraflait la carrosserie dans les branches. Visiblement l’élagage n’était pas fait pour les camping-cars et je IMG_2044 comprends mieux la présence du révolutionnaire sur la banquette supérieure.

IMG_2054 Nous découvrons un village en cours de restauration ou de sauvegarde. L’effort est franc. Et les travaux entamés sont respectueux du style provençal des maisons rustiques. La visite est intéressante autant que plaisante et nous ne ménageons pas l’appareil photo. Les batteries deviennent un peu IMG_2058 vieilles et la première rend l’âme malgré qu’elle ait été chargée juste avant le départ. C’est à ce moment que je me rends compte que je n’ai pas emporté le chargeur. Si les autres batteries se déchargent aussi rapidement, nous allons tomber rapidement à court. Pour les économiser, je coupe l’écran et ne travaille qu’en viseur. Résultat non contrôlé!

IMG_2064 La Collégiale Notre Dame d’Alidon est à mi hauteur avant les ruines du château difficilement sauvegardées, face au flanc du Ventoux au loin, mais toujours superbe sous le soleil d’été.

En sortie de village, un bistrot vendait de la glace MövenPic. Pas possible de passer devant sans en prendre un cornet. Nous avons essayé, mais n’avons pu résister. Pour faire le test, une fois le cornet avalé, j’ai voulu repasser devant pour voir si nous pourrions mieux nous en tirer et mieux résister, mais nous étions trop loin !!! Nous aurions dû, car le serveur, un peu novice, n’arrivait à mettre seulement une boule. Pas plus. C’est peu, vraiment.

IMG_2074 Ménerbe, plus beau village de France, est en fête et pour cette raison, ses parkings sont occupés par les forains. Nous nous contentons donc d’un accotement en montée de village le temps de la visite, qui en valait certainement la peine.

Quelques photos à l’économie, le temps de me IMG_2077 rendre compte cependant que la visée est un peu décalée. …

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IMG_2084 Un peu plus loin, petit détour non prévu à la vue du panneau du prieuré de Saint-Hilaire. Un nouveau petit chemin un peu étroit pour nous nous amène à un espace réservé avec parking partiellement ombragé face à une vue superbe. Dans le dos une muraille avec des toilettes … troglodytiques modernes, eau chaude, eau froide, wc, et tout ce qu’il faut. Nous nous dirigeons vers le bâtiment IMG_2082 principal qui annonce la visite … gratuite. L’ancien maire de Reims, passionné, a acquis cette propriété autrefois partagée par deux familles et dont la chapelle était utilisée comme grange, remise, … il l’a restaurée sa vie durant et en a fait l’objet de sa passion. Décédé en 1998, il est enterré sur place. IMG_2087

L’endroit est magique. On y pénètre avec respect, presque gravité, sans doute beaucoup plus que dans n’importe quelle cathédrale.

 

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Fin de journée, nous stationnons sur le parking de Lacoste pour y passer la nuit.  Je trouve d’ailleurs que c’est à proximité de ce village qu’aurait dû être implantée la ferme aux crocodiles et non à Pierrelatte !

Dimanche 24 août 2008

Excellente nuit, reposante, calme. Lever naturel, sans tapage, sans réveil, comme il se doit.

IMG_2109 Photo du matin sur le fond du parking où nous étions bien, même sans vue sur le paysage, sinon sur l’église et le château éclairés la nuit.

Petit déj sans stress, puis départ à pied en direction de Lacoste, village dominé par le château acquis par Pierre Cardin. Le village est imprégné de sa présence. Le IMG_2112 nom des rues, des bistrots, des gargotes portent son nom sinon son effigie. Les calades sont escarpées, le village est tout en hauteur et nous glissons sur les galets qui sont utilisés comme revêtement de sol, tant ils sont lissés par les nombreux passages des piétons. Outre le caractère marqué, l’art est présent à divers titres. Des IMG_2116 créateurs IMG_2118 s’efforcent dans leurs spécialités, que ce soit la poterie, le textile, mais aussi d’autres formes assez originales. Ainsi nous avons dépassé un jardin en contrebas d’une calade qui était garni d’une construction artistique à mi distance entre la hutte, le tipi ou même le nid d’oiseau. L’art, en partie, consistait à le rendre accessible à l’homme, mais à établir la jonction entre plusieurs de ces constructions IMG_2119 situées sur deux jardins séparés par cette ruelle pentue traversant le village. Le manque de recul n’a pas permis une photo d’ensemble, ce qui est dommage.IMG_2129

En un autre lieu, un vieux mur de pierres sèches semble être utilisé à l’image du mur des lamentations, sinon que ce n’est pas pour se plaindre ou demander grâce à Dieu, mais tout simplement adresser ses louanges au sujet du village, de son caractère, de son évolution ou du travail des artistes qui y IMG_2133sont présents et y exercent leurs talents de façon, il est vrai, pour une fois, parfaitement originale.

En faisant le tour du château, nous tombons dans ce qui ressemble à un chemin de ronde. Deux molosses sont surpris de notre présence et à notre vue se ruent sur nous en aboyant férocement. Il faut rester convaincu qu’un chien qui aboie ne mord pas. Ce fut le cas. Mais le moment fut cependantIMG_2134 incertain, l’ombre d’un instant !

IMG_2132Une sculpture, très certainement signée de l’artiste, maître des lieux, trône sur un mur de garde.

Le long  des façades de drôles de tresses pendent??? qui? quoi? l’art, c’est aussi de s’interroger.

Au bas  d’une porte, sur les marches d’entrée, une grosse boule de poils. Sans doute le yéti qui s’est coiffé là ce matin ?

Le village organisait le marché aux puces aussi. Mais des puces, nous en avons déjà et nous n’avons rien vu qui puisse concurrencer nos fonds de grenier.

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Sur le versant en face de Lacoste se trouve Bonnieux. IMG_2146Village perché également, tout en hauteur. Magnifique vue sur le Ventoux parfaitement étiré dans toute sa longueur. Près de l’église, des cèdres exceptionnels, majestueux qui embellissent le site et apportent un charme considérable. Sur le parking en contrebas, nous prenons le repas de midi: épaule d’agneau mijotée à la sauce citronée, caponata. Le glacier IMG_2147du village nous met un peu en retard, évidemment.

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Nous quittons Bonnieux et passons successivement au bord ou à travers des villages de Lourmarin, Vaugines, Cucuron, Ansouis. Nous ne nous y arrêtons pas, car lors d’un précedent parcours avec Alex et Jordane, nous y étions déjà passés. Juste, à Vaugines, nous aurions voulu nous approcher de la petite église Saint Pierre et Saint Barthélémy qui faisait partie  du tournage des films “Jean de Florette” et “Manon des Sources”. Le guide nous en parlait comme un lieu emprunt d’une parfaite sérénité. Et bien pas aujourd’hui. Il était le théâtre d’un banquet et la fête battant son plein à notre arrivée, même le demi-tour a été pénible. Nous ne nous sommes pas approchés. Ce sera pour une autre fois, un jour plus calme.;

IMG_2154 La Tour d’Aigues est notre prochaine visite. Là aussi, marche local, vide grenier, brocante, antiquités, puces et autres. Quelques belles pièces cette fois, déjà plus tentantes, mais nous avons résisté. Quel caractère avec le temps!!!

Au centre du village les vestiges imposantes d’un château provençal Renaissance, grandioses. Les révolutionnaires français auraient eut, à l’époque, un peu plus de jugeote, il serait toujours debout.

IMG_2157 Sans vouloir être tatillon, je me demande si ce mur, en avant-plan, a fait l’objet d’un permis de construire ?!?

 

 

 

 

Nous arrivons à Saint-Paul-lez-Durance où nous logeons sur le parking tenu par la municipalité. Vidanges et eau gratuite. Merci Monsieur le Maire. Fort heureusement, nous sommes arrivés tôt et avons pu prendre une des dernières places. Par la suite, des AMIS sont arrivés en nombre, mais ….

Lundi 25 août 2008.

IMG_2166 Nuit un peu bruyante car proche de la nationale. Lever sous le soleil. C’est un plaisir toujours renouvelé.

Photo du parking et, à proximité, une invasion d’escargots sur les clôtures et dIMG_2162ans les gazons. Non, ce ne sont pas des fleurs blanches.IMG_2164

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Picasso a vécu et est enterré  dans ce château à Vauvenargues. Il ne se visite pas.

 

 

IMG_2169 Nous faisons le tour de la Montagne Sainte-Victoire par les Gorges de l’infernet, route tortueuse par excellence et dont la pente est assez raide. Nous ne rencontrons aucun cycliste. La montagne selon la légende, devrait son nom à une célèbre victoire des légions romaines.

IMG_2171 En passant, nous remarquons que la véraison (changement de couleur du raisin noir) n’est pas terminée. Quand on pense que généralement il faut compter quarante jours après la véraison pour commencer les vendanges, elles risquent bien d’être tardives cette années dans certains coins, pour les IMG_2173 vignerons qui respecteront la maturité des raisins et pour ceux-là seulement.

Un petit détour dans le domaine militaire Capitaine Danjou destiné à la convalescence des blessés de la légion étrangère. Mais on y travaille également la vigne depuis quelques années. Nous sommes enchanté par la situation des lieux, la sérénité absolue, mais surpris par les nombreux panneaux successifs, tous au sujet d’interdictions diverses. Nous prenons le repas de midi sur le grand parking à l’ombre d’un pin et, au retour, observons que le guide prône l’usage du parking du cimetière à proximité, mais moins magique. Il n’y a cependant aucun panneau d’interdiction, là.

IMG_2174 Le versant sud de la Montagne Sainte-Victoire a été l’objet d’un violent incendie et a été entièrement ravagé par les flammes en 1989. Il en subsiste encore des stigmates. La végétation s’en ressent. Nous profitons pleinement de la vue superbe avec le recul nécessaire et faisons arrêt à la Maison de la Montagne Sainte-Victoire où IMG_2178 nous profitons d’une projection et d’une animation sur la montagne et la région, particulièrement intéressante.

Le parking, face à la montagne bénéficie d’une vue exceptionnelle et admet les camping-cars.

 

Nous reprenons la route IMG_2181 assez tôt en fin d’après midi pour rejoindre Jordane à la sortie du boulot. Nous passerons la soirée chez eux pour leur conter nos aventures et eux les leurs.:

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:Epilogue.

Le Ventoux, la Montagne Sainte-Victoire et une partie du Luberon rien qu’avec un plein, et 2€ de frais de parking, voilà deux sorties économiques. Et quand on sait que 11 jours de sortie totalisent cette fois 7,50€ de GPL. Oui, oui, je sais, ce n’est pas très philosophique tout ça, mais c’est quand même bien, sans le tandem, non?

Et puis, les batteries de l’appareil photo ont été suffisantes. Même une de trop finalement. Nous allons améliorer la chek-list du départ…

Le Ventoux

 

Prologue

Jordane et Alex, férus de tandem, se préparent techniquement et physiquement à un voyage sur cette mécanique au Maroc fin septembre pour un peu plus de trois semaines, un peu plus de mille kilomètres. Dans cette préparation, il ont envisagé l’ascension du Mont Ventoux, montée mythique régionale par excellence. A cette occasion, ils nous ont proposé de les rejoindre en chariote au sommet à l’occasion du long week-end du 15 août.

Pourquoi pas?

Vendredi 15 août 2008

Nous récupérons la chariote sous son garage chez notre ami Robert. Ben quelle triste mine. Deux mois d’immobilisation ont eut raison de son beau teint. La couche de poussières, de toiles d’araignées, de fétus de pailles, et tout ce qui s’en suit lui donne triste mine. En y entrant, les batteries cellule ne sont pas au haut de leur forme. IMG_1866 L’attente semble avoir été trop longue malgré le temps doux. Le démarrage est bon, car la batterie moteur est intacte. Le petit kilomètre du retour semble déjà suffisant pour remettre le voyant des batteries au vert…Un peu de route vers le Ventoux et le panneau solaire devraient faire l’affaire.

Le plein d’eau, tout ce qu’il faut dans le frigo, la routine avant un démarrage et surtout après un long arrêt. Et immanquablement, un shampooing au Karcher…

IMG_1868 Pendant ce temps, Jordane et Alex roulent déjà depuis le matin et passent la première nuit sur la face nord du Ventoux. Mais il s’agit de leur histoire et pas encore de la nôtre. Nous n’avons donc pas le droit de vous narrer quoi que ce soit !!!

Samedi 16 août 2008.

IMG_1872 Dans le milieu de l’après midi, nous prenons doucement la route vers Malaucène. Le temps est assez beau, pas de vent, le Ventoux a un chapeau, comme souvent. Un petit arrêt pour quelques achats de dernière minute à la supérette de Malaucène, puis première ascension. Les chevaux sont prêts. Fouette cocher. La conduite est agréable. Le couple moteur est vraiment parfait. Même les virages en épingle à cheveux restent confortables. Les reprises sont saines. Seules les motos dépassent. Nous sommes loin de nous traîner. L’aiguille du thermomètre ne décolle pas, pas même l’amorce d’une surchauffe. Rien, Nada.

Nous arrivons au sommet vers 17h30 et nous nous dirigeons immédiatement vers la grosse boule que je croyais être un observatoire astronomique. Que nenni. C’est un radar pour l’aviation civile. L’esplanade est immense, caillouteuse, mais bien plane. Pour une fois, nous restons sens contraire au départ pour bénéficier de la vue exceptionnelle sur le Vercors parfaitement dégagé. En vingt ans, ce n’est que la deuxième fois que nous l’apercevons aussi bien du sommet qu’aujourd’hui. Nous restons confinés à l’observer nous disant que, puisque nous nous sommes entendus sur le lieu du pique-nique, les jeunes viendront bien nous y retrouver. Et que de toute façon s’ils s’égarent, ils ne manqueront pas de nous appeler.

IMG_1880 Mais le temps passe, les vélos aussi, mais pas eux. Marianne consulte alors son téléphone pour voir si un texto ne lui aurait pas échappé. Non, aucun. Et à cette occasion, elle constate qu’il n’y a aucun réseau. Pas de signal. Silence total !!! Il faut donc se résigner à attendre. Ce que nous faisons face à un panorama grandiose et purement magnifique. Nous sommes dans le sens du coucher de soleil. Le lever risque d’être à l’opposé du Mont qui le cachera peut-être. A IMG_1882 voir demain.

Finalement, le profil du tandem se devine au loin sur la route et nous avons le temps de sortir l’appareil photo pour immortaliser l’approche.

En réalité, ils nous attendaient au sommet depuis belle lurette et s’étonnaient de ne pas nous voir arriver. La plateforme du sommet n’étant plus accessible au public (belvédère) le point de vue sur notre aire de stationnement n’a été accessible qu’en la contournant par les flancs caillouteux, ce que Jordane s’est résignée à faire après une attente qu’elle estimait devenir trop longue. En apercevant la chariote au profil distinctif, ils ont repris armes et bagages et nous ont rejoints. IMG_1883 Un peu frigorifiés, plus par l’attente que par la montée.

Le soleil déclinait doucement, mais sous le couvert des nuages. Ce n’est qu’en fin de journée qu’il s’est manifesté quelques instants, le temps de quelques photos, pas trop colorées. Il nous faudra sans doute revenir en octobre pour trouver les tons chatoyants de rouges orangers. Mais les effets de brumes étaient magnifiques et nous nous en sommes régalés tout de même.

IMG_1885 Les chiens de berger rodent aux alentours, car dans leur tête, camping-car rime sans doute avec nourriture. Ils restent donc à proximité et ne se font pas prier à la vue d’une assiette posée au sol.

 

 

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Jordane et Alex, qui ne se réchauffent pas, malgré une bonne (mais courte) douche se proposent de passer la nuit dans le camping-car plutôt que de monter leur tente. Aussitôt, ils envahissent notre espace restreint de leur barda sous les yeux ébahis de Marianne qui voit son petit nid tout propret mis à sac (sans jeu de mots) en moins de deux. Mais comme c’est pour la bonne cause, elle ne dit (presque) rien et (n’) arrive (pas) à se taire à ce sujet.

Nous passons à table avec un fabuleux curry d’agneau au raisins, pomme et tout ce qu’il faut de délicieux. Une bonne bouteille là-dessus, un petit bout de fromage avant un excellent morceau de melon parfaitement de saison. Que faut-il de plus face à cet horizon garni d’un resplendissant coucher de soleil ? Le bonheur ne se cache pas toujours très loin.

Les lueurs s’estompent et la nuit arrive. Il faut faire le lit. Le nôtre est permanent, mais celui d’apoint se dresse en lieu et place de la table qu’il faut déménager. Jordane et Alex ont leur sac de couchage, il ne faut donc pas mettre les draps de lit. C’est rapide. Nous nous retrouvons donc rapidement au lit. Et là, comme d’habitude, la promiscuité s’installe. Sans s’épier, sans se guetter, les bruits des uns arrivent aux oreilles des autres, incidemment, quoi que l’on fasse. Lever le bras pour s’étendre et la suspension s’en ressent. Se gratter, c’est pire encore. N’abordons pas le chapitre des ronflements et autres instruments à vents, il y va de la bienséance. Mais il y a d’autres bruits qui, subrepticement, sont perçus, alors qu’on pourrait ne pas y penser: les couvertures, les couettes, les sacs de couchages. Surtout les revêtements en nylon prévus pour le camping (par exemple). Ceux là, on les entend bien ! ou plutôt très bien. Même les mal entendant. Fort heureusement le sommeil a pris le dessus tout un temps, jusqu’à ce que plus fort l’emporte, entendez la vessie. En effet, est-ce l’âge, la condition féminine, la boisson du soir ? La réponse ne sera pas ici. Mais toujours est-il que le premier lever pour aller aux toilettes la nuit a donner la contagion au second. Ces deux là ont animé la suspension qui ont réveillé les deux autres qui se sont dit que s’ils n’y vont pas maintenant ce sera tout de même pour bientôt, alors autant profiter de cet instant de réveil. Et voilà comment les détails de la nuit n’échappent ni aux uns ni aux autres. C’est la raison pour laquelle partager l’espace restreint d’un camping car ne peut se faire qu’avec des proches, très proches. Et encore, là je ne vous parle que de pipis!

IMG_1915 Au petit matin, le lever du jour nous a sortis de la torpeur. Nous nous sommes jetés dans nos vêtements, le temps d’une brève sortie. Le léger blizzard a fini de nous réveiller Alex et moi. Marianne m’informe au moment du départ qu’il ne sera pas question de penser, même l’ombre d’un instant, de venir se réchauffer près d’elle après ce parcours extérieur. Le mariage a du beau. Et Jordane d’en profiter pour me piquer ma place au lit à côté de sa maman, ce qu’elle n’avait plus fait depuis  pfftftffftttfftftf   des annnnnnnéééées.

IMG_1936 Les lueurs sont franches et nous voyons bien que le soleil va se lever de l’autre côté du Ventoux, risquant de ne pas de dévoiler devant nous mais derrière lui. Nous nous mettons en place, et chance! le voyons apparaître juste sur le flanc gauche du Ventoux, entre deux strates de nuages, semblant se dédoubler.

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Qui va à la chasse perd sa place!

A la fraîcheur du petit matin, des ailes delta viennent tester les courants ascendants. Joli.

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Un bon petit déjeuner, puis le départ est donné. les cyclistes d’un côté, les campingcaristes de l’autre. La descente est un peu infernale pour les freins du tandem sur lequel, bien entendu, il n’y a pas de frein moteur!!! Leur record est battu avec 83 km/h sans pédaler ! De notre côté, nous nous laissons descendre doucement sur la troisième ou la seconde pour ne pas utiliser les freins. Tout baigne.

Et nous arrivons à Malaucène où nous avions réservé chez Max, restaurant qui fait partie de notre historique maintenant de puis près de vingt ans. Nous profitons de l’aire d’arrêt de Malaucène pour vidanger et, après nous être rassasiés, reprenons la route chacun de notre côté jusqu’au bercail de la Tôlière.

Epilogue.

Court et bref. Toujours du plaisir dans le partage des bons moments. Le sommet du Ventoux est notre plus bel arrêt à ce jour.

Lourmarin.

Prologue

Jordane et Alex nous invitent à les accompagner, le temps d’un week-end, à un parcours en tandem. Nous sommes heureux, ravis de l’invitation, mais nous ne pouvons y donner suite que partiellement. En effet, le samedi, nous avons un changement de locataires. Nous sommes contraints d’être présents pour le départ des sortants et l’arrivée des nouveaux. Nous nous donnons donc le rendez-vous de principe sur le parking de Lourmarin, "dès que possible" ce samedi.

21.06.08.

Comme bien entendu, les locataires nous appellent pour nous signaler qu’ils se sont trompés dans l’estimation du temps du parcours et qu’ils sont en retard. Une fois arrivé, l’accueil, qui se passe très bien, met un peu plus de temps que prévu. Nous démarrons donc seulement à 19h30. Et vogue la galère. La chariote va battre un nouveau record de vitesse sur l’autoroute, sans cependant dépasser les limites autorisées. Et rapidement réfrénée, car un panneau à hauteur d’Avignon-Sud demande de limiter la vitesse à 100km/h pour cause d’ozone. Et certains disent que la couche s’amincit !!! Mais ne mélangeons pas tout.

Nous arrivons sans encombre à Lourmarin et nous dirigeons vers le parking du château. A notre arrivée, nous sommes scié de voir autant de monde dans un petit village. Nous réalisons tout d’un coup que nous sommes au premier jour de l’été, donc à la fête de la musique. Le village est en fête, le château également. Les voitures sont garées le long des rues depuis l’entrée du village. Nous accédons cependant au parking, assez encombré et repérons rapidement la Clio de Jordane garnie d’un magnifique porte tandem que l’on ne pouvait manquer. Il était 8h50. Heureusement, semblerait-il, car si notre arrivée avait été postérieure à 21h, La faim aidant, le programme du lendemain aurait été modifié en sanction physique. La chariote, le temps d’une petite manoeuvre d’échange de place (La Clio avait été garée en travers pour réserver une IMG_1725 place assez grande pour la chariote) est garée pour la nuit, de bon niveau. Nous passons à table en même temps que nous réalisons que la nuit sera tout sauf calme. L’orchestre est installé sur le parking en contrebas du nôtre, à quelques dizaines de mètres. La sono est puissante, très acoustique, performante et, comme il fait très chaud, il n’est pas pensable de fermer les fenêtres. Cela ne ferait d’ailleurs aucune différence.

Jordane est contente de pouvoir prendre une douche, même si les recommandations se portent vers l’économie d’eau. De l’eau, nous en avons en réserve, car deux bidons ont été mis dans les soutes. En effet, vivre à quatre plutôt qu’à deux risque de porter la consommation d’eau au-delà des limites habituelles. Mais la première limite ne sera pas dans la réserve d’eau propre, mais plutôt dans la réserve d’eau usée, elle est plus limitée en volume, le réservoir n’atteignant que les 3/4 de celui des eaux propres. Sachant que nous avons 100 litres d’eau dans le réservoir d’eau propre + 40 litres en bidon, jamais tout n’y entrera. Il faut trouver un endroit où vidanger. Sinon, il faut vidanger au seau et aller les porter aux toilettes publiques. C’est toujours possible, c’est toujours un plaisir.

Forts de ces informations, tout le monde s’efforce de consommer le moins d’eau possible. Et ça marche. Finalement, on fait quatre fois plus de douches avec le même volume qu’habituellement !!! magnifique!!! à retenir. Marianne tu vois bien que c’est possible 🙂

DSC04532 Nous soupons en chaleur et en musique, puis allons faire un tour au village. Nous constatons que les organisateurs en ont prévu pour tous les goûts. Il y a quatre orchestres dans le village, un concert au château, … Qu’importe, nous ne nous prenons pas la tête et mangeons, que dis-je, nous délectons d’une délicieuse glace.

Nous nous mettons au lit dans la torpeur nocturne et estivale persuadés que c’est moins la torpeur que la musique qui nous agitera la nuit. Et en effet. Les décibels s’en donnent à coeur joie, les fêtards aussi. Nous nous disons que tout cela est régit pas le cadre législatif et qu’une fois une heure du matin, nous retrouverons notre sommeil. Mais les horloges des uns ne sont pas celles des autres. Il faudra attendre 5 h pour que la musique se calme puis s’arrête. Alors encore un peu pour que les fêtards se dispersent. Nous étions donc en pleine forme pour affronter notre première journée de tandem par monts et par vaux, les précédentes n’ayant été exercées que sur du plat, type Canal du Midi. Le temps d’une nouvelle petite douche matinale, du petit déjeuner, de ranger un peu le brol et d’apprêter les vélos, il était 10h.

Image de carte

Nous quittons Lourmarin, et nous dirigeons dans les magnifiques paysages parsemés des petits villages provençaux typiques. Le temps est estival on ne peut plus, le soleil, très présent, nous darde de ses rayons et il est impératif d’être protégé. Jordane et Alex sont équipés comme des pro. Nous comme de parfaits touristes. Marianne a une petite balade en tandem 2 jupe qui ne tient pas au souffle du vent et il n’est pas rare d’entendre l’un ou l’autre coup de sifflet alors qu’un piéton lui voit ses cuisses bronzées. Mais nous en rions, et l’importance est là. Nous passons par Cadenet, Ansouis, Etang de la Bonde, Cabrières d’Aigues, Cucuron, Il aurait été prévu de passer par Granbois, mais cela allongeait le parcours des débutants. Ce sera sans doute pour une autre fois.IMG_1654

Nous rencontrons sur ces routes quelques agréables descentes aucours desquelles Marianne exprime très clairement ses joies quant au plaisir même de la descente, avancer sans pédaler, sentir le vent s’engouffrer dans les vêtements, mais aussi ses craintes quand à la vitesse. IMG_1669 Et généralement sa voix se fait entendre dès 25 km/h selon le type de revêtement. Mais nous avons cependant réussi une pointe à 43 km/h, ce qui, faut-il le dire, relève de l’exploit. (en descente, oui oui, évidemment) Par contre, il est notable que le plaisir de la descente soit généralement suivi de la contrainte d’une montée. Et là, dans nos conditions climatiques, c’était une autre paire de manche. D’autant que la préparation physique n’y était pas et que la nuit dernière ne jouait pas en notre faveur. Mais le parcours choisit était le bon, les côtes étaient toutes acceptables et nous avons pu les franchir intégralement de façon honorables sans jamais mettre le pied à terre, sauf, dans les villages, pour descendre les escaliers. Mais là, vraiment, il n’y a pas de honte!!!

Les fontaines sont les bienvenues, soit pour le pleins des gourdes, soit pour se tremper les maillots.

IMG_1682 IMG_1695 IMG_1690IMG_1688 Le soir, nous allons visiter le château où se donne un concert exceptionnel. Malheureusement, nous n’avons pas le temps de faire la visite ET le concert et nous sommes contraints de choisir. C’est un concert avec des airs d’opéra. Nous choisissons la visite.

Le château, style Renaissance, bénéficie d’une cour avec balcons étagés, qui invite au partage. Il est meublé d’époque et l’escalier est remarquable. L’ambiance de la pièce d’eau à l’entrée du jardin avec le village en arrière plan donne des images très provençales et particulièrement agréables. Il n’est pas étonnant que ce village, sans doute grâce à son château, soit classé "Plus beau village de France".

Et nous ne résistons pas au plaisir d’une deuxième glace. Jordane et Alex nous quittent, car ils ont encore une bonne heure de route. Et demain n’est pas congé pour eux. Nous restons sur place, nous disant que la fête de la musique étant terminée, nous devrions passer une nuit enfin paisible. Nos illusions se sont envollées quand nous nous sommes rendus compte qu’aux premières lueurs de l’aube les tracteurs sont venus retourner les foins, les "poubelleurs" emporter les containers et pour finir, la voisin camping-cariste a lâché son chien à six heures du matin, mais cependant avec une longue laisse afin qu’il reste bien à proximité, en ayant pris le soin de lui mettre un grelot au collier. Beau grelot, de bonne taille, de beau timbre.

Ceux qui pourraient penser que Lourmarin est un village mort se trompent. C’est très actif, passant, bruyant, animé,  avec tous les avantages et les inconvénients.

23.06.08. Anniversaire de Marianne.

Nous quittons Lourmarin pour vidanger au Super-U de Puyvert et filons IMG_1727par la Combe de Lourmarin où nous apercevons de nombreuses bories magnifiques. Le temps est toujours superbe. Sur les conseils de Jordane et Alex, nous rejoignons Buoux et descendons vers Bonnieux pour accéder à la Forêt des cèdres, parcours interdit aux véhicules à moteur. Nous laissons donc la chariote au parking et décrochons le tandem pour découvrir ce tronçon IMG_1734 le temps d’un aller-retour d’une quinzaine de kilomètres un peu fabuleux le long d’une crête d’où la vue superbe nous régale à gauche et à droite.  C’est l’anniversaire de Marianne, le téléphone sonne, même en rase campagne et nous devons nous arrêter pour répondre. Le Ventoux, au loin, nous offre une vue de flanc inhabituelle pour nous.

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Après cette incartade dans les cèdres, nous reprenons la route du retour par le chemin des écoliers, tranquilles…

Epilogue.

Bref, mais bon. Une fois de plus, le tandem est venu agrémenter le parcours, Jordane et Alex renforcer le plaisir du contact.

Guedelon

 

Prologue

Nous montons en Belgique à l’occasion du mariage du fils d’un ami. Nous en profitons pour visiter une partie de l’Alsace méconnue, mais surtout, prévoyons de redescendre par Guedelon, château-fort en construction selon des techniques moyenâgeuses dans un chantier prévu jusqu’en 2025.

31.05.08.

La chariote est chargée sous la pluie et le départ se fait de façon précipitée. Nous oublions de couper les chauffe-eau… Mais ce n’est pas très grave. Direction Lyon pour rejoindre Bubu et Matthieu au camping de Saint-Genis-Laval (prononcer Saint J’Ny) car en région lyonnaise, pas d’aire pour camping-car. Ils nous y précèdent et nous rejoignons ensemble et à pied le restaurant “Le Mithan” situé à 15 minutes. Ce n’est pas un “bouchon” mais la réputation et les commentaires sur Internet nous recommandent de réserver. Nos nombreux appels étant restés sans suite, nous nous y rendons sans réserver. En y arrivant, on y faisait file, alors que le restaurant voisin était vide. Nous manquons de manger dehors par manque de place, mais fort heureusement, le patron se débrouille et nous case à une table de quatre. Nous passons une bien bonne soirée devant une assiette bien agréable (andouillette moutarde et salade lyonnaise 3X + chèvre chaud et escalope de volaille crême 1X) Seul le vin en pichet particulièrement aigrelet laissait à redire. A l’addition, petite erreur: les apéros n’y étaient pas. Nous les avons fait ajouter … Le retour à pieds fut très juste, car la pluie était de retour durant la fin de soirée, mais heureusement, après notre mise à l’abri. Nous nous sommes donc séparés et couchés au sec, juste après avoir constaté que la bouteille de gaz avait rendu son dernier souffle…

01.06.08.

IMG_1851 Bonne nuit, bien que assez chaude. Au matin, photo, vidange, plein d’eau, départ vers l’Alsace.

A midi, arrêt à l’aire du Juras. Exposition des cercles sur les crapauds. Un photographe passionné expose quelques belles photos. Autour de tout cela, sans doute quelques  millions d’euros qui n’ont rien à voir avec les IMG_1853crapauds, mais qui ont sans doute permis à quelques artistes éclairés de réaliser leur oeuvres et de les exposer. Quelques fois, juste un bois taillé, un peu sculpté, certes, avec originalité. Un autre a moulé une vieille souche dans une résine qui ressemble à du verre. Tout cela sur un fond d’ambiance musicale crapaud. Deux autres photographes auraient dû bénéficier de l’avancée technologique. Une souris permet de sélectionner une photo à  l’écran d’un ordinateur afin qu’elle s’agrandisse. Cinq photos sont disponibles sur deux écrans IMG_1854pour un photographe. Pour l’autre, comme les ordinateurs sont en panne, on a collé sur les écran, l’image de l’écran!!! sur laquelle bien entendu la souris n’a plus aucune action. S’en suit alors un délice de sculptures dont des bovins en plastic dans des branches (!) Mais je ne suis pas assez artiste pour comprendre la liaison, le rapport avec les crapauds de l’exposition.

Nous avons dégusté notre traditionnel croque-monsieur du premier jour, celui qui paraît toujours trop petit, celui qui devrait être suivi d’un autre … mais qui ne l’est jamais…

IMG_1856 En route pour le Petit Ballon d’Alsace (renommé par Marianne “le Mamelon d’Alsace”) à l’aire France Passion de Luttenbach-Près-Munster. Nous y achetons une tranche de Barikas, fromage à la coupe très goûtu, style Emmenthal en plus concentré. La fromagère se plaignant que son tranchoir à deux poignées  ne coupait pas bien, je lui ai IMG_1858affûté avec la petite pierre de notre chariote. Un moment, j’ai bien cru ne pas y arriver, parce que le fusil qu’elle m’a donné ne mordait pas, la lime de ma pince multiple non plus, tant l’acier de la lame était dur.

Le soir, juste un bol de céréales, pour compenser de la veille …

Quelques ânes dans le coin. En plus, c’est un haut lieu de passage touristique. Nous risquons un peu de fréquentation en soirée.

Le téléphone capte mal, la TV presque pas, nous resterons aux vieux plaisirs…

02.06.08.

Très bonne nuit. Lever poussif. Largage Dulcolax. Soleil. Chaleur. Bref, tout pour démarrer une bonne journée avec un bon petit déjeuner IMG_1861dans le ventre. En route pour la découverte de quelques villages typiques d’Alsace dont le premier sur notre route: Eguisheim près de Colmar. Outre les maisons à colombages que nous nous attendions à apercevoir, ce qui est particulièrement étrange et qui heurte le regard, c’est le choix des couleurs de certaines façades, bleu ciel, vert olive, jaune canari… et sans que cela nous paraisse particulièrement harmonieux alors que d’autres tons, oranger, rouge, ocre, nous apparaissent parfaitement réussis.

Nous avons le plaisir de voir des nids de cigognes habités et IMG_1871 IMG_1872  lorsqu’elles y reviennent , caquètent tant et plus qu’il nous semble qu’elles se gaussent en nous regardant … de haut.

 

 

 

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IMG_1874Les ruelles sont typiques et les spécialités régionales nombreuses, du vin aux arts culinaires assez divers (tarte flambée).

 

 

A midi, arrêt à Colmar, en pleine ville. Pas de parking organisé pour les IMG_1887 camping-cars. Nous avons eu la chance de trouver un emplacement gratuit et spacieux. Au menu, langue de boeuf, carotte champignons. Aussi dure que la dernière fois, mais toujours succulente.

IMG_1888 Visite de la ville à la découverte des façades typiques, des encorbellements simples ou doubles datant souvent du XVI°s, quelques maisons remarquables  (Maison Pfister) en travaux, la petite Venise, les colombages très travaillés des façades rIMG_1904estaurées en trompe-l’oeil, des tuiles vernissées, la Collégiale St Martin,  IMG_1926(Nous y mangeons une délicieuse glace).

 

 

 

 

 

A Intermarché, nous sommes allés changer la bonbonne de gaz. … pour nous rendre compte qu’elle était loin d’être vide. Que s’est-il passé??? J’en ai été pour un déménagement inutile des bonbonnes!!! mais aussi pour une économie de 28€ 🙂 J’en ai profité pour remettre 30 litres de gasoil dans le réservoir, sans quoi, nous n’aurions pas tenu jusqu’au Luxembourg. Sur le parking, un AMI nous aborde pour nous conter ses nouvelles aventures de néo-campingcariste qu’il est depuis le cinq janvier. Sans savoir, il nous parle de la Belgique et ne s’étonne IMG_1943pas que nous lui répondions du tac au tac à toutes les villes à tous les arrêts dont il nous parle. Il nous tient la jambe gentiment jusqu’à ce que nous y mettions un terme pour aller vidanger… là où il nous l’a conseillé. Gratuit!  Nous y laissons la chariote pour visiter Kayserberg, même style, mais classé deux étoiles, pont fortifié.

Etape France Passion à Ammerschwihr, producteur d’Alsace et de produits du terroir. Ne voulant pas me lancer dans une dégustation de blancs (dont je connais les effets sur mon crâne délicat) je n’ai goûté qu’un pinot noir (rouge) que je me suis empressé de laisser là. Nous avons acheté du miel…

Bonne réception Internet et téléphone. TV moyenne.

Marianne a mal la tête. Elle s’en va au lit sans même faire la vaisselle. Un comble !!! non mais… je lui laisse pour demain.

03.06.08.

IMG_1964Ciel nuageux à couvert, risque d’éclaircie. Nuit animée par le carillon de l’église du village qui sonne l’heure, la demie-heure et le quart, mais pour être sûr, répète l’heure pour ceux qui n’ont pas bien entendu. Point de vue charroi on se serrait cru place St Lambert.

Photo de l’emplacement.

IMG_1969 Premier village: Riquewhir: plus beau village de France et très mérité, venait d’être envahit par la boue à la suite d’un violent orage. Certains commerces s’en ressentaient encore. Mais les rues étaient propres et dégagées. Nous admirons les maisons de pur style, mais surtout d’âge mûr, toujours du XVI°s pour la plupart. De nombreuses maisons sont fleuries avec grand soin, ce qui IMG_1974 donne une ambiance parfaitement estivale et  soignée à la ville. En plus de nombreux balcons et vitrines sont agrémentés de nounours ou divers personnages qui maintiennent l’impression de fêtes de fin d’année. Il ne manque que les illuminations (qui y sont eut-être en soirée) et la IMG_1978musique de Noël.

Nous y trouvons une boutique spécialisée dans les articles de Noël et bien que le produit ne soit pas de saison, il y a du monde.. Il faut dire que les décors sont féeriques, les sapins de Noël de deux étages de hauteur. les photos y étaient IMG_1992 malheureusement interdites. Nous y avons trouvé entre autre, des matriouchkas en Père Noël coniques comme des arbres de Noël, ou ovoïdales comme des pommes de pins, mais superbement originales, au point de ne pouvoir les laisser dans la vitrine.

 

IMG_1996 Hunawhir, autre village (plus beau village de France, mais moins méritant à notre goût). Cimetière fortifié (des fois qu’on viendrait tenter de voler les morts ?!). Nous restons séduits par les couleurs des façades. Il faudra que nous entrions dans un magasin de peintures, car il doit exister une palette de bleus et verts proches de l’indigo devant s’appeler Alsace ou Gewurstraminer ou quelque chose IMG_2004 dans le genre.

A midi, soupe façon chili, agrémentée de Gruyère râpé. Très bon, car à la coriandre.

Ce matin, belle surprise. En faisant le plein d’eau, j’ai retrouvé le trousseau avec les trois clefs identiques du cadenas du tandem que j’avais oublié dans un rail du porte vélos depuis Saint-Restitu !!!. Cela me permet de dire que nous avons une excellente suspension!!! Mais si nous les avions perdues, aie aie aie pour enlever le tandem, car il s’agit d’un cadenas de sécurité, vraiment difficile à ouvrir sans les clefs.

IMG_2017 Alors que nous roulions en direction de Mittelbelgheim, nous apercevons un majestueux château haut perché: le château du Haut Koenigsbourg. A la lecture de la documentation que nous avions à bord, nous constatons qu’il a servi au tournage du film “La grande illusion” (que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, le tournage était en 1937 avec Eric Von Stroëm). Nous faisons le IMG_2029 IMG_2044 détour pour apercevoir un château un peu hors de l’ordinaire, tant par ses dimensions que par sa majestuosité, mais aussi son état de conservation et d’entretien. En faisant le tour et en entrant simplement dans la cour intérieure on a une parfaite impression des lieux.

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Un clocher en tuile vernissées.

Mittelbelgheim:IMG_2050 village typique.

 

Une vieille tombe du XVII°s sous une église. IMG_2056

 

 

 

 

 

IMG_2058 Un magnifique  moulin à huile parfaitement restauré, à animer  par un cheval. Il s’agit d’un moulin à noix, pressées deux fois.

 

 

 

IMG_2065 Un joli pressoir à raisins au centre du village.

 

 

Emplacement France Passion à déterminer avec le propriétaire récoltant situé au village.(Vin, fruits, jus de fruits) qui nous indique le chemin à prendre pour rejoindre ses vignes et y passer la nuit. C’est bien la première fois qu’on nous envoie en campagne hors de la propriété pour passer la nuit. C’est tout le contraire du contexte de France Passion qui, généralement offre un logement sécurisant. IMG_2071 Cela ne nous dérange pas dans le principe, même si ce soir, c’est tout le contraire. Mais en arrivant à l’emplacement déterminé en bord de chemin, il faudrait normalement se mettre à cheval sur l’accotement en talus et sur la route. Le dévers est important et ne peut être corrigé avec nos cales. Nous nous installons sur le talus d’en face, sachant pertinemment que nous avons changé de propriétaire !!! Mais nous y sommes très bien, la vue sur le village est comme celle d’une carte postale. ..

3 chaines TV, Internet avec un peu de difficulté, le téléphone, tout baigne.

04.06.08.

Excellente nuit, très calme, rien à y redire. Matin couvert. L’environnement des vignes et la proximité du village en contrebas est un peu magique. L’effet carte postale est réussi, malheureusement, nous n’avons pas de timbre.

Aujourd’hui, nous remontons un peu vers le nord dans l’espoir d’arriver aux voies vertes pour y faire du tandem pourvu que la météo nous y autorise.

L’Alsace reste imprégnée de la rigueur allemande. Aucun papier dans les rues, pas de stationnement sauvage, les cordes de bois de chauffage sont empilées avec un alignement sans doute contrôlé au laser …

Nous restons étonné par le label “Plus beau village de France”. Il nous semblerait nécessaire de la compléter d’étoiles au risque de frôler l’incompréhension totale.

IMG_2088  A St-Quirin, l’église priorale est classée remarquable. Le clocher est effectivement original et l’orgue à l’intérieur, du XVIII°s a fait l’objet d’une restauration. Un lustre en cristal ne semble pas avoir sa place au centre de cette église. IMG_2087Le reste du village est particulièrement commun et nous ne comprenons pas le sens du classement. Mais tout cela est sans doute affaire de goûts. Ou peut-être quelque chose nous aura échappé.

A midi, nous nous arrêtons sur le IMG_2090 promontoire du rocher de Dabo, qui domine la région et offre un panorama magnifique. Nous en profitons pour faire le plein d’eau et vidanger la cassette des toilettes car les “Flots Bleus” du camping de Rothau étant en panne et n’acceptant plus les cartes de crédit, la caisse d’accueil n’accueillant pas !!! nous n’avons pu que vidanger les eaux usées sans faire le plein. Ici, aux toilettes, il faut un peu ruser et se servir avec une “voleuse” qui ne tient pas bien sur le lave-main et le tuyau qui est juste assez long pour traverser la route et aller jusqu’au parking. Mais tout va bien, le plein est finalement fait et nous mangeons en tout tranquillité devant un magnifique panorama des paupiettes de volaille poivron mozarella oignon, riz sauvage (bio, svp!)

IMG_2092 Après-midi, nous visitons le plan incliné de Saint-Louis Arzviller sur le canal de la Marne au Rhin dans le Bas-Rhin. Ce plan incliné est assez astucieux. Il remplace 18 écluses. Le principe est de laisser descendre une barge pleine d’eau et qui porte un bateau en la laissant glisser (rouler) sur un plan incliné. Le mouvement est IMG_2111 compensé par un contre-poids en fonte qui monte quand la barge descend et inversement. Lorsque la barge arrive en bas ou en haut, elle s’adapte au cours d’eau et le bateau peut continuer sa route. Où réside la finesse, c’est qu’il ne faut en principe aucune énergie pour ce mouvement avec une charge particulièrement lourde. Lorsque la barge descend, elle est pleine. Elle est donc à son poids maximum. C’est elle qui domine sur le contre-poids. Lorsque la barge remonte, on y met 20 cm d’eau en moins. Ainsi, elle est plus légère, et c’est le contre-poids qui domine et qui, en IMG_2113 redescendant, fait remonter la barge avec le bateau. Le poids du bateau n’a jamais d’importance en vertu du principe d’Archimède. Seul le niveau d’eau dans la barge, bateau compris est important, puisque le bateau déplacera la masse d’eau.

L’inclinaison est de 41° et la montée dure 4 minutes pour 45 mètres. Dans la salle des machines, il y a cependant bien un moteur. Il ne sert qu’à la régularisation du mouvement. Le câble de 25 mm de diamètre s’enroule autour d’un tambour de 3 m de diamètre. C’est ce moteur qui régule le tambour pour éviter l’emballement du mouvement. Notre hôtesse nous expliquait cela avec un langage approprié, comme si les mots sortaient non plus de sa bouche mais d’un phonographe ralenti par le même système de régulation. Nous n’osions donc plus nous regarder Marianne et moi, tant le côté mécanique du discours était marqué d’un ralenti un peu comme on voudrait, mais qu’on ne peut, courir dans l’eau.

IMG_2129ass IMG_2125 Nous rejoignons le parking de la place du château de Saverne. Deux châteaux, deux époques. Des maisons remarquables en plein centre ville. L’église, assez belle, grandiose, était ouverte. Ce qui dans la région devient assez rare que pour être dit dans un livre d’or par de nombreux badauds.

Fontaine au pied de l’église.IMG_2131

 

 

Stationnement au milieu des AMIS.IMG_2132

Le soir, pluie, TV médiocre.

05.06.08.

La nuit a été un peu agitée. Par la pluie d’une part, puis par les pastilles à sucer. En effet, la nuit précédente, j’ai pris froid et ma petite nature sensible au climat du nord a remis ça: refroidissement caractérisé. Pour y couper au plus court, quelques remèdes en soirée, mais aussi au long de la nuit. Au matin, les microbes sont toujours au rendez-vous, mais nombreux sont ceux qui gisent!!!

La pluie est fidèle. La météo nous a confirmé qu’elle serait tenace et quand bien même il y aurait quelques accalmies, il n’y aurait pas de soleil. Nous prenons donc le taureau par les cornes et changeons nos plans, dévoyons notre itinéraire et décidons de faire quelques kilomètres vers la Belgique. Tant-pis pour le tandem qui restera suspendu. Tomtom est programmé et nous guide en conséquence.

A midi, nous avons tourné tant et plus que nous sommes parvenus en bord de lac au milieu des villas “Sam Suffit” ou “Villa Mon Rêve” et autres cagibis du genre pour manger une tortilla qui nous a rassasiés.

IMG_2142ass Nous apercevons un panneau “Maisons troglodytiques de Graufthal” à droite. IMG_2138 Nous prenons la route pour découvrir un site, tout petit, mais IMG_2141 vraiment pittoresque, en plein village. Quelques maisons troglodytiques perchées à flanc de coteau, en parfait état de conservation, peintes en bleu. Elles étaient encore habitées dans les années 50. Le site était fermé mais les extérieurs étaient accessibles. Seule une des trois maisons avait une cheminée !!!

Quelques km en Allemagne, Luxembourg… Nous faisons le plein à 1,275€.litre(ça nous change de 1,42 le prix moyen avec un record à 1,57 sur l’autoroute voici trois jours) et achetons trois bouteilles de Safari (apéritif exotique) introuvable en France.

Nous entrons en Belgique et arrivons à Arlon où nous nous installons pour la nuit près de la caserne des pompiers sur une aire parfaitement aménagée avec, pour chacun, de façon individuelle, eau, décharge, électricité: rare.

Tél et Internet, mais pas de TV.

Nous profitons de la connexion Internet pour mettre un commentaire à propos de l’aire et féliciter le maire et l’équipe municipale d’avoir pris cette initiative si rare en Belgique, précisant que d’autres feraient bien d’en prendre de la graine. La soirée se passe et nous découvrons le revers de la médaille. Les pompiers laissent l’ampli en fonction sur le parking et nous profitons donc des appels téléphoniques et réponses tél et/ou radio plein pot. La route n’est pas très loin et le trafic n’est pas nul. Ok, heureusement, nous pouvons dormir, il n’y a pas trop d’appels. Mais au petit matin, un bruit assourdissant nous tire de notre torpeur. Sur la façade de la caserne, une bouche proéminente se met à souffler, cracher, vomir des vapeurs , de la fumée d’échappement nauséabonde dans un bruit de soufflerie étourdissant. A n’en pas douter, quelques engins motorisés (comme la grande échelle, camion de grand calibre) sont à l’exercice immobiles au garage. Les moteurs tournent et pour éviter l’asphyxie des sapeur-pompiers au garage, un système d’aspiration expulse les gaz au dehors. Juste à notre porte. Nous en profitons plein pot. Mais ce n’est pas grave, si nous sommes intoxiqués, les pompiers ne sont pas loin!!!

En bref, cette aire de stationnement a été conçue un peu comme une chambre d’amis dans laquelle on aurait fait aboutir les fumées de la cheminée et fait sonner la sonnette d’entrée et le téléphone.

06.06.08.

Levé chahuté. Temps couvert. Nous vidangeons et faisons le plein, rangeons les allonges et reprenons la route direction:”Les Forges“, mangeons des frites (culture oblige) au Luxembourg. Nous arrivons chez Jean-Bernard IMG_2170et Amélie vers 18 heures pour voir le petit morveux Maxime qui nous accueille avec des hagnes et des sourires.  Souper, soirée détente, quelques photos, cadeau de Robert et Maryse. Repartons direction Lac de la Gileppe. Parking plat, spacieux et éclairé. Très calme jusqu’à l’arrivée des nombreux promeneurs du matin.

Préparatifs pour la mariage de Jenny et Renaud Hannon qui a lieu à 30 km de là à 11h30. Nous y arrivons bien à l’heure avec IMG_2301 une bonne place de parking.

Mariage digne de la famille Hannon, tout est plus que très bien, costumes, robes, ambiance, surprises, calins, complicité, vraie bonne ambiance et c’est un plaisir partagé, un régal. Nombreuses photos. Mariés radieux. Ils partiront sous peu en voyage de noces. Nous serons heureux de voir leurs photos souvenirs. Nous nous en réjouissons déjà.

Départ dans la nuit vers 1h30 en direction du port de l’écluse de Lanaye. Très joli, mais fréquenté très tôt par les pêcheurs et les promeneurs, donc peu propice au repos du lendemain.

Nous prenons un gros petit déjeuner tardif et reprenons la route vers Saint-Trond pour récupérer le jeu de clefs que les locataires de Tauleigne ont emporté avec eux en fin de séjour. Ensuite, direction Eeklo, où nous avons rendez-vous lundi 7 pour installer une bouteille GPL au lieu du butane.

Vidange plein d’eau 3€.

09.06.08.

Bonne nuit, couette remontée. Nuit calme, véhicules tôt et nombreux sur RN proche.

Nous arrivons à Eeklo et trouvons aisément le garage. Il s’agit effectivement d’un installateur qui semble bien habitué et référencé. Nous lui abandonnons la chariote et allons faire un tour en ville, non sans avoir refait le point avec lui, protégé l’intérieur avec quelques cartons au sol et le prier de ne pas fumer dans le véhicule, même si cela semble normal pour un installateur GPL, car ils ont tous la clope au bec (de gaz!). En ville pas grand chose, les mêmes boutiques que dans toutes les villes, maintenant que toutes les chaînes sont partout. Il n’y a même plus la joie des surprises.

IMG_2442 Le beffroi, construit après la guerre 14-18 et l’hôtel de ville. Sinon rien. Nous revenons un peu avant midi et y trouvons un autre camping-cariste français (un AMI) venant y faire la même installation. Il faut dire que les conditions sont très différentes. En France, Borel a le monopole et en profite largement. De même en ce qui concerne les catalogues pour produits de camping-cars. Les prix sont réellement surfaits entre 20 et 100%. Mais les choses semblent vouloir changer. Une gamme de CC low cost arrive sur le marché. Sans doute les accessoires vont-ils suivre. En ce qui concerne la bouteille de GPL, pour l’installation identique, aux normes européennes, 975€TTC en France, 550€TTC en Belgique, avec certificat européen et filtre à huile.

Nous faisons un premier remplissage à 5€ pour contrôle et l’appareil détecte une très légère fuite …….. sur l’ancienne installation.

Premier plein à 0,56€/litre soit +/-11€ la bouteille au lieu de 28€ la dernière en date.

Nous reprenons la route. Les infos parlent de grève pour demain à Paris. Nous prolongeons l’étape et dépassons Paris, mais pas d’embouteillage. Beaucoup de camions à l’arrêt, ce qui nous inquiète puisque les infos parlent également de revendications des routiers. Le dernier plein a été fait en Belgique à 1,275€/l et 1,379 en France. Bon tarif compte tenu de la conjoncture du baril.

IMG_2443 Nous logeons à Nonville étape France Passion dans un petit village bucolique. Initialement producteur de fromage, l’entreprise en cessation et mutation d’activité. Les vaches sont parties et les chevaux des nouveaux exploitants sont attendus. Dans la région, de nombreux permis sont nouvellement exploités pour l’élevage des chevaux, car Fontainebleau étant proche, les activités hippiques sont très prisées.

Etape très calme. Pas TV, bien Internet et tél.

10.06.08.

Très bonne nuit. Ciel bleu au matin.

Plein d’eau.

IMG_2444 Direction Guedelon, chantier médiéval, deuxième objectif du voyage. Un château fort est en construction selon des techniques moyenâgeuses depuis 1997 et sans doute jusqu’en 2025. Visite particulièrement intéressante, guidée, au milieu des bois au coeur d’une carrière de pierres. Un monde fou, de nombreux cars, des écoles, des petits vieux, IMG_2451 250.000 visiteurs en 2007 qui rentabilisent la construction. La visite présente les règles d’urbanisme médiéval militaire et aussi et surtout la visite du cordier, du forgeron, des maçons, du potier, du menuisier, du tuilier et paveur, du charpentier, des tailleurs de pierres, la cage d’écureuil, (monte charge) l’équarisseur de  poutres, le vannier, les IMG_2447cochons, les vaches, les ânes, … Le IMG_2452 forgeron venait de recevoir la commande de clous pour la charpente. Tout de même 80.000 clous, qu’il faut chauffer deux fois, car la forge n’est pas une clouterie…

IMG_2454 IMG_2458 Tout sous une après midi ensoleillée. La chance.

Sans doute à y revenir pour voir l’évolution du chantier.

 

 

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En fin de journée, nous avançons un peu et retrouvons la bonne ambiance orageuse. Arrêt au port de Chevroche anciennement utilisé IMG_2526 pour l’acheminement des pierres de la carrière de Chevroche jusqu’à Paris qui a notamment servi à la construction du Louvres. Cadre exceptionnel, havre de paix, plan d’eau, électricité, eau, 2€. Le rêve sur carte postale.

11.06.08.

Excellente nuit, particulièrement paisible et reposante, au calme parfait. Ciel couvert, pas de vent. Au petit déjeuner, nous constatons un sérieux désagrément. Ce n’est pas le tout d’avoir un stationnement équipé du 220 volts, il faut encore commuter le frigo sur 220 volts si on veut qu’il fonctionne. Ce matin, rien de frais. William, ce n’est pas bien !!!

IMG_2535 Direction Vezelay, Noyers, plus beau village de France… mais départ tardif, car palabre avec notre AMI voisin qui nous conte ses déboires de camping cariste et nous devons réparer une petite fuite d’eau sous la cuisinette. Oui, tout arrive. 11h04 nous sommes en route après avoir fait le plein d’eau. Nous arrivons à Vezelay, plus beau village de France, parking très réglementé, village très fréquenté. Joli, mais le soleil brille par son absence. Les boutiques de Chablis prennent le devant de la place parmi celles de bimbeloterie religieuse. Rue Saint Pierre, rue du Couvent, tout est  ramené à ce qui est au centre du village: la  basilique Ste Marie Madeleine qui abrite(rait) les reliques de Marie Madeleine, la femme supposée de Jésus, reliques aujourd’hui disparues!!! Marie Madeleine a été exilée à Marseille après la mort de Jésus et se serait réfugiée dans les grottes de la Sainte-Beaume où elle aurait vécu et y serait morte. C’est là que ses restes auraient été récupérés. Mais aujourd’hui, ne dit-on pas que l’on a retrouvé la tombe IMG_2553de Jésus, près de celle de sa mère, de son père, de sa femme Marie Madeleine et d’un de ses enfants??? Cela nous éloigne de la visite du village, joli, certes, mais nous restons sur notre impression, il est nécessaire d’accorder des étoiles au classement des plus beaux villages de France. Notons la disproportion de la taille du village par rapport à celle de la basilique. Dans la basilique Ste Marie Madeleine, nous avons eu la joie de découvrir une nouvelle variété de none que nous n’avions pas encore vue jusqu’à ce jour, n’imaginant pas qu’elle puisse exister: la none calibrette! elle dispose d’un manche de brosse au bout duquel se trouve un calibre de +:-15 cm de large placé perpendiculairement au manche, en forme de T. Cela lui permet de réaligner les chaises de la basilique de façon à ce qu’elles soient parfaitement équidistantes et qu’ainsi chacun garde son rang. En l’observant, nous avons entendu une musique un peu douce et qui nous semblait familière. Il nous a fallu quelques secondes tout de même, tout ébahis que nous étions, dans l’admiration du travail de cette none, pour nous rendre compte que cette musique n’était autre que le téléphone de Marianne qui sonnait. Fort heureusement, nous étions proche d’une porte donnant sur un jardin d’une part et d’autre part, la sonnerie s’est rapidement arrêtée, sans doute pour cause de mauvais réseau, les instances supérieures et spirituelles ayant la priorité en ces lieux. Toutes les ondes ne sont pas admises.

IMG_2556A midi, poulet basquaise et mac tordus sur une aire en bordure de camping du village Asquin. Beaucoup d’eau dans la rivière. les orages ont été nombreux et récents.

 

 

 

IMG_2559 Noyers-sur-Serein plus beau village de France. Il le mérite. Le vrai nom est seulement Noyer qui se prononce Noïé. Nombreuses arcades, façades à colombages, bois de façade très travaillés, ruelles étroites et typiques, nombreuses tours et remparts, parfaitement conservés, lavoir un peu à l’écart, mais de respectables dimensions et coulant à grands flots.IMG_2564

 

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IMG_2604 Bussy-le-Grand. Nous arrivons trop tard pour la visite du château, mais nous nous installons pour la nuit dans un coin du parking du  château un peu pentu. Marianne est folle de joie et la laisse éclater au milieu du village en constatant qu’une ruelle porte son nom. Pour y parvenir il faut cependant passer par “le chemin coquin“, mais qu’importe.

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Nous avons pu profiter du soleil une bonne partie de la journée qui nous a gardé de la pluie. Espérons pour les prochains jours. Demain, nous tenterons la visite du château dont le billet peut être acquis jumelé pour la visite du château de Châteauneuf, plus beau village de France à proximité.

Pas tv, pas Internet, traitement photos.

12.06.08.

Nuit parfaite, très reposante, très fraîche. Parking idéal, même s’il n’y a aucun service. Très belle vue sur les jardins du château depuis notre chambre par dessus la haie. Plein soleil, mais frais.

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IMG_2621IMG_2611Nous faisons les quelques pas qui nous séparent du château de Bussy Rabutin et demandons la visite guidée de 10h. Chance, nous sommes les seuls visiteurs. En attendant 10h nous déambulons dans le jardin et admirons la vue d’ensemble. Les jardins sont parfaitement entretenus. Le château, passé à l’Etat en 1929 est un remaniement du XVII°s d’un château du XIV°s dont il ne reste que les quatre tours et les douves. Tout le reste, essentiellement en bois, a disparu et a été remplacé par IMG_2628IMG_2630 les ailes actuelles. Son hôte le plus célèbre, le comte de Bussy Rabutin, accusé (à tort) par le roi Louis XIV de satyre à son égard et enfermé un an à la Bastille puis exilé à vie en Bourgogne a marqué par sa présence ce château par sa décoration. De nombreuses pièces comportent ses oeuvres commanditées, restées intactes à ce jour.

Au jardin, les douves, en parfait état, laissent entendre les coassements des crapauds… un pigeonnier remarquable pouvait abriter plusieurs centaines de pigeons. La glacière garde une très belle voûte. Le labyrinthe mène à une surprise qu’il ne faut pas rater. Nous y croisons… un escargot de Bourgogne. Belle pièce, mon général.

IMG_2648 En sortie de château, toitures en lozes et auges murales.

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Nous reprenons la route en direction de Flavigny sur Oserin, plus beau village de France et y cassons la graine avant la visite. Parking IMG_2653 ombragé. Le guide vert nous indique que le village est essentiellement marqué par la chrétienté, la religiosité. Il y a un séminaire renommé où de nombreux séminaristes viennent en formation, outre d’autres couvents et églises et monuments religieux. Et en effet, nous ne sommes pas encore sortis de la chariote que des séminaristes en soutanes noires par petits groupes de deux ou trois passent près de nous à plusieurs reprises. Nous sommes en train de nous dire qu’à l’aller, en Alsace, nous avons vu les cigognes, et au retour, en Bourgogne, nous apercevons les pingouins. Ils doivent être protégés, ici, car il y en a beaucoup.

IMG_2656 En entrant dans le village, nous devons constater le caractère fort, marqué des maisons, conservé sans doute depuis le XVI° et XVII°s, intactes pour beaucoup, restaurées pour certaines. Il n’en faudrait pas beaucoup pour faire de ce village un vrai bijou. Des cours sont IMG_2667simplement encombrées de gravats ou de broussailles. Un bon nettoyage ferait déjà place nette. Au-delà de la fabrique de bonbons à l’anis et d’un restaurant animé par des producteurs, il n’y a guère que des affaires d’église qui tournent. Nous admirons une crypte vieille de plus de 1200 ans, des maisons avec tour (escaliers) les portes de la ville, une vieille rigole  encore marquée du passage des roues de charrettes.

Nous quittons Flavigny et en route nous laissons surprendre par un IMG_2671magnifique château absolument intact, mais fermé au public et dont nous ne notons pas le nom. Il ne nous en reste que les photos anonymes et la conviction qu’Alzheimer nous guette vraiment pour ne pas dire qu’il nous a rattrapés. 

 

Quelques kilomètres et les grilles du parc nous laissent entrevoir les jardins du château de Commarin.IMG_2679

 

 A Sombernom, nous avons voulu acheter des jetons “Flots bleus” pour la borne de service. Ils étaient annoncés en vente au bureau de tabac… qui ferme le jeudi après midi!!! Fort heureusement, nous avons réussi à vidanger WC et eaux usées et il nous reste assez d’eau pour rentrer au bercail demain.

Mais notre rendez-vous est au château de Châteauneuf, plus beau village de France. Nous y arrivons à 16h30 et sommes parfaitement heureux de profiter du soleil que toutes les prévisions météo nous troquaient contre de la pluie et un ciel couvert. Nous nous empressons de trouver un parking pour la chariote pas trop IMG_2685 IMG_2682 loin du château, ce qui ne fut pas aisé, en fonction des ruelles étroites et des hauteurs limitées. Une fois fait, nous abordons le château qui s’ouvre à nous avec une luminosité qui varie de minute en minute. Le soleil disparaît rapidement. Nous prenons quelques photos extérieures. Marianne visite les détails des toilettes, ensuite nous profitons du fascicule qui nous est remis pour la visite autoguidée et intégrons les

 

 

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lieux par le donjon. Les sols sont remarquables, les carreaux brillent comme nulle part ailleurs. Mélange de noblesse et de rusticité, ces locaux ne nous laissent pas indifférents. une fois n’est IMG_2718 pas coutume, la chapelle, qui a conservé ses couleurs d’origine est sans doute la pièce la plus remarquable, car cette fois, la plus originale. Elle abrite une reproduction du gisant du maître des lieux, oeuvre exceptionnelle du XV°s.

IMG_2714 A l’extérieur, le puits surmonté d’une charpente d’origine du XVII°s a conservé ses trois systèmes successifs de remontée d’eau.

Nous souhaitions, lors de la sortie, visiter le village, l’un des plus beau de France et qui, lors de notre arrivée , en valait vraiment la peine, mais, peine perdue, la météo n’avait finalement pas menti, la pluie promise était arrivée d’un coup. Tout le ciel bleu avait disparu et les quelques mètres qui nous séparaient de la chariote suffisaient à nous rendre dégoulinant de cette ondée bien installée. Il nous restait à prendre la route en direction de La Rochepot. Son château domine le village. Nous nous en approchons sous la pluie et reculons sur le parking pour y passer la nuit.

Internet, oui mais juste, Tél oui mais juste, TV non.

13.06.08

Très bonne nuit reposante. Au levé, coin de ciel bleu, puis qui se dégage progressivement.

 IMG_2724Nous arrivons au château juste avant 10h, pour en avoir une vue de l’esplanade entre la dépendance en L, magnifique et le IMG_2726 château, fermé, en contrebas, par une double grille et double pont-levis. De jeunes écoliers attendent l”ouverture. Nous quittons les lieux après un tour dans le village et remarquons qu’il existe un autre parking dit “du château” et qui correspond mieux au descriptif fait sur Internet duquel IMG_2732on a une vue “carte postale” sur le village en  contrebas. Mais il est aussi au ras de la route avec tous les inconvénients que cela peut apporter.

 

 

 

En route, nous modifions l’itinéraire pour éviter la monotonie de la N6  IMG_2737 et nous rencontrons la ferme musée de la forêt de Saint-Trivier-de-Courtes. Le parking est ouvert, mais la barrière porte un panneau “Fermé”. Les extérieurs sont cependant accessibles à bon compte. Nous y découvrons une architecture typique de colombages authentiques et de nombreux produits et outils agricoles dans les granges. La cheminée sarazine est d’une grande typicité également. Nous nous consolons de cette fin de parcours en dégustant un repas finement mijoté de MIRACOLI à l’CARBONARA. Ce n’est pas comme à l’baraquue à frites, mais mieux, plus de sel nitrité, plus de sel de fonte, des lardons juste assez petits pour rester entre les dents et ce goût inimitable que seules les grandes marques Maggy et Knorr arrivent à insérer dans leurs meilleures recettes (dans toutes en réalité).

Epilogue.

Les trois objectifs de ce voyages (Mariage de Renaud et Jenny , installation GPL et visite de Guedelon) ont été atteints avec plénitude. Nous en sommes vraiment contents. Nous gardons d’excellents souvenirs du mariage et de la visite de Guedelon que nous souhaiterions renouveler pour en voir l’évolution . Nous profitons pleinement de l’installation GPL, vraiment pratique à l’usage: plus de manipulation inutile de bonbonnes alors que le plein peut être fait sur la bouche en carrosserie, à moindre coût à l’occasion d’un passage en station GPL. Alors qu’une bonbonne est cependant conservée en réserve au cas ou le GPL ne serait pas disponible. Du coup, nous avons téléchargé les points d’intérêt sur Tomtom relatif aux stations GPL en Europe.

Le Canal du Midi

Prologue

La météo ne nous annonce rien de bon, ni en Espagne, ni en France, ni en Italie. Nous venons d’acquérir un tandem (en le reprenant à Jordane et Alex qui en acquièrent un nouveau) et nous souhaitons trouver un premier parcours pour en essayer les divers plaisirs.

Nous aménageons le porte-vélos pour recevoir le tandem qui est tout de même plus long qu’un vélo et qui dépasse légèrement de la carrosserie. La gendarmerie nous confirme cependant qu’il reste dans les mesures du gabarit réglementaire.

Nous aurions dû partir en avril, mais la construction de la cabane perchée ayant pris du retard, nous aussi. Nous voici donc au coeur d’un mois de mai pluvieux et maussade. Nous choisissons de parcourir le Canal du Midi.

Le Canal du Midi relie la Garonne à la Mer Méditerrannée. Pour cette raison, il porte également le nom du Canal des Deux Mers Atlantique – Méditerrannée) Il a été construit de 1666 à 1681 sous le règne de Louis XIV par Pierre-Paul RIQUET. Le défi était d’acheminer l’eau de la Montagne Noire jusqu’au seuil de Naurouze, le point le plus élevé du parcours, pour fournir un débit d’eau suffisant au canal pour le fonctionnement des nombreuses écluses nécessaires au dénivelé.

Depuis 1996, il est classé dans la liste du patrimoine de l’humanité par l’UNESCO.

Image de carte

11.05.08.

IMG_1354 Départ par l’autoroute et traditionnel repas croque-monsieur du premier jour.  Arrivée à Nailloux vers 16h30 sur un parking en travaux

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au pied du lac. Un AMI nous précède, tous volets fermés. Nous nous mettons de niveau et sommes heureux de constater que le ciel chargé de l’autoroute est en train de virer au bleu. Nous décidons de faire le tour du lac à pied, sans trop en connaître la dimension. Nous emportons tout de même une veste. Mais c’est "Phébus et Borée". Nos vestes quittent nos épaules. Seul un petit côté est bâti. Le reste est sauvage et interdit aux engins motorisés. Il nous faut un peu plus d’une heure de marche pour en faire le tour et nous sommes heureux de constater au retour que le tandem est toujours là, à l’arrière de la chariote. Nos AMIS nous ont déjà quittés. D’autres nous passent sur les pieds, sans doute pour aller au camping proche.

Le soir, plateau crudités avec UNE tranche de pain, car nous décidons cette fois de limiter la casse et de tenter de faire plaisir au pèse personne lors du retour. Le pain est "spécial" à l’amaranthe, ancienne céréale, riche en protéines. Fin de soirée en extase (!) devant "Pearl Harbor". Coucher sous une fine couette, à se demander si elle n’est pas trop fine, car dédoublée pour la saison (elle était double en hiver)

12.05.08

Nuit calme, pas trop chaude. Chauffage nécessaire pour la douche matinale pour éviter l’excès de condensation dans la cabine de douche. Aucune condensation au pare-brise. Soleil à peine voilé. Pourvu que ça dure. Selon la météo, c’est pas promis.

IMG_1400  A Ponpertuzat, nous avons voulu pousser la porte d’une église fermée à clef, que nous trouvions originale, toute en brique et clocher mur avec cloches  apparentes. Le temps de prendre quelques photos extérieures au départ du cimetière, IMG_1408et deux personnes arrivaient, avec les clefs. Elles nous conviaient à entrer, nous informant que l’église avait été restaurée en 2001, bien qu’elle soit particulièrement bien conservée. Du XVI°s, repeinte par des italiens aIMG_1410u XIX°s elle est exceptionnelle de couleur de luminosité. Ces deux personnes, mi gardiens, mi concierges, ont travaillé à l’étude de la restauration, aux archives et peuvent nous en dire long, nous faire visiter le jubé et le clocher extérieur. Un blason noirci a été découvert sous les plâtres. Il faisait partie d’une frise entourant l"intérieur de l’église en signe de deuil du seigneur des lieux. Le plafond peint à l’italienne à la colle de lapin dans les tons de bleus est exceptionnel et comporte de nombreux personnages bibliques. Un linteau des fonds baptismaux est un vestige d’un temple païen bâti sur ces mêmes lieux. En extérieur, un monument aux morts en forme de pyramide commémore la femme du maire, égyptologue.

Nous faisons le plein à Intermarché. Pas de gaz car férié. Sur la place de Venerque, nous vidangeons et faisons le plein d’eau. Un stationnement est prévu, assez sympa. Nous prévoyons d’y revenir le soir.

Nous nous déplaçons jusqu’au Canal du Midi, Commune de Castanet, écluse de Saint-Vic et déchargeons le tandem pour une première balade le long du canal. Le temps est radieux, quelques nuages épars. Beaucoup de monde à pied, vélo, roller, trottinette, …et, étonnant, ils doivent avoir les lèvres gercées: jamais un bonjour. Sans doute trop proches de la ville. Nous roulons jusqu’à l’écluse de Montriscard. Un bateau y montait. Sinon circulation fluviale très calme. Demi-tour oblige, et nous revenons en sens inverse pour manger à la chariote. Langue de boeuf sauce madère pdt en chemise.

Alors que j’installais le compteur sur le tandem, une bonne dame qui regardait la chariote depuis un petit moment déjà m’aborde et me demande:"Est-ce que c’est bien?" Et je lui réponds:"Non, c’est … très bien". Elle sortait d’un side-car et visiblement était à la recherche "d’autre chose". Discussion entre passionnés………..

Nous repartons en tandem dans l’autre sens, direction Toulouse. Toujours autant de monde et de plus en plus de vélos en libre service de la ville de Toulouse. Sur notre passage, les commentaires fusent:"Oh! un tandem!!!, oh t’as vu, voilà ce qu’on doit acheter !!!" Finalement, nous n’en avons croisé qu’un seul. Aux lèvres gercées également. Mais ils avaient l’excuse d’être en tenue de sport et pas nous. Alors !!!…

IMG_1388 Quelques moments d’émotion pour Marianne au moment de franchir une passerelle, un pont ou un autre passage étroit. Mais c’est quand même quelque chose que d’arriver à encore faire crier sa femme après 28 ans de mariage…

Le soir retour à Venerque pour la nuit près des AMIS, mais concours de boules sur la place, alors encombrement, plus de place libre. Nous nous mettons sur le côté. Finalement, une voiture part et un AMI nous fait signe de nous avancer. Nous sympathisons, évidemment… Palabres pendant plus d’une heure sur les joies et mémoires de camping-caristes. Quoi d’autre!!! Souper tardif. Effondrement général, car 43 km de tandem dans les jambes, une première.

13.05.08.

Eveil au carillon, plus les poubelles, puis le débroussaillage!!! Grand beau temps, bonne nuit.

Promenade de village en village, sous le soleil très présent. Départ de Venarque, Montgiscard, Aiguevive, Montesquieu-Lauragais, Negra, sur le Canal du Midi.

Pour nous régaler, une soupe façon chili.

IMG_1371 Après-midi, tandem le long du canal,  de Negra vers Montgiscard, puis demi tour jusque l’écluse de Renneville, puis encore demi tour jusqu’à la chariote.D’une façon générale, la balade le long du canal est beaucoup plus agréable aujourd’hui, car ce n’est plus férié et il n’y a presque plus personne. Nous sommes sur une route qui nous semble réservée. Il n’empêche, ceux que nous croisons semblent encore avoir des gerçures aux lèvres, répondent rarement à nos bonjour spontanés et nous regardent ébahis avec des yeux de merlans frits.

IMG_1424IMG_1382Nous rangeons le tandem sur le support et reprenons la route vers le lac de Thessauque dont nous avions fait le tour avant-hier à pieds. Nous passons par Montgeard et visitons son église, l’une des rares ouvertes. le IMG_1436plafond est également décoré à l’italienne, mais l’église n’a pas été restaurée et le nécessiterait.

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 IMG_1487Arrivés au bord du lac, nous remarquons qu’un emplacement pourrait faire notre affaire, mais le camping n’est pas loin. "Est-ce bien correct?" se demande Marianne…. Le site est si beau que nous nous installons dans les deux fauteuils relax, puis déplaçons la chariote pour la nuit. Quelques voitures nous passent devant, sans doute pour aller à la  pizzéria du camping. La TV ne capte rien. Nous arrivons juste à IMG_1486voir la météo qui n’annonce rien qui vaille: exécrable pour demain!!!

14.05.08.

Ah oui!!! un arrêt au bord d’un lac, c’est diandrement magnifique. Mais il faut penser que quand on y passe la nuit, les canards, nombreux, cohabitent avec les innombrables crapauds dans un tintamarre permanent pas possible, sans compter que la route qui mène au camping est relativement passante. Bref, ce n’était pas une nuit paisible et nous n’en ressortons pas parfaitement reposés.

Ce matin, vidange WC et désinfection des syphons qui ne sentent pas bon!!! Ensuite, Canal du Midi, direction Avignonet, … Castelnaudary..

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Avignonet-Lauragais: visite du village, la tour, vestiges du pont-levis de la porte d’entrée et l’église de Notre Dame des Miracles.

IMG_1500 Obélisque de Riquet érigée sur le lieu le plus haut du canal à la mémoire du constructeur du canal, plus de 200 ans après sa mort.

Tandem le long du canal du seuil de Naurouze à Renneville. A cette occasion, nous avons pu nous prendre en photo. Quelle joie!!! Heureusement que la technique performante est venue à notre secours. Avec un retardateur de 30 secondes et 10 prises de vues.

 

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Quelques courses à Intermarché de Castelnaudary dont une bouteille de gaz.

Midi: caille à la tapenade et poivrons grillés

Nous nous dirigeons vers l’aire de Fanjeau annoncée gratuite avec eau et électricité. L’aire en bordure de village est sympa, même si, pour vidanger, il est nécessaire de se mettre sur la route et de bloquer la circulation ou de vidanger au seau. Nous nous installons après vidange près de nos nouveaux AMIS. Le plus proche ne semble pas très heureux de notre présence. Quelques tâtonnements pour mettre de niveau, mais finalement, c’est OK. Notre allonge est trop courte pour aller jusqu’à la prise. Finalement, nous resterons au gaz cette nuit. Le village est en hauteur et la TV capte parfaitement.

Nos voisins sont un peu caustiques. C’est dû au Pastis. Mais aussi à leur profil général. Leur porte s’ouvre et se ferme à longueur de soirée. Malgré la pluie. Nous le surprenons en train de pisser derrière son camping-car.

Souper: assiette froide, crudités diverses.

15.05.08.

Bonne nuit très reposante. Ciel couvert. Vidange et plein d’eau.

Castelnaudary, à la recherche d’un bon restaurant pour déguster un cassoulet, spécialité locale. Dès que nous nous garons, nous sommes abordés par nos voisins de parking qui regardaient comment nous montions prudemment sur la marche du trottoir qui forme le parking. Ils nous disent qu’ils ont été à deux doigts d’acheter un camping-car, mais …Le temps de ces quelques mots et les épouses reviennent du marché aux fleurs. Elles visitent notre chariote et nous leur recommandons de revenir sur leurs hésitations…. Ils nous recommandent un restaurant à quelques pas. Il est encore tôt. Nous faisons un tour dans la ville avant d’aller au restaurant recommandé nous goinfrer de ce pantagruélique cassoulet dont nous n’arrivons que péniblement (mon oeil) à la fin, mais qui répondait parfaitement à notre attente: viandart, goûtu, copieux, chaud, le serveur sympa, le vin:du Fitou non filtré, parfaitement adapté. Petite mise en bouche, salade de fruit gratinée, café, thé pour sortir, juste ce qu’il ne fallait pas pour l’estomac de Marianne qui s’en trouve bouleversé dès la sortie du restaurant. Le mien non. C’est étonnant!!! C’est sans doute parce que je n’ai pas mangé la salade!!!

Après-midi, nous prenons la route sous un ciel légèrement nuageux en passant par …

IMG_1512 IMG_1515 Pezens où nous observons l’église et une porte fortifiée…

IMG_1523 IMG_1524 Conques sur Orbiel: l’église pont, les arcades, les fortifications, la mairie,

 

 

 

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Le Moulin de Villegly

 

 

 

IMG_1538 IMG_1539 Arrêt étape à Villeneuve Minervois sur une aire aménagée devant la salle des fêtes. Eau, vidange, poubelles, carillon du clocher, coq, vent, pluie, … Nous achetons des fraises, frugal repas du soir pour compenser celui de midi. L’estomac de Marianne souffre toujours. Pastilles, gélules, thé, fibres, All-bran, rien ne semble vouloir l’ apaiser.

Pas d’Internet, pas de TV, le trou est perdu. Nous nous couchons tôt sous la pluie.

16.05.08.

Levé tardif, ciel couvert, pluies éparses. Petit déj avec excellent pain aux raisins. Plein d’eau, vidange.

Les fraises achetées la veille au Spaar du coin étant bonnes, j’y suis retourné en vue d’en acheter d’autres. Mais il n’y en avait malheureusement plus. Il y en aurait eu, je ne sais pas si je les aurais achetées tant le magasin était enfumé par le tabac du patron, vraie locomotive. Heureusement qu’il s’agit d’un magasin d’alimentation avec rayon frais et charcuterie à la coupe. Heureusement, ces produits peuvent se vendre fumés. C’est l’avantage.

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Comme le temps est à la pluie, nous nous dirigeons vers le Grand Gouffre de Cabrespine. C’est une grotte constituée essentiellement d’une seule et unique salle de la hauteur de …. la Tour Eifel!!! Impressionnant. Nous arrivons un peu tard, 11h40 et prenons la visite en cours. Le jeu de lumières est très bien organisé mais la visite se confine au haut de la salle. 8€ l’entrée 40 minutes. J’ai aperçu des fûts de vin entreposés là pour éviter l’ouillage.

A midi: seiche aux petits pois, tomate, oignon. Toujours le même régal.

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IMG_1606 Il nous semble que l’épaisseur de nuages est moins forte et que le bleu du ciel pourrait apparaître. Nous osons décrocher le tandem à l’écluse de Trèbes et roulons sous quatre gouttes de pluie jusque Carcassonne. Le parcours est ravissant, plus campagnard. Les chemins moins aménagés, moins fréquentés, mais IMG_1612 plus jolis. Nous franchissons deux pont-canals, une triple écluse en escalier.

 

 

 

 

IMG_1615 Le soir nous déménageons et hésitons pour finalement nous poser au Château de Villemagne à Lagrasse, producteur de vins et de jus de raisin. Bon accueil et dégustation jusque 20h30. Achat d’un rouge et blanc sec, 6 jus de raisin.

Le soir, toujours ni TV, ni Internet. Coucher sous la pluie.

17.05.08.

Ciel couvert, horizon brumeux. Comme la nuit précédente, seule la première partie a été bonne.

Plein d’eau au départ. Heureusement que j’avais différents raccords, car cette fois, le diamètre était fameux!!! Usage du filtre par précaution.

Nous quittons les lieux en même temps que les occupants de la chambre d’hôtes qui dégustaient les vins avec nous hier.

Etape à Lagrasse pour vidanger. Toute nouvelle installation, très performante.

IMG_1620La Redorte, passerelle à douze arches, déversoir pour le trop plein du canal.

Midi: poulet basquaise + pâtes fraîches. Un peu copieux, car la portion de pâtes était de taille, le poulet aussi.

A midi, Internet nous offre son réseau et nous permet de nous mettre à jour.

 IMG_1625 Homps: visite du port. Rencontre d’AMIS avec deux CC de 6 m, qui voyagent depuis 23 ans. Toujours à la recherche d’une station de carburant. Ca doit être rare, car la voiture voisine a sorti un bidon de son coffre. Au bord de la route, nous apercevons un pannonceau:"Carburant à prix coûtant". La station est juste en face. Nous traversons, pour nous rendre compte qu’il est écrit en petit:"Gasoil 1,38€/litre, vendu à prix coûtant le jeudi". Or nous sommes samedi. Belle arnaque. Je déteste ce genre de situation et refuse de remplir le réservoir dans cette station. Nous repartons aussi sec (sans jeu de mots). Un peu plus loin, nous arrivons à Intermarché, réputé pour ses prix bas et faisons le plein…. à 1,42€/l    !!!!!!

IMG_1627IMG_1629 Argens sur Minervois, Ventenac en Minervois: visite du château coopérative qui n’est pas le château du village, mais une ancienne tour donjon aux magnifiques plafonds de briques voûtés.

IMG_1636Ginesta, le Somail: glacière, petit pont, port

 

 

Poilhes: très belle photo de Marianne à Poilhes

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Etape France Passion à Portiragnes: Internet, TV, pas de pluie, achat miel.IMG_1648

18.05.08.

Excellente nuit, matin ensoleillé, quelques nuages. Levé matinal pour faire un circuit à vélo, le long du Canal du Midi.

Portiragnes, Villeneuve les Bezier, Bezier, Pont Canal de l’Orb, Ecluses de Fonseranes et huit escaliers de 25 m. Encore une IMG_1654 fois parcours sublimé par le vélo, le parfum des accacias, des genêts, un peu gâché par les pollens allergisants des platanes au mois de mai, mais combien agréable en cette matinée IMG_1680 parfaitement ensoleillée. Beaucoup plus de bateaux, un peu plus de vélo, beaucoup moins de lèvres gercées.

Nous sommes en train de nous demander comment nous allons faire pour la suite du parcours s’il n’y a plus de piste cyclable?!?!

De retour, nous testons les nécessités du petit plateau pour gravir les sentiers caillouteux qui nous hissent à notre étape France Passion. Ouf, on y arrive finalement sans trop d’efforts, mais tout de même contents d’y être après 37 km.

Aujourd’hui, exception: pas de petit plat cuisiné maison, mais canard aux cèpes stocké depuis belle lurette et qu’il fallait se décider à manger.

IMG_1690 Malpas: tunel creusé pour la passage du Canal du Midi, contre l’avis de Colbert. Ouvrage exceptionnel pour l’époque car creusé dans une roche tendre et friable en une seule semaine. Par la suite, le chemin de fer y a creusé une voie entre les deux tunnels existants, le canal et IMG_1704 l’évacuation des eaux. Il y a donc trois tunnels superposés.

 

Oppidum d’Enserune: comme toujours au sommet d’une IMG_1714colline. Avec une vue magnifique sur l’étang asséché de Montady-Colombiers. Un musée (6,50€) présente les ruines et les découvertes archéologiques de l’oppidum. La vue du sommet est vraiment exceptionnelle. Le parking est restreint au sommet. En contrebas, il n’est ni sûr, ni gardé.

Normalement, nous avions prévu de loger deux nuits de suite à la halte de France Passion de Portiragnes. C’est vrai que la Charte demande de ne loger qu’une nuit. Mais l’aire n’était pas fréquentée. Au moment de demander l’autorisation pour la deuxième nuit, le fils a glissé dans ses commentaires:"Pour autant que vous consommiez". C’est le principe de France Passion, tenus uniquement par des producteurs qui aiment que l’on passe par leur boutique, bien que ce ne soit pas obligatoire et que l’arrêt soit gratuit. Nous avions déjà effectué un achat et ne comptions sans doute pas en rester là si nous demeurions une autre nuit. Mais ce commentaire était superflu et déplacé, peu commerçant finalement. Nous n’y sommes pas revenus le deuxième soir.

Direction Saint-Pierre-sur-Mer. En route, un pont n’admet pas notre gabarit. Trop haut, trop large. Nous demandons à Tom une déviation. Pas le temps. Un retraité local nous invite à le suivre et nous emmène de village en village pour nous remettre sur la bonne voie. Gentil le monsieur.

Aire de Pissevache. D’une façon générale, à la côte, les camping-cars ne sont pas les bienvenus. Ici, le maire a fait fort. Il a aménagé une aire de plus d’un hectare, sécurisée, gardée, avec services (eau, vidange) et peu payante (5€ eau et vidange comprises) C’est assez rare que pour être signalé. Il y a du monde car à cette date, hors saison, nous sommes déjà une cinquantaine.

Promenade à pied vers le gouffre de l’oeil doux

TV et Internet 10/10

19.05.08.

Bonne nuit, un peu venteuse. Matin ensoleillé. WC niveau en alerte sur le rouge.

IMG_1727 Le matin, petit tour au marché à vélo. Nous y trouvons quelques petits melons, de belles cerises et de jolies fraises, une purée de tomates séchées, des olives aux épices divers dont du cumin, délicieuses … et nous nous rendons vite compte que le vélo n’est pas équipé pour les courses. Les sacs pendent aux guidons et cognent les genoux ou les pieds. Il faut y remédier. Nous demandons une IMG_1728 cagette que nous calons avec un élastique. En roulant prudemment, elle tient bon et arrivons à bon port avec tout son contenu. Arrivés devant la chariote, Marianne y entre et je lui propose de lui passer la cagette. Juste au moment où je lève la cagette, une bourrasque fait basculer le vélo que je tente de retenir. La cagette se renverse et les fraises s’étalent de tout leur long sur les cailloux, les cerises s’éclatent et tous nos efforts de délicatesse du retour sont réduits à néant. La marmelade était déjà prête.

A midi, Marianne nous prépare une tortilla au chorizo, suivie d’une ventrée de cerises !!! C’était forcé.

Etre à la mer sans prendre un bain de soleil à la plage serait sans doute désobligeant dans l’esprit de Marianne. Nous attachons le tandem, enfilons nos maillots et partons à pied vers la plage  que nous avions vue hier et ce matin, quasi déserte. Elle n’est qu’à quelques minutes. En y arrivant, nous n’avons que l’embarras du choix pour notre emplacement. L’eau a taillé des petits monticules peu pentus  qui nous permettent d’être parfaitement orientés par rapport au soleil. Le vent est un peu fort et c’est non sans mal que nous étendons nos serviettes sur le sable. Nos chaussures ne sont pas de trop pour les caler et éviter qu’elles s’envolent. Le temps de nous allonger et … nous constatons que le soleil se cache derrière un nuage de taille et qu’il ne sera pas prêt de ressortir de sitôt. De plus, le vent se corse et lève des grains de sable qui forment comme une brume violente qui nous sable méchamment la peau. Nous patientons quelques instants juste pour constater qu’à l’horizon, un magnifique orage se dessine, constitué d’épais nuages sombres sous lesquels la pluie tombe déjà. Il semble se diriger vers nous à belle vitesse, que nous n’hésitons guère plus longtemps et rassemblons tous nos effets pour prendre le chemin du retour. Arrivés à la chariote avant la pluie, nous constatons que l’orage passe à côté et que le soleil persiste!!! Nous sommes clafis de sable et n’avons d’autre choix que de prendre une douche. Fort haureusement, l’eau n’est pas comptée sur cette aire, puisque dans le stationnement de nuit, un jeton d’eau est inclus. Quelles joies que le bord de mer.!!!

Nous choisissons de partir en tandem en direction du gouffre de l’oeil doux référencé sur les panneaux touristiques locaux. Hier, nous remarquions qu’il y avait deux circuits VTT, un rouge (moyen) et un noir (difficile). Arrivé à l’auberge qui se trouve sur le parcours du gouffre, ne voyant plus aucune indication, nous continuons le sentier principal et constatons que nous sommes sur le circuit rouge. Pour le plus grand bonheur de Marianne qui adore le sport intense.  La dimension du chemin diminue en même temps que le format des cailloux augmente et que la pente s’accentue. Il devient prudent de mettre pied à terre. Pas pour la santé physique, mais pour celle du ménage!!! Finalement, nous avons bouclé la boucle, mais sans passer par le gouffre de l’oeil doux que nous n’avons donc pas vu!!! Retour au camps de base, juste avant la pluie, le déluge même, jusqu’à la tombée de la nuit. Suivie d’un vent violent persistant qui a agité notre nuit.

20.05.08.

Soleil un peu voilé, vent violent.

Partons en vidangeant. Sur l’aire, je suis suivi. Je dois donc faire au plus vite. Brancher l’eau – mettre le jeton – ouvrir la vanne – vider la cassette des wc – rincer – mettre le solvant – fermer la vanne – ranger le tuyau – refermer le clapet du réservoir d’eau – tout ranger dans la malle – refermer à clef – céder la place… Ouf ça marche, c’est fait, rapido. Nous partons pour le petit marché, racheter un peu d’olives, quelques fruits et légumes, puis direction Carrefour pour quelques courses. La fille devant nous à la caisse téléphonait visiblement paniquée. Sa voiture était à sec et les pompes (stations services) qu’elle avait visitées à Narbonne étaient à sec également. Elle s’adressait à un ami pour savoir si elle pouvait avoir quelques litres de gasoil s’il lui en restait!!! Emotion!!! En effet, au JT, on annonçait que les marins pêcheurs pour faire pression sur le gouvernement bloquaient les accès aux entrepôts pétroliers portuaires afin d’obtenir des compensations sur la hausse du prix du gasoil. De ce fait, nous sommes attentifs et remarquons  que les pompes affichent "en panne" au moins pour le gasoil. Nous interrogeons Tomtom sur le nombre de km qu’il nous reste à faire, voyons ce qu’il nous reste dans le réservoir. Ca devrait aller. Mais pour plus de sécurité, nous cherchons à faire le plein. A la sortie de Narbonne, une station peu fréquentée, plus par les poids lourds, était en service. Nous avons pu y accéder et nous ravitailler. Ouf!!! Il ne nous manquait que 10 litres. Trangquille!!!

IMG_1733 A midi, Perac sur Mer, thon au fenouil et à l’orange. Mmhmhmmmh…..Nouveau plat, mais à renouveler….

 

 

 

Après-midi, nous faisons le tour des deux salins: très beaux.

IMG_1735 Repartons jusqu’à l’écluse de Mandirac sur le canal de la Rubine.. Nous y laissons la chariote et décrochons le tandem direction l’Ile de Ste Lucie, puis Port la Nouvelle. 13,7 km. Le canal s’enfonce dans la mer et ne laisse de part et d’autre qu’une étroite bute de terre avec un chemin pas toujours bien revêtu. IMG_1747 En temps normal, ce serait largement suffisant, mais aujourd’hui, le vent de travers est tellement fort que nous roulons inclinés. C’est impressionnant. IMG_1756

 

 

 

L’effet du vent sur un tandem se ressent aussi fort sur la direction que lorsqu’on conduit une remorque sur l’autoroute.

La vue est magnifique. Les pins maritimes sont tordus par le vent. Par moment, nous avons le vent dans le dos et il nous semble alors que le courant dans le canal s’accélère. C’est simplement les vagues qui se forment et qui donnent cet effet. Nous avançons entre 16 et 25 km/h selon le vent. Ce n’est pas toujours simple de garder l’axe, l’alignement, lors des rafales. Arrivés à Port la Nouvelle, nous mettons pieds à terre pour soulager nos fessiers qui se ressentent de l’effort fourni, juste quelques instants, le temps de reprendre le chemin en sens inverse, puisqu’il n’y a qu’une voie d’accès pour cette île. Mais les sensations ne sont pas les mêmes. Nous pensions, lors de l’aller, avoir le vent de travers. Certes, mais c’était du travers arrière. Maintenant au retour, c’est du travers avant. Et compte tenu de la force du vent, ce n’est pas rien. Ce vent continu, c’est comme une côte qui n’en finit pas. L’effort est permanent. Nous avançons entre 9 et 12 km/h avec rarement une pointe à 15. Nous sommes sur le 2° plateau en 4°. Il y a l’air que les habitants sachent combien c’est pénible, car les rares voitures qui viennent en face se garent toutes pour nous laisser passer. Exceptionnelle courtoisie.

Un peu fourbus, nous arrivons à la chariote et décidons de retourner à Pissevache. Il est un peu tard. L’employé à l’accueil avait sans doute déjà fait ses totaux de la journée, car il a fait mine (sympa) de ne pas nous voir arriver. Une fois installé, nous avons machinalement vérifié les niveaux, car au courant(e) de la journée nous avions constaté une fuite aux toilettes. La cuvette se remplissait d’eau, anormalement. Inconvénient, car, ça consomme inutilement notre réserve d’eau, ça emplit nos toilettes et si on ne s’en rend pas compte de suite, ça déborde dans la douche. (eaux propres, mais tout de même). A signaler. Donc en vérifiant nos niveaux, nous constatons que la cuve d’eaux usées est presque pleine. Or, nous avons vidangé ce matin. ??? Il s’avère que, voulant faire vite et bien parce que j’étais suivi, j’ai fais le plein d’eau et vidangé les toilettes sans vidanger la cuve des eaux usées!!! En arrivant, nous soupons, regardons le JT, puis repartons vidanger,… sinon la douche de demain aurait fait débordé la cuve.

21.05.08.

Bonne nuit, encore venteuse, mais moindre. Soleil au lever.

Passage à l’Office de Tourisme et au petit marché, en tandem. Retour pour midi: paupiettes de volaille, poivron mozarella.

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Départ pour Gruissan. Arrêt à l’Office de Tourisme de Narbonne Plage pour trouver quelques renseignements sur les circuits vélos. Dégustation d’une excellente glace à Gruissan (cornet trois boules). Parcours en tandem de Gruissan à Narbonne. Retour au camp, vidange.

22.05.08.

Bonne nuit. Soleil au lever. Pas de vent.

IMG_1770 Beaucoup de ploumtchons des tamaris proches. Ils envahissent les moustiquaires quand ils ne les traversent pas.

Nous faisons le point pour l’étape du retour, prévue par Marseille et les dernières visites du Canal du Midi.

Système permettant de passer le Libron en crue. Ouvrage technique remanié. Il n’est en usage que lors des crues et sert d’une part à maintenir la navigation sur le canal et d’autre part à éviter l’ensablement du canal par la crue du Libron.

IMG_1775 ass Le bassin rond à Agde. Il s’agit d’une écluse ronde, la seule de cette forme sur le Canal du Midi

IMG_1787 L’embouchure du Canal du Midi sur l’Etang de Thau.

Comme beaucoup, nous nous arrêtons le long de la grand route en bord de mer pour le repas de midi: ravioles au fromages italiens.

Retour en passant par chez Jordane et Alex. Dégustation d’un repas indien, très bon, et découverte d’un vin blanc acheté en route (deux ans de fûts sans ouillage)(si vous suivez bien, vous pouvez dire quel vin !?). S’il avait été dégusté à l’aveugle, il n’est pas dit qu’il aurait été identifié comme blanc. Retour de nuit, sans problème, après une soirée toujours trop courte.

Epilogue.

La visite du Canal du Midi ne peut s’envisager qu’en bateau, à pied ou à vélo. En voiture ou en camping-car uniquement, on passe à côté de trop de merveilles. Nous avons eu la chance de profiter du tandem accroché à l’arrière de la chariote pour la première fois. Ce fut un vrai régal. D’une part, Marianne qui appréhende le vélo est vraiment en confiance (relative) sur le tandem, ce qui nous permet de visiter une région bien plus en détail et plus agréablement, pourvu que la pluie nous épargne. De cette manière le nombre de kilomètres journaliers parcourus en chariote se réduit considérablement, ce qui est toujours une bonne chose. Nous reconduirons (sans jeu de mots) cette façon de faire qui nous a été particulièrement agréable, sauf à nos fessiers un peu endoloris par manque d’habitude. Mais paraît-il, ce serait propre aux parcours à plat. Vivement le prochain parcours s’il est accidenté, les fessiers seront épargnés, mais pas les mollets!!!

Degustations de vins en Belgique.

 

Prologue.

Depuis quelques années, nous présentons des vins en dégustation chez le particulier. Pour cela, nous revenons en avion et disposons d’un véhicule qui est stationné près de l’aéroport. Nous logeons chez des amis qui nous hébergent gracieusement et qui mettent leur domicile à notre disposition presque comme une cité dortoir. Chaque dégustation a lieu le soir, excepté le dimanche, et les retours sont d’autant plus pénibles qu’ils sont tardifs et éloignés puisque les dégustations sont réparties dans toute la Walonnie. Nous remontons cette fois pour tester la possibilité d’organiser une tournée de dégustations en chariote, mais ceci de façon secondaire, en maintenant le plaisir du tourisme, cette fois en tout cas. Advienne que pourra.

Détails en style laconique.

28.02.08.

Quelques travaux divers à la chariote pour le confort du voyage en Belgique, mais aussi les suivants:

– mise en place d’un thermomètre intérieur/extérieur à pile;

– installation de paillassons sur les marche-pieds gauche et droit;

– Rain-X (produit hydrophobe, permettant de rouler sans essuie-glace)sur le pare-brise. Pour la Belgique, ça s’impose;

– déploiement de l’antenne tv qui était restée dans sa position "fermée" comme dans l’emballage.

Ensuite, déchargement de tout ce qui est inutile pour faire place aux cartons de vins. Nous débarquons la table pliante, les deux fauteuils, le tuyau enrouleur, le coussin de Bubu. Chargement des vins: 12 cartons dans la malle arrière, 6 dans un siège, 2 dans l’autre, 24 verres sous l’évier, la glacière dans la penderie avec 24 verres dedans!!!

IMG_1098 Départ 9h40 direction PRENY… par l’autoroute, vitesse calée à 120. Consommation particulièrement raisonnable à cette vitese: 10,44 l/100. Nous mangeons les traditionnels croques-monsieur du premier jour sur une aire d’autoroute à 13h et arrivons à Preny avant 17h, ferme France Passion, producteur de fromage, tome vache, pain, bière, et … produits divers… Nous achetons une bonne portion de tome au lait cru et un litre de bon lait tout frais moudou que nous buvons encore tout chaud. Nous profitons de la présence d’un AMI voisin pas tout à fait du même calibre dont le salut était … juste…pour ne rien dire de plus.

Le matin le ciel était bleu, mais il s’est couvert au fur et à mesure de l’avancement de la journée. Nuit bercée par la douce mélodie des gouttes d’eau.

29.02.08.

Au matin, ciel couvert, humidité 100%, venteux.

Arrivée à Hamoir. Découverte du site de service. Nous mangeons d’abord pour être sûrs de vidanger le maximum.

Ravioles à la tartiflette.

Pour vidanger, super! l’aire a un trou de vidange sur une piste coincée entre une palissade en L et un gazon. Enlisement dans le gazon!!! Le premier bain de boue de notre thalassa!!! Nous nous en sortons en quelques manoeuvres, mais s’il pleut à nouveau, il n’est pas certain que nous puissions y revenir sans soucis.

IMG_1106 Arrivée chez Amélie et Jean-Bernard. Amélie, enceinte jusqu’aux dents est en pleineS formeS. et ne devrait pas tarder à accoucher. C’est pour ces jours ci. Nous visitons la chambre de bébé et les derniers travaux.

Chez Claude et Liliane, nous garons la chariote sur le parking en prenant soin de corriger le niveau. Souper. Spectacle TV. Pirette sur grand écran, dans ronflements généralisés. Sympa la gériatrie.

Nuit un peu agitée par le programme dynamisant de la thalasso intense: vent, grêle, pluie, éclairs, tonnerre, et chute d’oreiller…

01.03.08

Petit déjeuner à 9h30 au chalet. A midi, boulettes frites avec J-B et Amélie, Claude et Liliane à la friterie du coin. C’est le culturel et nécessaire retour aux sources. Promenade en BMW en Ardennes. Brantano à la recherche de chaussures, indispensables, villages IMG_1110 environnants à la recherche d’une possible vidange, aussi indispensable.

02.03.08.

Nous allons finalement la faire à Malmédy, aire de services spacieuse, manoeuvres aisées.

Après midi, chez J-B et Amélie, dégustation d’une Shouffe,(bière typique et bien alcoolisée) balade en Jeep dans les villages alentours, secoués comme il se doit.

Soirée télé, Claude François et William. les autres ronflent à nouveau.

03.03.08.

Visite à Madame Bodson, Sisi, Ivan, rangement des vins, … Le soir, première dégustation chez Marc André à Aywaille. Logement sur l’aire de Hamoir, très éclairée et baptême de neige. Nous avons préféré ne pas retourner au chalet dont l’accès est en pente par cette soirée de risque IMG_1121 de neige et bien heureusement. Nuit calme, mais bruit matinaux: avalanche de neige sur les flancs de la chariote !!! effrayant quand on ne sait pas ce que c’est. 10 cm mais vite fondue. Flitch flatch!!!

04.03.08.

Vidange WC à Hamoir, vidange eaux usées à Tihange après visite chez Guy et et Mimi. Braserade de filet de porc estra estra estra. Nous avons fait la visite de la chariote, mais pas moyen de décider Mimi qui reste toujours craintive au sujet des stationnements.

IMG_1125 A Amay, stationnement sur cales dans le jardin de l’autre Guy, raccordement en 220 volts pour la première fois. Quel confort, que dis-je, quel luxe. Souper poisson de Marie-Anne, Vin du Chili offert par un client et gros effort de Marie-Anne: pas de potage, mais mousse au chocolat. Merci Marie-Anne.

05.03.08.

Cool de chez cool. Guy au boulot, après midi, les femmes au centre commercial, pendant que j’allais, liberté totale, chercher le vase à décanter chez Dany à Vaux Bordet. Il me l’avait trouvé chez un antiquaire et conservé depuis plusieurs mois. Belle pièce mon général.

Boulettes à la liégeoise + frites + Lauribert Cuvée spéciale.

06.03.08.

Vidange à Tihange, plein d’eau chez Guy. Resto espagnol.

07.03.08.

Visite à Philippe et Pat durant la journée. Palabre sur problèmes en cours. Ambiance un peu tendue, surtout Phil. Pat sereine et radieuse!!! Visite à Marc et Monique le soir. Phil nous y rejoint.

08.03.08.

Dégustation de vins à Limbourg.

09.03.08.

IMG_1211 Anniversaire de Sophie: 20 ans. Réunion de famille chez Guy. Les petits plats dans les grands pour cette date importante.

 

 

 

 

10.03.08

IMG_1213

Visite des ascenseurs de Streppy Bracquegnies. Non seulement le ciel était bas, mais il n’y avait pas un seul bateau malgré que nous ayons patienté en mangeant sur place pour attendre, attendre, attendre bien entendu sous la pluie…

 

IMG_1214 La butte du Lion de Waterloo. Pas accessible en raison du mauvais temps. Ca vaut bien la peine de faire 1000 km pour venir la voir.

Sur les deux objectifs touristiques, parfaite réussite!!!

11.03.08.

Dégustation de vins à Huy.

12.03.08.

IMG_1217 IMG_1219 IMG_1224 IMG_1228 Retour en passant par La Vaux Sainte Anne, la Vallée de la Semois qui débordait et Orval dont seule la partie en ruine se visite. Véritable IMG_1243 IMG_1250 usine, les camions en charroi cassent la magie du lieu.

Retour par l’autoroute jusque Preny, comme à l’aller. Il y avait du pain et du lait, délicieux. Nous achetons une roue complète de fromage à partager à domicile.

Passons par Lyon pour déposer l’appareil photo en panne de flash et faisant du bruit. Sans doute un troll prisonnier.. Récupérons Bubu. Retour en soirée.

Epilogue.

Sur cinq dégustations prévues, deux ont été annulées. Mais qu’à cela ne tienne!!! Nous pouvons tirer un bilan, puisqu’il s’agissait d’un essai, d’une tentative, une expérience. Moins d’agréments pour ce voyage plus professionnel. Moins de stress pour ce voyage professionnel qui comportait plus d’agréments!!! Les dégustations sont possibles via la chariote. Les verres sont faciles à laver dans la chariote, malgré le peu d’eau. Les vins à déguster peuvent être transportés pourvu qu’il ne fasse pas chaud. Le froid n’est pas une difficulté. Le frigo nous suffit pour rafraîchir les vins de la dégustation qui seront transportés dans une glacière électrique 220/12 volts. Et en fin de soirée, nous avons beaucoup moins de kilomètres à parcourir, et d’autre part, le lendemain matin, pas de contrainte d’horaire. La plus grande difficulté est de trouver des endroits de stationnement sécurisés près des dégustateurs.

A renouveler, avec une finale plus touristique, juste pour le plaisir.